Rencontre avec Jean-Louis Debré

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C’est à l’invitation de l’association « Parlez moi d’un livre » dirigée par Laurence Guglielmo et du service culturel de la ville de La Garde que  Jean-Louis Debré, ancien Président du Conseil Constitutionnel et ancien Ministre, était hier au complexe Gérard Phillipe dans le cadre d’une Rencontre – Débat qui a été suivie par un public venu nombreux.

Après neuf années passées à la tête du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré renoue avec la liberté de ton qu’on lui connaît. Jamais on n’a autant parlé de cette institution ni mieux compris son utilité que sous sa présidence. Dans ce livre, il évoque les dossiers qu’il a eu à traiter, les combats qu’il a menés, les dirigeants politiques qu’il a côtoyés et souvent affrontés.
Esprit libre, indépendant, attaché avant tout au respect du droit et des valeurs républicaines, il a pris les positions qui lui paraissaient conformes à sa mission, sans chercher à ménager aucun pouvoir, ni craindre d’être mis en cause, comme il l’a été par les dirigeants de l’UMP après le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Il a également dû se prononcer sur des lois et réformes majeures, notamment lors des débats sur le mariage homosexuel, la taxe carbone ou la loi Hadopi.
Il livre ici souvenirs, commentaires et mises au point sous la forme d’un journal tenu régulièrement au cours de ces neuf années, « au gré de mes humeurs », écrit-il. Il raconte les démêlés qui l’ont opposé à Nicolas Sarkozy, ses échanges avec Valéry Giscard d’Estaing ou François Hollande et ses relations avec Alain Juppé, Manuel Valls, Jean-François Copé ou Bruno Le Maire. Il consacre aussi des pages émouvantes à Jacques Chirac, dont il a été l’un des confidents les plus fidèles, brossant de l’ancien président aux prises avec la maladie un portrait qui nous le rend encore plus attachant.

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Editions Robert Laffont
Parution : 21 Avril 2016
Nombre de pages : 400
ISBN : 2-221-14634-4

 

 

 

 

 

3 COMMENTS

  1. Aucun ténor de la politique varoise, quelle honte !!
    Ils auraient pu être présents au moins par politesse. Trop peur de se faire remonter les bretelles par Hubert Falco ou d’avoir un candidat en face pour les prochaines législatives et/ou les prochaines municipales.
    Ginesta absent, Levy absente, Vitel absent, Audibert Troin absent, Couve absent, Giraud absent … Ils sont pourtant tous de l’UMP.
    On prend les paris, si Juppé gagne la primaire ils vont tous nous raconter qu’ils sont avec Juppé depuis le début.

    Quand dans un royaume, il y a plus d’avantage à faire sa cour qu’à faire son devoir alors tout est perdu. Montesquieu

  2. Falco ne peut pas être partout, la veille il était sur l’estrade aux côtés de Nicolas Sarkozy au siège de l’UMP.
    Falco a choisi son camp, il soutient Sarko reste à attendre le moment où il retournera sa veste.

  3. N’en déplaise à Jean-Louis Debré, notre démocratie est devenue une farce. Une seule preuve (et il y en a bien d’autres) en 2005 la majorité (55%) des Français avait voté NON au sujet de l’Europe. La classe politique toutes tendances confondues nous a pourtant imposé le OUI.
    Si c’est ça la Démocratie, je n’y comprends plus rien.

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