Le 26è concours « Un des meilleurs ouvriers de France » est ouvert

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Vers le centenaire du concours
Le 26e concours “Un des Meilleurs Ouvriers de France” marque un tournant important dans la vie du titre de Meilleur Ouvrier de France. Ce titre correspond à un diplôme de niveau III (bac + 2), pour l’obtenir, il n’y a aucune obligation d’être de nationalité française, il suffit d’avoir 23 ans à la date de clôture des inscriptions.
Dans l’optique du centenaire du concours, qui aura lieu en 2024, le 26e concours est une étape clé visant à démontrer l’importance de l’excellence professionnelle dans l’innovation des entreprises et industries françaises, c’est pourquoi le lancement de celui-ci aura lieu dans plus de 40 Préfectures réparties sur le territoire français.

Tentez l’expérience,
trouvez l’excellence

Devenir Meilleur Ouvrier de France est une aventure humaine. Elle pousse à se dépasser pour tendre à un objectif commun, celui d’intégrer l’excellence professionnelle au cœur de son travail au quotidien.
La naissance d’un Meilleur Ouvrier de France nécessite l’implication de son entourage personnel et professionnel. En effet, si la création de son chef-d’œuvre reste personnelle, l’investissement de centaines d’heures nécessaire à son élaboration a un impact sur son quotidien. Le bénéfice d’un tel investissement est immatériel et pourtant palpable. Il transforme à jamais le regard de l’ouvrier sur son métier. Ce parcours l’incite à imaginer le futur son métier, de son savoir-faire et à faire de cet avenir une réalité. C’est cela être Meilleur Ouvrier de France, utiliser des savoir-faire séculaires et tout en conservant cette mémoire, innover, être précurseur et imaginer nos métiers de demain pour les transmettre à nouveau, enrichit de cet apport.

Contexte de la création du concours
“Un des Meilleurs Ouvriers de France”

Né de l’esprit opiniâtre d’un homme, Lucien Klotz (1876-1946), le concours, intitulé à l’origine “Un des Meilleurs Ouvriers de France”, a vu le jour en 1924. Dès 1913, Lucien Klotz avait déjà initié ce projet. Critique d’art et journaliste, défenseur de la création, il est à l’origine de nombreuses lois sur le droit des artistes et la propriété scientifique.
Son credo : “redorer le blason du travail manuel et recréer l’émulation et l’engouement pour l’apprentissage des métiers d’art chez les artisans de l’excellence”.
Il a su convaincre ministres, parlementaires et présidents de chambres syndicales de l’utilité d’une Exposition nationale du travail et de l’apprentissage. Il tenait à ce que la France, dans la compétition entre États industrialisés, affirme sa renommée par le biais d’un travail artisanal de qualité supérieure : l’excellence professionnelle française, assortie de valeurs morales, d’amour du métier et de solidarité entre artisans.

À la recherche de soutien
Lucien Klotz obtint, pour ce projet, le soutien de nombreuses personnes influentes. De conférences en entretiens, d’articles en interviews, il parvint à convaincre jusqu’aux plus réfractaires de ses interlocuteurs.
Dès lors façonniers, ouvriers, contremaîtres, artisans, employés et apprentis, furent invités à participer à la première Exposition nationale du Travail, à l’Hôtel-de-Ville de Paris. Deux cents chefs- d’œuvre, venus de la France entière, y furent exposés et le titre de Meilleur Ouvrier de France décerné pour la première fois le 31 janvier 1925, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
A cette occasion, Albert Lebrun, Sénateur et futur Président de la République (de 1932 à 1940), prononça un discours crucial. Il y expliquait que récompenser l’habileté manuelle, les connaissances techniques et l’imagination créatrice des ouvriers, artisans ou apprentis, permettait de créer une émulation au travail, qui rejaillirait forcément sur le développement de l’industrie elle-même. Il concluait en confiant le concours non pas à des intérêts privés, mais aux bons soins du gouvernement. Les Ministères du Commerce et de l’Artisanat, de l’Education, de l’Industrie, de la Recherche et du Travail veilleraient désormais au bon fonctionnement du Comité d’Organisation des Expositions du Travail (COET-MOF).

Comité d’Organisation des Expositions du Travail et du Concours “Un des Meilleurs Ouvriers de France”
Sous l’égide du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le COET-MOF conduit sa mission d’intérêt général et organise le concours “Un des Meilleurs Ouvriers de France”.
S’inscrire au COET-MOF ou œuvrer à ses côtés, c’est s’engager dans une démarche de valorisation du parcours professionnel.
C’est aussi s’associer aux valeurs de rigueur et de précision qui ponctuent le travail de l’intelligence et de la main des Meilleurs Ouvriers de France.
C’est encore devenir un acteur de l’évolution et de l’innovation des métiers, tout en responsabilisant son engagement sociétal.

Buts et missions
Le COET-MOF œuvre à la reconnaissance et à la mise en avant de l’excellence professionnelle “Made in France”, tant en métropole que dans les départements d’outre-mer ou à l’étranger et en particulier en Europe.
Il a pour but de promouvoir la réussite des professionnels qui se sont engagés dans un cycle d’apprentissage, de formation initiale, continue ou de perfectionnement.
Il promeut les parcours de formation professionnelle, au service des salariés, artisans et indépendants, destinés à leur permettre de se présenter au concours “Un des Meilleurs Ouvriers de France”.
Enfin, le COET-MOF organise les expositions régionales ou nationales du travail, qui permettent de présenter les œuvres réalisées par les Meilleurs Ouvriers de France et les trésors d’imagination et d’innovation qui doivent être édifiés au cours de leur création.

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