Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, l’ Hôpital Sainte-Musse a proposé aux visiteurs, des jeux, des informations, des consultations et du dépistage.
Dans les années 85/90, on baissait la voix pour parler du virus de l’immunodéficience humaine. Les patients qui rentraient dans le service d’infectiologie de l’hôpital Chalucet– aujourd’hui remplacé par la médiathèque – savaient que leur chance de survie était réduite, malgré l’investissement d’une équipe de soignants particulièrement engagés dans ce combat, et dirigée par le Dr Alain Lafeuillade. Beaucoup d’entre eux étaient jeunes et isolés, rejetés en raison de leur homosexualité. Les traitements étaient lourds, l’espoir réduit.
On mesure aujourd’hui les progrès accomplis, par la recherche et le partage d’informations. On peut seulement regretter que les campagnes en faveur du préservatif n’arrivent pas à convaincre les jeunes…
Aller au CeGIDD
Cette journée qui a mobilisé beaucoup de blouses blanches, mais aussi des étudiants de l’IFPVPS aura permis aux visiteurs de s’informer sur les aides qui existent à proximité, comme le CeGIDD, Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic ( 04 94 14 50 56), les nouveaux traitements,
comme la PREP (prophylaxie pré-exposition), accessible à toute personne séronégative, prescrite par un médecin et délivrée gratuitement. La PREP protège du VIH mais pas des autres infections sexuellement transmissibles. Enfin, des stands de TROD – des tests rapides – et des jeux, dont une marelle utilisée par des adultes…
Un camping –car réservé au dépistage du personnel soignant était également prévu. Car le seul moyen de savoir si on est porteur du VIH est de se faire dépister. Quant au Sida il apparaît
lorsque le VIH a détruit toutes les défenses du corps humain, et que les maladies dites « opportunistes » attaquent l’organisme.
Alors, certes, les traitements ne guérissent pas mais ils sont efficaces, empêchent de transmettre le virus à ses partenaires…
N.F