Fruit d’une commande de l’Hôtel des Arts, centre méditerranéen d’art du Département du Var qui a produit pour l’occasion une grande majorité des œuvres présentées, l’exposition Asile de Moussa Sarr invite le public à s’interroger sur les idées reçues, les tensions sociales et le rôle de l’art.
Sujet de ses propres œuvres, Moussa Sarr se met en scène pour dénoncer les stéréotypes, les préjugés raciaux, sociaux, l’exercice du pouvoir et les discriminations qui en découlent, sans oublier la place qu’occupe l’art dans ces rapports.
« Le projet Asile se situe dans la continuité de ma pratique artistique, il prend naissance dans mon atelier comme lieu de refuge où tout m’est permis ou presque, c’est un espace de lâcher prise […] Je me considère comme un « vidéo-fabuliste » et les animaux que j’incarne personnifient chacun à leur manière, des facettes de l’être humain tout en touchant à des problématiques sociales actuelles et à des questionnements relevant du champ de l’art. La question des préjugés est au cœur de ma pratique, elle fait souvent écho à l’actualité avec humour et positionne le spectateur riant et gêné, dans une certaine zone d’inconfort. Dans le projet Asile je représente nos différentes facettes selon le spectre du règne animal. » Moussa Sarr
L’exposition est conduite sous le commissariat de Ricardo Vazquez en étroite collaboration avec l’artiste.
Moussa Sarr est né en 1984 à Ajaccio. Il est diplômé des Beaux-Arts de Toulon et du Fresnoy Studio national des arts contemporains.
L’Hôtel des Arts – Toulon Centre méditerranéen d’art du Département du Var
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vidéos d’Adel Abidin, Alice Anderson, Martial Cherrier, Mihai Grecu/Thibault Gleize, Sanna Knnisto, Yves Netzhammer, Chloé Piene, Miguel Angel Rios
du 14 mai au 19 juin 2016 dans le cadre du festival Photomed
En parallèle, l’Hôtel des Arts et le festival Photomed présente une seconde exposition liée à la figure de l’animal. Animal et Cie, une sélection d’Arte Video Night réalisée sous le commissariat de Jean-Luc Monterosso et Philippe Sérénon en partenariat avec Arte, place l’animal comme un miroir de l’évolution de notre monde : les déviances du culte du corps, la violence des rapports économiques, la dégradation de l’environnement ou encore la difficulté de se confronter à l’autre…
