Maire socialiste de La Seyne-sur-Mer depuis 2008, conseiller régional et désormais président de l’association nationale « Ville et banlieue », Marc Vuillemot, tout à fait conscient des difficultés et des critiques qui s’abattent sur la gauche, sait cependant trouver les ressources pour construire un discours optimiste, volontaire et mobilisateur.
Dans l’interview qu’il nous a accordée, Marc Vuillemot fait le bilan de sept années de gestion à La Seyne-sur-Mer, s’explique sur le choix de donner à une rue nouvelle de la commune le nom de Yasser Arafat, revient sur son périple cycliste en 2011 pour sauver la maternité de l’ouest-Var et ne cache pas sa déception en constatant que depuis l’élection de François Hollande, les promesse faites par le futur président sont loin d’avoir été toutes tenues. Marc Vuillemot garde toutefois espoir. Malgré les sondages qui, les uns après les autres, clouent la gauche au pilori des élections régionales, le maire de La Seyne reste convaincu que, pour la gauche, « la messe n’est pas dite ».
B.A.
