Les entretiens de Correns pour un développement durable qui marche !

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Le 1er rassemblement des solutions 
de développement durable qui marchent !

Rassembler différents acteurs d’initiatives réussies de développement durable
et s’en inspirer pour favoriser de nouvelles initiatives, telles sont les ambitions de la 1ère édition des Entretiens de Correns qui se tiendra les 18 et 19 mai 2017 à Correns, 1er village Bio de France.

Mettre en lumière les initiatives réussies …
Côté pile, le changement climatique qui menace l’homme et son environnement, les crises économiques qui aggravent les disparités sociales et économiques, l’aggravation de l’appauvrissement de la population, la gestion du nucléaire… Côté face, des milliers d’initiatives qui ne demandent qu’à se développer, se faire reconnaître, plutôt que se laisser envahir par le défaitisme. Les Entretiens de Correns cherchent au contraire à focaliser les attentions sur plusieurs solutions locales de développement durable qui fonctionnent depuis plusieurs années provenant de communes à multiples échelles, et d’entreprises, françaises et européennes.

…Pour pouvoir les dupliquer
Pendant deux jours, une centaine de participants a été invitée à rencontrer les acteurs de ces réussites. Les participants : agriculteurs bio, chefs d’entreprises, techniciens, salariés, élus, chercheurs, universitaires, intellectuels, philosophes… Tous seront ensuite rassemblés en Forum Ouvert a n de travailler en intelligence collective pour produire un plan d’actions permettant la duplication de ces initiatives à différents niveaux.

Trois personnalités publiques animeront les entretiens de Correns 
Bernard Chevassus-au-Louis : en 2012, il a été nommé pré gurateur de l’Agence Nationale pour la Biodiversité par le ministère de l’Ecologie. En 2015, il succède à Hubert Reeves à la présidence de l’association Humanité et Biodiversité. Hubert Reeves, quant à lui, est nommé Président d’Honneur.

Marc Jolivet est un comédien et humoriste français, et un écologiste convaincu. Il s’est d’ailleurs présenté aux élections municipales à Paris en 1989 sous l’étiquette écologiste, obtenant 11,89 %.

Floran Augagneur est philosophe des sciences. Il est actuellement conseiller scienti que de la fondation Nicolas Hulot.

Zoom sur 7 solutions !
Albi : En 2014, la ville s’est fixée l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020. La finalité de ce projet est l’approvisionnement des ressources alimentaires pour l’ensemble des albigeois dans un rayon de 60 km. Pour mettre en œuvre ce projet, la ville développe différentes stratégies avec l’ensemble des partenaires qui seront exposées lors des Entretiens de Correns.

Mouans-Sartoux : La commune, située dans les Alpes Maritimes, a la particularité d’être la seule en France à s’être dotée d’une régie agricole communale bio écoulant les 24 tonnes de sa production annuelle. Les cantines municipales servent des repas 100% bio. Ayant su mettre en place des solutions d’organisation pour réduire et recycler ses déchets, elle fait preuve d’une exemplarité qui mérite d’inspirer d’autres initiatives.

Ungersheim : Centrale solaire, agriculture bio, monnaie locale… Dans le sillage du mouvement des villes en transition, Ungersheim, petite commune alsacienne, s’appuie sur trois piliers de réflexion avec pour maître mot « l’autonomie » : alimentaire, énergétique et intellectuelle. Elle a dé- ni 21 projets pour penser l’après-pétrole.

Nuremberg : La métropole a débuté une politique de développement d’agriculture biologique dans les années 80, aujourd’hui elle compte 2000 entreprises liées à la bio. Chaque année depuis 30 ans, les professionnels de la bio s’y retrouvent pour le salon BioFach, plus grande foire internationale du secteur. Il n’y a pas de meilleur lieu pour s’informer des innovations et tendances de la lière.

Turin : Suite au déclin industriel automobile de Fiat dans les années 80, Turin a fait le choix de réorienter sa stratégie politique et s’est saisi du concept de développement urbain durable. Ainsi depuis 30 ans, la ville s’engage dans un projet sans précédent. Performance énergétique, mobilité urbaine, gestion des déchets, culture sont considérées comme un moteur de développement urbain. L’ « Environment Park » est l’un des premiers parcs scientifiques entièrement consacré aux technologies environnementales.

Les Vignerons de Correns : La cave coopérative qui réunit 30 adhérents a entamé sa conversion à l’agriculture biologique en 1998. Cette démarche lui a permis de prendre un nouveau virage.

Ekibio : Créé en 1988, Ekibio, fabricant et négociant de produits bio et équitables, met la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) au centre de ses priorités (locaux écologiques, énergies renouvelables, cantine bio, commerce équitable…). En juin 2014, une fusion entre «Compagnie Biodiversité» et Ekibio donne naissance au premier groupe français du bio, avec plus de 1 000 salariés.

Pourquoi à Correns ?
Situé dans le centre Var, en plein cœur de la Provence Verte, Correns est un petit village de 1000 habitants. C’est aujourd’hui le 1er village Bio de France. En 1996, agriculteurs et viticulteurs s’unissent et s’engagent pour passer en bio l’ensemble de leur production.
Depuis, la commune s’est inscrite dans une démarche globale de développement soutenable : tourisme durable, promotion de l’écoconstruction, création d’entreprises responsables, actions dans le champ des énergies renouvelables, restauration scolaire bio et lutte contre le gaspillage.
C’est tout naturellement que Les Entretiens de Correns devaient s’inscrire dans ce cadre propice à l’échange, au partage et à la création.

Qui organise ?
Les Entretiens de Correns sont organisés par Lou Labo, une association fondée en 2014 qui soutient les bonnes pratiques d’un développement durable et équitable en privilégiant une approche globale, centrée sur le partage d’expériences, la participation citoyenne et l’autonomie des communes rurales de la Provence Verte. L’association est structurée en différents pôles : un centre d’application qui contribue à la transmission de savoirs existants, favorise l’essaimage de bonnes pratiques et facilite l’action et un centre de ressources qui capitalise et diffuse les savoirs utiles.
Lou Labo propose également un accompagnement sur le plan technique et méthodologique. Son rôle est de responsabiliser un public d’acteurs économiques, publics et privés, sur toutes les thématiques du développement durable, en s’appuyant sur une pratique territoriale et dans un esprit de coopération.

 

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