Mozart au Salon Dante au Balcon

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Concert « Un salon à Vienne avec Mozart » organisé par le Festival de musique Toulon et sa  Région en partenariat avec le Comité de Toulon et du Var Dante Alighieri  mercredi 30 juin Eglise Saint Paul,20h.

Avec  Lorenzo Coppola – Clarinette d’amour ; Pablo Valetti – 1er violon ; Céline Frisch – pianoforte  et les membres de l’ensemble Café Zimmermann.

Programme :
Wolfgang Amadeus Mozart Quatuor pour piano en sol mineur, K. 478 / Trio dit « des quilles » ou Kegelstatt trio en mi bémol majeur, K. 498 / Quintette pour clarinette en la majeur, K. 581.

Un chef d’œuvre de la musique Le quintette pour clarinette K 581
La clarinette était alors un instrument relativement neuf, inventé il y a moins d’un siècle par Johann Christoph Denner. Mozart semble la découvrir en 1771, date de son premier divertimento pour cet instrument, et l’emploiera à de nombreuses reprises dans ses œuvres symphoniques (Concerto pour clarinette, Cosi Fan tutte.), mais aussi dans sa musique de chambre, dont son fameux « Trio des quilles » et le quintette K 581. Ce dernier inaugure ainsi le répertoire pour clarinette et quatuor à cordes, ouvrant la voie notamment à Carl Maria von Weber et Johannes Brahms (Quintette pour clarinette et cordes). Cela reste cependant la seule pièce de Mozart pour cette formation.

La partition est  dédiée à Anton Stadler, clarinettiste et facteur d’instrument, qui avait notamment étendu le registre de cette dernière vers le grave en créant la « clarinette de basset ». L’étude de la partition montre que le quintette avait été à la base écrit pour cet instrument. L’œuvre a été jouée le 22 décembre 1789 (sûrement pour la première fois) avec Stadler à la clarinette et Mozart à l’alto.

Le sens de l’œuvre
Quatre mouvements pour 35 minutes environ de bonheur. La rencontre avec Anton Stadler, clarinettiste et frère en Maçonnerie va déclencher un coup de foudre pour l’instrument dont la tonalité chaude et envoûtante charme le cœur du compositeur. Mozart aimait le son si expressif de l’instrument. C’est un pur moment d’émerveillement dans un style encore un peu galant mais tout empreint de cette grâce fraternelle du Mozart le plus inspiré. La force et la proximité, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise se sont réunis dans cette partition. Notons la beauté troublante du Larghetto en ré majeur. (Vidéo) Selon la merveilleuse phrase de Sacha Guitry : « Le silence qui suit Mozart, c’est encore du Mozart. »

Un concert à ne pas manquer le mercredi 30 juin à 20h en l’église Saint-Paul – 860 boulevard Michelet – Réservations et informations Tél. 06 34 29 59 33.

https://festivalmusiquetoulon.com/

Jean François Principiano

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