Ordures !… Voilà un mot qui, à lui seul, est devenu une bien vilaine insulte. Aussi devrait-on avoir plus d’égards à l’endroit de ceux qui en font blanchissage ! Comme vous le verrez par ailleurs, la Cour Régional des Comptes (CRC) vient de déposer des conclusions dans lesquelles elle se montre très dure vis-à-vis d’un « opérateur historique » en matière de nettoyage… Pizzorno !
Que lui reproche-t-on ? D’avoir notamment trop perçu sur certains marchés et d’avoir omis de rembourser quelques millions d’euros alors qu’il était aux prises avec la justice pour avoir déversé, durant 5 ans, des ordures sur un site qui n’était pas prévu à cet effet. Mais Pizzorno a convaincu de sa bonne foi le Syndicat mixte de développement durable de l’Est Var pour la valorisation des déchets ménagers à qui il devait cet argent. Ce qui n’a pas empêché ledit syndicat de se colleter le nettoyage en lieu et place de Pizzorno. Et pour preuve de son indéfectible attachement, il lui a attribué un nouveau marché… « dans des conditions discutables » pour la CRC. Le contrôle de légalité de la Préfecture du Var n’a, semble-t-il rien relevé d’anormal.
Comme disait l’empereur Vespasien: « l’argent n’a pas d’odeur ». Mais il arrive que la morale sente un peu fort !
José Lenzini