« De brefs affrontements », d’après Var-Matin entre une trentaine de jeunes et autant de policiers, appuyés par des municipaux. Une demi-heure de tension « et la situation est redevenue calme » . Aucun blessé, ni aucune arrestation.
Voilà le bilan des quelques incidents qui se sont déroulés mardi soir, après la qualification du Maroc en foot, victoire fêtée un peu trop bruyamment par les jeunes du quartier de la Gabelle.
Mais voilà qui suffit pourtant au maire (LR) de Saint-Raphaël, pour déclarer aussitôt, au titre de président de la communauté d’agglomération, qu’il suspendait les aides à ce quartier. Tout seul, comme un grand, Frédéric Masquelier s’est précipité pour apporter une réponse répressive sur le plan financier à ces incidents. Comme si retirer des moyens (lesquels d’ailleurs ? De quels montants ? Sous quelle formes?) donnés à tout un quartier, à cause d’une poignée de jeunes un peu trop excités, allait calmer les esprits et résoudre les problèmes. Punir sans autre forme de procès, telle est la seule solution dégainée par le président de l’agglomération.
À force de courir après l’extrême droite, le maire de Saint-Raphaël va finir par dépasser son collègue RN de Fréjus. Ce dernier, qui est aussi vice- président de la communauté d’agglomération, doit se frotter les mains devant autant de zèle anti-social.
Il n’y a pas qu’à l’assemblée nationale que le RN et la droite pactisent. Dans l’est Var, aussi, hélas.
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