Polypose naso-sinusienne : plus d’un million de personnes sont touchées, en France
Cette maladie – peu connue – a un fort impact sur la vie quotidienne.
Le stand d’information installé récemment dans le hall de l’hôpital Sainte Musse, à Toulon, s’est révélé fort utile, car cette maladie n’est pas « banale »…Cette rhino-sinusite chronique est caractérisée par une inflammation des muqueuses du nez et des sinus, avec apparition de polypes nasaux. Les polypes sont de petites excroissances – anormales – de la muqueuse du nez. Ils provoquent,
en premier lieu, une congestion nasale, des sécrétions qui peuvent passer par le pharynx, des troubles de l’odorat, qui peuvent aller jusqu’à l’anosmie, ou perte totale de l’odorat.
On s’en doute, ces troubles ont un fort impact sur la vie quotidienne, entraînant des troubles du sommeil, de la fatigue, une baisse du moral…
Un diagnostic nécessaire
Le diagnostic de la polypose naso-sinusienne, repose sur un examen clinique, avec interrogatoire et endoscopie nasale. Le traitement de fond, pris tous les jours, permet une amélioration des symptômes :
lavage de nez par sérum physiologique et prise de corticoïdes par voie nasale.
L’évolution de la sévérité de la PNS doit être faite par un professionnel de santé, qui peut alors envisager des traitements spécifiques, comme la chirurgie, avec élargissement des sinus, ou
microchirurgie endoscopique, pour permettre l’ablation des polypes. On peut avoir enfin recours à la biothérapie, administrée par voie injectable.
Enfin, les facteurs aggravants sont bien connus : le tabac, l’alcool,la pollution…
N.F
