Ramatuelle : Festival de Jazz 2019

0

Après les superbes concerts de Nicolas Folmer et Sed Trio lors de « L’Ascension pour le Jazz », place au 34e Jazz Festival.
A partir du 13 août, de nouveaux styles, de nouveaux rythmes…. Le Jazz dans toute sa diversité. Un nouveau voyage !

Vendredi 16 août 2019 à 18h30
Sed Trio Jardins du Théâtre à 18h30
La révélation 2019 du « jeune » festival « L’Ascension pour le Jazz »
New Jazz Talent…
SED est un trio de Jazz montpellierain né de la rencontre entre Samuel Housse (Piano), Damien Cathala (Basse) et Erwann Suard (Batterie). Cette réunion musicale, d’abord articulée autour des jeunes compositions du pianiste, a rapidement acquis une identité propre, poussant le trio a écrire la suite ensemble. Une musique énergique et dense aux multiples influences, en admiration identique pour Avishai Cohen, Chucho Valdès, Tigran Hamasyan et Bill Evans.
Issu de l’héritage du jazz, le trio emprunte autant au vocabulaire de la musique latine, caribéenne qu’à celui de la musique africaine au sens large du terme. De longues plages d’improvisations venant entrecouper des rythmiques enivrantes, aux tournes exotiques.
-Samuel Housse – Piano,
-Damien Cathala – Basse électrique
-Erwann Suard – Batterie

Soirée d’ouverture…Harold López-Nussa à 21h
-Harold López-Nussa – Piano
-Ruy Adrian Lopez-Nussa – Batterie et percussions
-Gaston Joya – Contrebasse
100 % Cuba !
De Bebo et Chucho Valdés à Roberto Fonseca, en passant par Gonzalo Rubalcaba et Omar Sosa, Cuba a offert au monde une longue lignée de grands pianistes-improvisateurs, formés dans les meileurs conservatoires de l’île aussi bien qu’à l’école des musiques traditionnelles et du jazz.
Né en 1983, Harold López-Nussa partage avec ses aînés une technique spectaculaire, un placement rythmique inimitable, et surtout une générosité et un enthousiasme communicatifs. Ce qui ne l’empêche nullement d’afficher une personnalité bien à lui, dont les influences dépassent largement le seul cadre du latin jazz. Après s’être ouvert aux musiques africaines en compagnie du bassiste-chanteur sénégalais Alune Wade, il a choisi pour son récent album “Un Día Cualquiera” de renouer avec son trio « historique » 100% cubain, composé de son frère Ruy Adrian à la batterie et aux percussions ainsi que du contrebassiste Gaston Joya.
Une formation soudée par de longues années de complicité, pour un festival de rythmes et de mélodies sous le ciel étoilé de Ramatuelle.

Samedi 17 Août 2019
Festival Off
Soul’s Goudes Jardins du Théâtre à 18h30
Soul’s Goudes…
Au carrefour de la soul et du funk avec l’accent et la touche marseillaise !
Soul’s Goudes est un projet né en 2016 à l’initiative de Serge Fidani (Batteur) et Jean- Pierre Mille (Guitariste).
L’un passionné de Funk, Hip-Hop et Soul, l’autre de Swing et de Jazz.
C’est au carrefour du Jazz, du Hip-Hop et de la Funk que nait le style Go-go à Washington DC dans les années 70 (Chuck Brown…), c’est donc naturellement que Soul’s Goudes s’approprie ces rythmes, en y ajoutant une touche de caractère typiquement marseillaise. La formation s’enrichie d’une bassiste, d’une chanteuse et d’un clavier et se plait à revisiter des standards populaires des années 30 à nos jours, ainsi que des compositions personnelles.
C’est sur scène que Soul’s Goudes se révèle en 2018 et conquiert le public grâce à l’énergie dégagée par un live haut en chaleur.
-Patricia Schnell – Chant
-Jean-Pierre Mille – Guitare
-Serge Fidani – Batterie
-Johan Rodier – Clavier
-Viviane Gouesat – Basse

Jowee Omicil Théâtre de Verdure à 21h00
Le monde est jazz (et plus encore)
-Jowee Omicil – Saxophones alto, soprano, clarinette, piccolo
-Jendah Manga – Basse électrique
-Jonathan Jurion – Piano
-Arnaud Dolmen – Batterie
Un Jazzman multi instrumentiste qui va enflammer le Théâtre de Verdure.
Trop de gens considèrent encore le jazz comme une musique « cérébrale », à la complexité aussi ésotérique qu’intimidante. Pour les détromper, rien de tel que de faire l’expérience d’un concert de Jowee Omicil : pour ce multi-instrumentiste tout-terrain né à Montréal de parents haïtiens, le jazz est d’abord et avant tout une fête joyeuse et généreuse, une invitation à la danse et à la transe. Son dernier album “Love Matters” (le titre constitue déjà tout un programme !) brasse avec gourmandise les cultures et les influences les plus variées, des Caraïbes à l’Afrique en passant par Bach, Mozart et Thelonious Monk. Un manifeste pour une musique sans frontières, dont les grooves font onduler les corps et les mélodies danser les esprits.
Une musique qui, de son propre aveu « n’est pas facile à jouer, mais simple à écouter. » 
À bon entendeur !

Dimanche 18 Août
Festival Off
Belzaii Jardins du Théâtre à 18h30
BELZAII : la musique de Django mais pas que… !
Belzaii est un quartet né au printemps 2015 dans la Drôme sous l’impulsion de son guitariste et compositeur, Olivier Tassëel, et de sa rencontre humaine et musicale avec le saxophoniste Cédric Meunier au soprano.
Une écriture précise, riche de couleurs variées, alliée à la sensibilité et la puissance du soprano, un soutien rythmique infaillible (Nicolas Gavotto à la guitare et Anthony Gutierrez à la contrebasse) donnent naissance à une musique généreuse, originale, et troublante de sincérité.
On parle beaucoup de « jazz manouche » aujourd’hui.
Pourtant, parler de jazz manouche est un non-sens car il existe autant de jazz(s) manouche que de musiciens qui en joue: c’est avant tout la musique de Django, elle-même fruit d’une fusion entre musique traditionnelle des Tziganes, jazz américain, musette… Sans parler de Debussy et de tant d’autres qui ont nourri la sensibilité de ce pionnier …
Belzaii apporte à ce genre musical une multitude d’influences : bossa, klezmer, baroque, modale, musette, be-bop, ainsi qu’un goût prononcé pour la transe musicale, pour créer à son tour sa propre musique, et continuer de faire grandir l’héritage de Django.
 Olivier Tassëel –Guitare solo
-Cédric Meunier – Saxophone,
-Anthony Gutierrez – Contrebasse
-Nicolas Gavotto – Guitare Rythmique

Andreas Schaerer. Une voix majeure du jazz européen
Théâtre de Verdure à 21h00
-Andreas Schaerer – Voix
-Lucas Nigli – Batterie
-Kalle Kalima – Guitare électrique
-Luciano Biondini – Accordéon
Comme beaucoup de musiciens de jazz, je suis intéressé par toutes les facettes de mon instrument. Mon instrument, c’est ma voix !
Personnalité généreuse, entière et haute en couleur, Andreas Schaerer multiplie depuis les disques et les collaborations à un rythme soutenu. Rencontre avec un musicien sans frontières, ni stylistiques ni géographiques.
Ceux qui l’ont découvert lors de la dernière édition du Festival aux côtés de ses amis Émile Parisien, Vincent Peirani, Bojan Z et Michel Portal ne sont pas près d’oublier ce chanteur-camaléon ne reculant devant aucune acrobatie vocale.
Venu de Suisse allémanique, Andreas Schaerer, tel un Bobby McFerrin des alpages, est capable de tout : beatboxing, bruissements divers, imitation d’instruments, envolées dans l’extrême aigu ou plongeons dans les graves… rien n’arrête ce showman consommé, dans de folles performances où l’humour le dispute à la poésie.
Le voici de retour sur la scène de Jazz à Ramatuelle, cette fois avec son propre projet « A Novel of Anomaly ».
Soit un groupe résolument europoéen réunissant son compatriote Lucas Nigli à la batterie, le Finlandais Kalle Kalima à la guitare électrique et l’Italien Luciano Biondini à l’accordéon, pour un cocktail détonnant au carrefour d’influences et de folklores pluriels.

Lundi 19 Août
Festival Off
Olivier Pinto Septet Jardins du Théâtre à 18h30
Une musique énergique et sensible
Mû par sa passion toute particulière du hard-bop, Olivier Pinto, jeune contrebassiste marseillais de talent, donne vie à une formation rare et originale, un septet dont il utilise toutes les ressources pour proposer une relecture esthétique du jazz de cette période. Les arrangements originaux et compositions qu’il écrit pour cette formation emmènent l’auditeur à la rencontre de mélodies insoupçonnées et subtiles, mises en valeur par l’osmose et l’énergie de l’ensemble et la musicalité de chacun de ses membres.
Passant du traditionnel quintet emblématique du Hard-Bop à une formation étoffée de quatre soufflants, de nouvelles couleurs musicales apparaissent et le voyage sonore proposé par le Septet peut dès lors commencer…
-Olivier Pinto –Contrebasse
-Dimitri Alexaline – Trompette
-Gerard Murphy – Saxophone,
-Jean Charles Parisi – Saxophone ténor
-Romain Morello – Trombone
-Jérôme Mathevon – Piano
-Raphaël Sonntag – Batterie

Michael Wollny. Un monde poétique, élégant et rythmé
Théâtre de Verdure à 21h00
Considéré comme le chef de file de la jeune scène allemande de jazz, inventeur de musique, penseur non conventionnel et figure populaire.
Michaël Wollny nous invite dans son monde poétique élégant et rythmé :impossible de résister.
Après son concert triomphal en 2017, on s’était juré de le faire revenir à Ramatuelle.
Revoici donc Michael Wollny, véritable star dans son Allemagne natale où il est unanimement salué comme l’un des musiciens phares de sa génération.
La quarantaine à peine entamée, ce pianiste à l’allure toujours aussi juvénile cultive un univers éminemment personnel, où le jazz s’enrichit de tout un imaginaire musical, littéraire et cinématographique, de Robert Schumann à David Lynch en passant par Björk et les contes des frères Grimm ! Entre ballades intimistes et débauche d’énergie, harmonies romantiques et grooves hypnotiques, ses prestations en trio entraînent l’auditeur dans un voyage où tout peut arriver, surtout l’inattendu. Si vous y étiez il ya deux ans, vous savez déjà à quoi vous en tenir ; sinon, c’est l’occasion ou jamais de découvrir un artiste incontournable de la scène européenne.
Michael Wollny est un pianiste de jazz au succès international, personne ne joue du piano comme lui.
Sa marque de fabrique: l’imprévisible, la quête de ce qui n’a jamais été entendu auparavant, le courage de se consacrer à l’instant présent, de rendre l’évident imprévu évident. Son désir de continuer à se réinventer, à la fois en termes de son et de composition; c’est ce qui fait de lui un «maître pianiste accompli» (FAZ) et «la plus grande personnalité de musicien (de jazz) que l’Allemagne ait produite depuis Albert Mangelsdorff» (Hamburger Abendblatt).
Wollny se sent chez lui dans de nombreux formats: solo, en duo avec des musiciens comme Heinz Sauer, Vincent Peirani, Tamar Halperin ou Konstantin Gropper, avec le trio Michael Wollny, le quatuor «Out Of Land» et de nombreuses autres collaborations avec des musiciens de tous genres des directions musicales telles que Nils Landgren, Émile Parisien, le Wind Ensemble norvégien, Marius Neset, Leafcutter John ou Joachim Kühn.
Depuis le premier album « Call it [em] », le trio de pianos est un format constant dans l’univers musical de Michael Wollny. Depuis le début jusqu’à la présentation du Trio-partenaire en crime de Wollny: le batteur Eric Schaefer, avec qui il a passé près de deux décennies à jouer, improviser et composer. La grande percée du trio a eu lieu en 2014 avec la sortie de l’album « Weltentraum ». Un véritable « changeur de jeu » qui mélange de manière fascinante les genres, les époques et les styles de jeu. De Coldplay à Messiaen en passant par Schubert, de Monk à Evans.
Depuis 2015, le bassiste suisse Christian Weber est un membre régulier du trio et contribue à un éventail d’expressions aussi varié que ses collègues musiciens – du jeu d’arc classique à la liberté d’expression et aux grooves profonds.

Mardi 20 Août 2019
Festival Off
Jean-Marie Carniel – Olivier Chaussade Quartet
Jardins du Théâtre à 18h30
Une musique originale, élégante où se mêlent des compositions personnelles et une relecture de standards de Jazz.
Un quartet pour une musique énergique et subtile à la fois, où se mêlent des thèmes de Hard Bop, des standards et des compositions personnelles le tout proposé par des musiciens de renom, de quoi ne pas bouder notre plaisir.
-Olivier Chaussade – Saxophone
-Jean-Marie Carniel – Contrebasse
-Vincent Strazzieri – Piano
-Philippe Mejean – Batterie

Bird with Strings Revisited…Charlie Parker, entre jazz et classique
Théâtre de Verdure à 21h00
Une référence incontournable, une sorte d’idéal esthétique à mi-chemin entre expressivité jazz et rafinement classique
-Bastien Stil – Direction d’Orchestre
-Christophe Dal Sasso – Arrangements
-Youri Bessières, Claire Bucelle, Akemi Fillon, Johan Renard – Violons
-Marie Legendre, Jérémy Pasquier – Altos
-Jean-Philippe Feiss – Violoncelle
-Anne-Cécile Cuniot – Flûte, flûte alto
-Hélène Gueret – Hautbois, cor anglais
-Thomas Savy – Clarinette, clarinette basse
-Baptiste Gemser – Cor
-Cécile Hardouin – Basson
Pierrick Pédron, Thomas de Pourquery, Géraldine Laurent, Olivier Bogé – Saxophones alto
-Thomas Bramerie – Contrebasse
-Ali Jackson – Batterie
Quatre parmi les plus flamboyants saxophonistes français célèbrent le génie de Charlie Parker (1920-1955) en revisitant le répertoire des standards des mythiques enregistrements dits de « Bird With Strings », dans une version spectaculairement réarrangée pour solistes, cordes et bois, au confluent du jazz et du classique.
1949 : Charlie Parker dit « Bird », géant du saxophone alto et inventeur du be-bop, réalise l’un de ses rêves en enregistrant avec un orchestre à cordes sous la houlette du producteur Norman Granz.
Souvent imité, jamais égalé, l’album “Charlie Parker with Strings” demeure une référence incontournable, une sorte d’idéal esthétique à mi-chemin entre expressivité jazz et rafinement classique.
Pour les soixante ans de ce monument, l’occasion était trop belle d’en revisiter le répertoire en compagnie de quelques-unes des voix majeures du saxophone alto actuel, dont plusieurs ne sont d’ailleurs pas inconnues du public de Jazz à Ramtuelle… Une recréation à l’identique ? Que nenni ! Faisant fi de tout passéisme, c’est en arrangeur expert que Christophe Dal Sasso a imaginé de nouveaux atours à ces standards intemporels, respectant l’esprit de l’original davantage que la lettre. Une musique lyrique, rêveuse, soyeuse, à vous faire fondre de plaisir !
« Bird with Strings » (1949) de Charlie Parker est une rencontre unique entre le monde du jazz et du classique. Quelques-uns des meilleurs saxophonistes de notre temps revisitent ce répertoire.
Pour le jeune producteur Norman Granz, la signature de Charlie Parker sur le label Mercury fut un vrai coup. Le saxophoniste réfléchissait depuis quelques années à l’opportunité d’enregistrer de la musique en dehors de son habituel quintet. Le projet Charlie Parker with Strings était ainsi pour lui un vieux rêve qu’il concrétisa en 1949. Avec un hautbois, quelques violons, un alto, un violoncelle, une harpe, un piano, une contrebasse et une batterie, il donna une nouvelle sonorité à des classiques des années 1930 comme « Just Friends » ou « April in Paris ».
Jazz à Ramatuelle célèbre cette superbe rencontre en accueillant Géraldine Laurent (Grand Prix de l’Académie Charles Cros 2015), Pierrick Pédron (Prix du disque français décerné par l’Académie du jazz 2013) et Thomas de Pourquery (artiste de l’année aux victoires du jazz 2017) et Olivier Bogé.
Une belle idée de Vincent Bessières, du label Jazz & People, pour célébrer le soixante-dixième anniversaire de la venue de Charlie Parker à Paris, et de ses premiers enregistrements avec cordes à New York.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.