15 au 17 septembre 2023
Le festival de quatuors à cordes en Pays de Fayence aura lieu du 15 au 17 septembre 2023. Il s’inscrit dans le Journées Européennes du Patrimoine (16-17 septembre) d’autant plus parfaitement cette année qu’elles ont pour thème le Patrimoine vivant dont la musique est totalement partie prenante dans sa forme la plus dynamique, le concert. Trois grands quatuors sont invités ainsi qu’une jeune formation qui jouera dans le cadre des concerts en Aparté instaurés depuis 2016 par le directeur artistique, le violoncelliste Frédéric Audibert.
Quatuors invités : Quatuor Diotima, Quatuor Prazak, Quatuor Béla.
Jeune quatuor invité concerts en Aparté – Journées du Patrimoine : quatuor Varen
Le festival s’ouvre le vendredi 15 septembre, à Callian, avec le quatuor Diotima dont la réputation n’est plus à faire tant il projette une lumière nouvelle sur les grandes œuvres romantiques et modernes. Le quatuor propose un programme varié comme il en a le secret. Ouverture du concert avec le quatuor n°1 de Janacek une oeuvre de jeunesse dont le compositeur était assez fier car il estimait être arrivé à concilier sa maitrise de l’écriture classique avec ses options romantiques très personnelles. Le quatuor pro- posera ensuite Brains, quatuor n°2 de la compositrice Misato Michizuki. Une oeuvre créée en 2017, troisième partie d’un corpus de quatre oeuvres inspirées par les mystères du cerveau humain. La deuxième partie du concert est consacrée au quatuor n°15 en la mineur, op.132 de Ludwig van Beethoven qui a une place de choix dans la création du compositeur et dans le coeur du public. C’est une oeuvre de l’aboutissement, de la générosité et de l’éternité de la parole musicale.
Le samedi 17 septembre, à Mons, le quatuor Prazak retrouve son public. Sa nouvelle formation fait part égale aux musiciens et aux musiciennes et son programme est, comme toujours, original. Il propose les Variations pour quatuor de Rimsky Korsakov et le très magnétique quatuor à cordes n°1 de Darius Milhaud. En deuxième partie de concert, le sublime et éternel Quintette à cordes avec deux violoncelles en do majeur, D956 de Franz Schubert pour lequel la formation sera rejointe par le violoncelliste Frédéric Audibert. Cette oeuvre parmi les plus marquantes et les plus belles du répertoire de la musique de chambre ne lasse jamais ni les interprètes ni le public qui la plébiscitent régulièrement. C’est la dernière oeuvre du compositeur Franz Schubert mais elle a été publiée après sa mort. Johannes Brahms a été le premier à l’admirer. Schubert a choisi d’écrire en clé de do majeur pour rendre hommage à Mozart et Beethoven qui ont tous deux écrit un quintette à cordes dans cette tonalité mais avec un doublement à l’alto et non au violoncelle comme cela était pratiqué plus couramment.
Le festival se clôture avec le quatuor Béla qui offre un très intéressant et très riche programme pour lequel il a obtenu le soutien de la Sacem : quatuor à cordes n°4 «Lever de Soleil» de Haydn , quatuor en mi mineur de Gabriel Fauré et quatuor n°1 de Ligeti, dont on commémore les dix ans de la mort. C’est au cours de ce concert qui promet de très grands moments que le sextuor à cordes op. 115 de Florentine Mulsant, commande du festival sera créé. Depuis quelques années, le festival participe activement à la création des musiques d’aujourd’hui par le biais de commandes aux compositrices et aux compositeurs. Pour cette oeuvre, le festival a également reçu le soutien de la Sacem. Ce n’est pas la première collaboration avec Florentine Mulsant qui avait com- posé une miniature pour fêter les 30 ans du festival en 2018. L’idée ambitieuse d’une commande d’un sextuor à cordes est née d’une discussion passionnée entre la compositrice et le violoncelliste Frédéric Audibert autour des formes amples de la musique de chambre. Six musiciens c’est en effet un petit orchestre à cordes , un format intéressant pour développer un grand nombre d’idées musicales. Malgré les difficultés financières du festival, cet engagement signé en 2022 a été tenu et nous en sommes vraiment heureux.
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, le festival partage la scène avec les acteurs de la vie patrimoniale du Pays de Fayence. Un quatuor composé de jeunes interprètes, le quatuor Varen jouera par deux fois, les samedi et dimanche en fin de matinée. Ces concerts sont ouverts aussi bien aux personnes qui suivent les visites du patrimoine qu’à tous les publics désireux d’ouvrir leurs horizons musicaux. L’entrée est totalement libre et les familles attendues et souhaitées.
Cette 35ème édition est réduite en nombre de concerts en raison de difficultés financières importantes, mais le festival a tenu néammoins à tenir ses engagements auprès des musiciens autant qu’il a pu le faire sans mettre en péril la structure qui porte le festival depuis 2016. Ces difficultés remettent en question l’avenir de l’un des plus anciens festivals de musique en France consacré à la forme du quatuor, mais rien n’est encore totalement perdu. Dans un premier temps, nous allons lancer un appel aux dons afin d’équilibrer les comptes de l’association qui en a la charge. Dans un second temps, nous ferons le point avec nos partenaires pour parler de son avenir. Les quatuors font raisonner le patrimoine immatériel sur les territoires en offrant un accès facilité aux différents publics et sont force d’attraction pour le tourisme culturel attirant selon les éditions plus de 1200 personnes sur trois jours (concerts payants et gratuits). Ils espèrent poursuivre leur chemin de musique et continuer à séduire les amoureux de la musique.
Créé par le Comité départemental du Tourisme, le Festival de quatuors à cordes en pays de Fayence en est à sa 35 édition. L’aventure débutait avec les quatuors Fine Arts, Man- fred, Kocian, Ysaÿe, Giovane Quartetto Italiano et Orlando. Tous ne sont plus en en activité aujourd’hui excepté les Fine Arts qui ont joué lors de la 29ème édition du festival. Le festival est depuis un événement incontournable dans le domaine de la musique de chambre en Europe. Le Conseil départemental du Var, fon- dateur du festival, demeure un soutien indéfectible. Le festival reçoit aussi le soutien de la région Sud et de la Direction des affaires culturelles Provence Alpes Côte d’Azur.
Depuis sa création, plus de quatre-vingt dix quatuors ont été invités, plus de deux cents œuvres ont été interprétées et plus de soixante-dix compositeurs célébrés. Sa direction artistique a été confiée en 2016 au violoncelliste Frédéric Audibert, violon- celle solo de la Chambre Philharmonique-Emmanuel Krivine et du festival international de Dresde, avec pour mission de favo- riser l’ouverture à différents publics en particulier le public de proximité, tout en maintenant la grande tradition du quatuor et de son école d’excellence ainsi que sa vocation première d’évé- nement touristique de dimension internationale.
Le festival a pris désormais ses quartiers au mois de septembre. Période propice pour partir à la découverte du Pays de Fayence et profiter des multiples activités proposées par les différents villages.
Les grands quatuor internationaux jouent dans les églises, éléments notables du patrimoine architectural provençal dont certaines sont inscrites à l’Inventaire et au Patrimoine des Monuments historiques.
Toutes les églises ont de belles acoustiques, mais la plus fa- meuse de l’avis de tous les musiciens qui y ont joué, est l’église de Mons, fière de ses six retables de style baroque remontant au XVème siècle.
Tout au long de son séjour, le public découvre les villages perchés et leurs points de vue imprenables sur la nature.
Au loin, ils aperçoivent le lac de Saint-Cassien et plus loin en- core, les îles de Lérins au large de la baie de Cannes.
En marge de concerts exceptionnels, le public découvre donc, un ensemble architectural remarquable et un site naturel pré- servé, trés apprécié par le couturier Christian Dior qui a séjourné en Pays de Fayence durant la seconde guerre mondiale. À la suite de quoi, dans les années 1950, il y a acheté le château de la Colle Noire sur la commune de Montauroux qu’il a fait rénover par l’architecte André Svetchine.
Au moment de l’achat de La Colle Noire, la chapelle Saint- Barthélémy à Montauroux faisait partie du domaine, Dior l’a restituée à la commune aussitôt. Classée aux Monuments his- toriques, elle est magnifiquement décorée de bois peint et accueille des concerts toute l’année.
Appel aux dons.
Une brusque rupture de subvention met en péril l’organisation du festival Cello Fan et de ses autres activités en 2024. Aidez-nous !
Pour ceux qui ne veulent pas passer par la plate-forme Ulule, ils peuvent demander un rib à l’adresse : festivalcellofan@orange.com
https://fr.ulule.com/sauvez-les-quatre-saisons-du-festival-cello-fan/
Plus la somme sera conséquente, moins les projets 2024 seront affectés.
Vendredi 15 septembre ÉGLISE de Callian à 20h30
Quatuor Diotima JANACEK – MOCHIZUKI – BEETHOVEN
Yun-Peng Zhao – violon Léo Marillier – violon Franck Chevalier – alto Pierre Morlet – violoncelle
Leos Janacek (1854-1928) : Quatuor à cordes n° 1, Sonate à Kreutzer
Misato Mochizuki (1969-): Brains (2017), quatuor à cordes n°2
Ludwig van Beethoven (1778-1826) : Quatuor n.15 op.132
Quatuor à cordes n° 1, Sonate à Kreutzer
Il s’agit de la deuxième oeuvre de Janacek inspirée par le roman de Tolstoï. La première, un trio avec piano, écrite en 1908 et créée en 1909, a disparu. Ce quatuor, com- mande du Quatuor de Bohême en 1923, est d’une grande intensité dramatique et comprend 4 mouvements qui sont autant d’actes de la tragédie. Créé à Prague, Mozar- teum, le 14 octobre 1924 par les commanditaires. Pre- mière édition chez J. Suk en 1925. Edition critique et commentée par Milan Skampa chez Supraphon en 1982.
Ludwig van Beethoven – Quatuor n.15 op.132
Bien antérieur au quatorzième, ce quinzième quatuor (opus 132 en la mineur), terminé en août 1825, aurait pu être le treizième puisqu’il fut esquissé dès 1823, alors que Beethoven travaillait à son douzième quatuor. « C’est une de mes œuvres les plus dignes de mon nom », dit le compositeur de cet autre chef-d’œuvre tardif qui, une fois n’est pas coutume, connut un grand succès lors de sa première exécution. « Ses cinq mouvements an- noncent le principe de la grande forme « en arche » chère, Brains quatuor n°2
Le cycle Brains est « basé sur les recherches récentes concernant le fonctionnement du cerveau ». La pièce Brains créé au festival Présence en février 2017 par le qua- tuor Diotima en est le premier épisode. Cette pièce met en parallèle le fonctionnement du cerveau humain et celui de l’organe tétramorphe qu’est le quatuor à cordes, couplage et découplage des centres nerveux et des voix musicales, circulation de l’information de l’un à l’autre. « La pièce s’inspire également de l’interprétation de la genèse du monde telle qu’abordée dans les livres anciens japonais, où la première divinité créée une deuxième entité, pensée comme alter ego », poursuit la musicienne ; « c’est à partir de l’harmonie de ces deux êtres que naîtront les nombreux esprits liés à la cosmologie japonaise »
Le cycle comprend trois autres épisodes Boids (Berkeley, janvier 2019), Boids again (Osaka, février 2021) et enfin In-side (2020).
Samedi 16 septembre ÉGLISE SAINT-PAUL-en-FORÊT 11h00
EN APARTE Journées du Patrimoine
Quatuor jeunes interprètes
Quatuor Varen DEBUSSY – SCHUMANN
Un verre est offert par la mairie à la fin du concert
Scènes ouvertes aux jeunes quatuors en début de carrière, en fin d’étude ou aux étudiants en cursus musique de chambre dans les conservatoires de région ou supérieurs et les conservatoires supérieurs étrangers.
Les concerts en Aparté sont intégrés dans les visites des Journées du Patrimoine en association avec les associations de défense du patrimoine et les mairies. Ils sont pensés pour une ouverture large du festival et des concerts sur les différents publics. À cette occasion, ces concerts en entrée libre touchent les familles en raison de leur format plus souple. Ils sont aussi l’oc- casion d’ouvrir la scène à de très jeunes quatuors déjà aguerris mais encore en formation.
Quatuor VAREN
Jean-Baptiste Iachemet et Elliot Pagès, violon, David Heusler, alto et Adèle Quartier de Andrade, violoncelle
Fondé en 2017 par quatre étudiants réunis autour de leur passion pour la musique de chambre, le Quatuor Varen a commencé sa formation au conservatoire de Toulouse dans la classe de Philippe Lecoq. Ils bénéficient ensuite des conseils du Quatuor Debussy, de Xavier Gagne- pain, puis de Luc-Marie Aguera, Yovan Markovitch et Guillaume Sutre. Ils se produisent dans divers festivals et à plusieurs reprises sur la scène toulousaine et parisienne : aux Abat- toirs dans le cadre de la Saison Bleue, au sein du Festival Toulouse en Musique, mais égale- ment dans le cadre du Festival des Cordes en Ballade et de Musique à Flaine. Le Quatuor Va- ren a eu la chance d’être l’ensemble lauréat 2023 de la Bourse de la Fondation Véronique Daverio. Ils étudient actuellement dans la classe de Luc-Marie Aguera au conservatoire de Paris.
PROGRAMME
Robert Schumann (1810 -1856) : Quatuor à cordes en la Majeur op.41 n°3 Claude Debussy (1862 -1918) : Quatuor à cordes en sol mineur
Samedi 16 septembre ÉGLISE de MONS 17h00
Quatuor Prazak Frédéric Audibert, violoncelle SCHUBERT- KORSAKOV- MILHAUD
Jana Vonášková – violon, Marie Magdalena Fuxová – violon, Josef Klusof – alto, Pavel Jonáš Krejčí – violoncelle
Nicolaï Rimski Korsakov (1844 – 1908) : Choral et variations et Fugue «Im Kloster» pour quatuor à cordes (1885)
Darius Milhaud (1892 – 1974) : Quatuor à cordes n°1, op.5
Franz Schubert (1797 – 1828) : Quintette à cordes avec deux violoncelles en dot majeur, D956
Quatuor n°1, op.5
Milhaud a écrit énormément de musique de chambre. En son centre se trouvent les 18 quatuors à cordes écrits entre 1912 et 1950, une œuvre toujours captivante et bien trop méconnue. Dans ces œuvres, l’évolution stylistique de Milhaud peut être clairement discernée, du premier quatuor romantique, dans un langage rappelant Vau- ghan Williams, aux textures relativement complexes des œuvres ultérieures. Le quatuor à cordes n°1 est dédié au peintre Paul Cézanne, il est composé en Provence en 1912. Il est composé de trois mouvements.
Quintette à cordes avec deux violoncelles en do majeur, D956
Pour beaucoup, il s’agit là d’un sommet absolu de la mu- sique de chambre de Schubert. « Œuvre grandiose et pro- fonde en sa forme pleinement maîtrisée, si « orchestrale » qu’elle paraît ne plus appartenir au genre de la musique de chambre, le quintette en ut majeur semble une quintessence du premier Romantisme musical. »89 Composé au cours du dernier été de Schubert, juste après sa grande sympho- nie en ut majeur, ce quintettese singularise par le choix d’une formation instrumentale comportant deux violon- celles. « On voit sans peine pourquoi Schubert a choisi un second violoncelle pour former son quintette : il renforce l’un ou l’autre des deux couples d’instruments et leur sert d’intermédiaire. Il a un rôle complètement indépendant du premier violoncelle ; tantôt il joue à l’unisson avec lui, et Schubert obtient une sonorité vibrante, pleine d’une sombre grandeur, tantôt il contrepointe le premier violon- celle et les autres instruments. Enfin, par la couleur et par l’ampleur de sa voix, il accentue l’atmosphère romantique et troublante de l’œuvre. (in musicologie.org C. Rusquet)
Choral et variations et Fugue «Im Kloster» pour quatuor à cordes (1885)
Compositeur russe, membre du Groupe des Cinq, Rims- ky-Korsakov est l’un de ces musiciens qui s’attache à créer un univers musical authentiquement russe. Son œuvre, empruntant le plus souvent au folklore, est célèbre pour sa verve descriptive, le chatoiement des couleurs, des timbres et des mélodies, et son orchestration brillante et colorée. Il joua également un rôle important en exerçant comme pro- fesseur et compta Prokofiev et Stravinsky parmi ses élèves.
Dimanche 17 septembre CHAPELLE NOTRE DAME BAGNOLS-EN-FORET 11h00
EN APARTE Journées du Patrimoine Quatuor Jeunes interprètes
Quatuor Varen DEBUSSY- SCHUMANN
Scènes ouvertes aux jeunes quatuors en début de carrière, en fin d’étude ou aux étudiants en cursus musique de chambre dans les conservatoires de région ou supérieurs et les conservatoires supérieurs étrangers.
Les concerts en Aparté sont intégrés dans les visites des Journées du Patrimoine en association avec les associations de défense du patrimoine et les mairies. Ils sont pensés pour une ouver- ture large du festival et des concerts sur les différents publics. A cette occasion, ces concerts en entrée libre touchent les familles en raison de leur format plus souple. Ils sont aussi l’oc- casion d’ouvrir la scène à de très jeunes quatuors déjà aguerris mais encore en formation.
Quatuor VAREN
Jean-Baptiste Iachemet et Elliot Pagès, violon, David Heusler, alto et Adèle Quartier de Andrade, violoncelle
Fondé en 2017 par quatre étudiants réunis autour de leur passion pour la musique de chambre, le Quatuor Varen a commencé sa formation au conservatoire de Toulouse dans la classe de Philippe Lecoq. Ils bénéficient ensuite des conseils du Quatuor Debussy, de Xavier Gagne- pain, puis de Luc-Marie Aguera, Yovan Markovitch et Guillaume Sutre. Ils se produisent dans divers festivals et à plusieurs reprises sur la scène toulousaine et parisienne : aux Abat- toirs dans le cadre de la Saison Bleue, au sein du Festival Toulouse en Musique, mais égale- ment dans le cadre du Festival des Cordes en Ballade et de Musique à Flaine. Le Quatuor Va- ren a eu la chance d’être l’ensemble lauréat 2023 de la Bourse de la Fondation Véronique Daverio. Ils étudient actuellement dans la classe de Luc-Marie Aguera au conservatoire de Paris.
PROGRAMME
Robert Schumann (1810 -1856) : Quatuor à cordes en la Majeur op.41 n°3 Claude Debussy (1862 -1918) : Quatuor à cordes en sol mineur
Dimanche 17 septembre ÉGLISE de MONS 16h00
Quatuor Béla Frédéric Audibert, violoncelle Marie-Anne Hovasse, alto
Julien Dieudegard – violon Frédéric Aurier – violon Paul-Julian Quillier – alto Luc Dedreuil – violoncelle Marie-Anne Hovasse – alto Frédéric Audibert – violoncelle G. Ligeti (1923 – 2006) : Quatuors n°1 «Métamorphoses Nocturnes»
Florentine Mulsant ( 1962 – ) : sextuor à cordes, op115
Le quatuor Béla a enregistré un très beau disque consacré à Ligeti. Compositeur que le quatuor a joué plusieurs fois au festival. Cette année, le contexte s’y prête d’autant mieux que l’on commémore le centième anniversaire de la naissance du compositeur autrichien né le 28 mai 1923.
Quatuor en mi mineur opus 121
Le Quatuor à cordes en mi mineur opus 121 est l’ultime opus de Gabriel Fauré. Composé de septembre 1923 à septembre 1924 à Annecy et Divonne et dédié à Camille Bellaigue, il est créé le 12 juin 1925 au Conservatoire de Paris avec Jacques Thibaud, Robert Krettly au violon, Maurice Vieux à l’alto, André Hekking au violoncelle. Sur les raisons pour lesquelles Fauré attendit le crépuscule de sa vie pour composer un quatuor, il confie à sa femme: « c’est un genre que Beethoven a particulièrement illus- tré, ce qui fait que tous ceux qui ne sont pas Beethoven en ont la frousse… alors tu peux penser si j’ai peur à mon tour. Je n’en ai parlé à personne ».
Quatuor «Lever de Soleil», op.76 n°4
Ce quatuor dit «Lever de soleil» doit son nom à la mélodie qui inaugure l’oeuvre : elle évoque ce moment privilégié où la lu mière s’affirme et rayonne débutant une nouvelle journée, for- cément joyeuse et inoubliable, si l’on en croit l’accélération scin- tillante de ce quatuor. Il fait partie d’un groupe de six quatuors (op.76), composés en même temps que «La Création» et dédiés au comte Joseph Erdödy, dont on a perdu les autographes. Cet ensemble, caractérisé par la perfection, l’assurance et l’innova- tion, constitue, avec l’op.20, la plus prestigieuse série des qua- tuors de Haydn.
Quatuors n°1 «Métamorphoses Nocturnes»
Avec ce premier Quatuor à cordes, György Ligeti s’inscrit dans la filiation du père spirituel de la musique classique hongroise du XXème siècle, Béla Bartók. Intitulée Métamorphoses Noc- turnes, l’œuvre de Ligeti s’inspire de l’écriture en variations et du climat crépusculaire des compositions de son aîné. À l’allegro grazioso (annoté presto) succède un andante tranquillo, puis un allegretto un poco giovale et un subito allegro con moto. Com- posée trois ans avant l’insurrection de Budapest, la partition du Quatuor est emplie de l’influence bartókienne. Pourtant, le Quatuor à cordes n°1 n’est pas toléré par la République popu- laire de Hongrie, très sévère sur l’innovation artistique.
BEETHOVEN – LIGETI – MULSANT – MOZART
Les musiciens du festival donnent des à l’École la semaine du festival ou répétitions publiques ou des Concerts dans l’année
Informations pratiques : La billetterie du festival est ouverte sur le site : www.quatuors-fayence.com.
Réservation et renseignement par téléphone : 06 08 94 23 13 .
Tarifs
Plein tarif :20€
Tarif réduit :10€
Tarif groupe : 15€ (8 personnes mini)
Enfants de moins de 16 ans : gratuit pour tous les concerts
* Tarifs réduits : Étudiants (17 à 26 ans), personnes à mobilité réduite, demandeurs d’emploi, RSA. Tarif applicable sur présentation d’un justificatif à l’entrée des concerts. Les personnes démunies de ces docu- ments s’acquitteront de la somme correspondant au plein tarif à l’entrée des concerts.
Concerts en Aparté – Journée du Patrimoine : Entrée libre
Saint-Paul-en-Forêt
Église : 11h00
Bagnols-en-Forêt
Chapelle Notre-Dame: 11h00
Billetterie
Ouvertures des réservations en ligne dès le 1er juillet
Sur internet : www.quatuors-fayence.com www.weezewent.com
Réservation
Mail : quatuors.paysdefayence4@orange.fr Bureau du festival : 06 09 94 23 13
Plateformes de covoiturage https://www.blablacar.fr/trajets/fayence/
Réserver un hébergement : https://www.paysdefayence.com/preparer-mon-se- jour/reserver-un-hebergement/
