Non à la fermeture des antennes régionales

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Vouloir faire des économies c’est bien, c’est surtout une belle affiche en politique…

Par ces temps difficiles, que les responsables politiques aiment à ranger dans le tiroir de « La crise », agiter le drapeau de l’économe, du bon gestionnaire devient l’atout principal du bon politicien.
Mais à vouloir trop flatter son électorat, on risque de passer à côté de l’objectif premier d’un élu : servir la cause commune, préserver les services publics, promouvoir l’égalité de traitement.

Si les réseaux associatifs culturels, éducatifs, sportifs ne représentent pas forcément la cible électorale de Monsieur Estrosi, ils sont pour autant des acteurs inconditionnels de la vie varoise.
Et ces réseaux, ont besoin d’être accompagnés, soutenus financièrement, dans leur organisation, leur gestion et devinez par qui? Les pouvoirs publics!

Le rôle des antennes régionales et particulièrement celle du Var n’est pas un gaspillage des deniers publics, ce n’est pas une vitrine de l’institution régionale : c’est un véritable service de proximité!
La proximité c’est se tenir au courant de l’ensemble des évolutions qui traversent un département. C’est écouter les médiateurs sociaux, les éducateurs, les agents de lycée, les commerçants, les industriels, les chefs d’entreprise, tous les citoyens.
Cette notion de proximité est bien évidemment liée à celle de l’écoute et elle va bien sûr, le plus souvent, de pair avec l’humilité, qualité qui parait avoir épargné le nouveau Président de Région ; car il faut qu’un responsable, quel que soit son rang, puisse admettre qu’il ne possède pas la science infuse mais qu’il a besoin d’écouter et de confronter son opinion avec celle de ses concitoyens avant de prendre une décision.
Alors, résistons! Pour que la politique régionale le reste, pour que le Var existe.   »

Cécile MUSCHOTTI

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