Plus de 4 millions de personnes diabétiques en France

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Sédentarité, grignotage, mauvaise alimentation, obésité : les facteurs bien connus du diabète.

La Journée nationale du diabète s’est déroulée samedi, au CHITS, dans la salle des conférences de l’hôpital Sainte-Musse, à Toulon. De nombreux intervenants se
sont succédés dés 8 h30, en présence d’un public familial, car les adultes ne sont pas les seuls concernés. Les enfants et les adolescents sont également touchés, avec une incidence en augmentation de 4% par an…

Information et vigilance
Dés l’entrée, les visiteurs se pressaient devant le stand où étaient regroupées les informations pratiques sur les traitements et les avancées scientifiques.
Le diabète de type 1 se développe le plus souvent pendant l’enfance et l’adolescence, et il peut être héréditaire. Le pancréas ne produit plus d’insuline, la seule hormone qui permette de faire baisser le taux de sucre dans le sang. Les symptômes cliniques
habituels se traduisent par une soif importante, une envie fréquente d’uriner et un amaigrissement inexpliqué°.
Le diabète de type 2 survient à l’âge adulte et souvent chez des personnes en surpoids. L’hérédité, l’obésité, la sédentarité et les (mauvaises) habitudes alimentaires sont à l’origine d’un diabète « silencieux » qui peut passer longtemps inaperçu. Il représente
90 % des cas.
Pour le diabète de type 1, le traitement consiste à apporter l’insuline que le pancréas ne produit plus. Pour le diabète de type 2, les mesures diététiques sont indispensables, ainsi que le contrôle du cholestérol, la consommation de tabac, sans
oublier l’activité physique.

Dans tous les cas, la vigilance s’impose car des « accidents de parcours » sont fréquents, comme l’hypoglycémie, quand le taux de sucre dans le sang est insuffisant, avec des malaises qui peuvent aller jusqu’à la perte de connaissance, ou l’hyperglycémie, qui doit être prise en charge par un médecin.
Vivre avec un diabète, c’est adapter son alimentation, pratiquer un exercice physique quotidien et, surtout, considérer que l’autosurveillance glycémique est indispensable.

Après tous ces conseils pratiques, le public a pu suivre les exposés sur la douleur, le sport, les voyages, le parcours scolaire des adolescents, avant de partager un buffet, en conclusion d’une matinée instructive.

N. F
°Informations SANOFI

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