Ce jeudi était la 51 ème édition du Jour de la Terre. Créée en 1970 pour sensibiliser à la protection de l’environnement, cette journée du 22 avril avait été choisie symboliquement, pour la signature des accords de Paris pour le climat en 2016. Pourtant, 5 ans après la Cop21, les retards continuent à s’accumuler dans les mesures à prendre pour lutter contre les dérèglements climatiques et l’effondrement de la biodiversité. Les collectivités territoriales ont entre leurs mains les leviers pour 50 à 70% des solutions pour le climat : elles sont donc un levier essentiel pour protéger et valoriser notre environnement.
Or, que constate-t-on ? En région PACA, depuis 2015, le président Muselier, à grands coups de com’, tente de faire croire que replanter des arbres compense des politiques de bétonisation et de soutien à des projets climaticides. Ce greenwashing est criminel : de Marseille à Nice, des milliers de personnes meurent prématurément de la pollution de l’air chaque année, la biodiversité est menacée à travers la région et que dire de la pollution de la Méditerranée ?! Les effets des dérèglements climatiques touchent de plein fouet notre région, la tempête Alex nous l’a tragiquement rappelé.
Alors, pour ce jour de la Terre, nous voulons des politiques qui limitent l’artificialisation des sols et préservent les terres agricoles
Nous voulons des mobilités douces, et un réseau ferroviaire développé sur tous les territoires.
Nous voulons des politiques de préservation de notre littoral.
Nous voulons des politiques qui protègent les écosystèmes rares et fragiles de nos vallées.
Nous voulons des politiques dignes des habitant-e-s de notre belle région. Agir plus tard, c’est agir trop tard.
JEAN-LAURENT FELIZIA, Tête de liste écologiste pour les élections Régionales
