Avec l’aide d’un avocat et conjointement avec la mairie d’EVENOS et d’autres associations (Stop LGV Sanary, Enterrons la LGV(Aubagne) et Stop Nuisances Cuers, et la Confédération paysanne du Var), le Collectif Stop LGV Sud Sainte Baume a déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris, demandant l’annulation de la décision de la CNDP, de ne pas organiser un nouveau débat public, argumentant que la concertation s’était parfaitement déroulée.
La SNCF Réseaux avait déposé une saisine auprès de la Commission, en indiquant en gras:
« ……Dans ces conditions, la mise en place d’un nouveau débat public entraînerait une mobilisation des opposants au projet défendeurs d’intérêts locaux, voire particuliers, au détriment de l’intérêt général. De plus, cela prolongerait d’autant la période d’incertitude quant au tracé, avec un gel des projets sur les territoires et le maintien d’une partie de la population dans une situation anxiogène. »
Quel est l’intérêt général dans ce projet, qui ne servira qu’à 10% des utilisateurs de TGV, au détriment des voyageurs qui prennent quotidiennement les TER? Alors que la rénovation des lignes actuelles et l’achat de nouvelles rames serviraient à l’ensemble de la population en 2016 et non pas en 2030.
Pour tenter de comprendre nous sommes allés à la rencontre du Président du Collectif Stop LGV Sud Sainte Baume Didier Cade. Visiblement à part du mépris de la part des « décideurs », il ne faut rien attendre.