La rentrée 2017 de la FSU

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Maryvonne Guigonnet Secrétaire départementale de la FSU dans le Var fait un point sur la situation à la rentrée 2017. Pour rester fidèle aux propos tenus lors de cette conférence de presse nous vous en proposons le Verbatim

Maryvonne Guigonnet Conférence de presse, rentrée septembre 2017.
« La rentrée arrive et elle s’annonce riche en tensions avec la réforme du code du travail que la FSU avec la CGT et Solidaires continue à contester. Par ailleurs, l’été n’a pas été pauvre en polémiques : CSG, APL, contrats aidés… la vision purement comptable de ce gouvernement ne nous satisfait pas. Non, cet été rien ne nous aura été épargné : attentats, relents xénophobes aux États Unis faisant malheureusement échos aussi en Europe, détresse des migrant-es, mesures fragilisant toujours les mêmes telle la diminution de l’APL…
Pour les fonctionnaires le retour est particulièrement brutal : gel du point d’indice, prévision de 120 000 suppressions d’emplois, journée de carence, augmentation de la CSG sans pour l’instant de compensation et sans compter la possible remise en cause du calendrier PPCR qui permettait une revalorisation des carrières…
La rentrée scolaire ne se présente guère sous un jour plus souriant, quid des contrats aidés dans les établissements par exemple…

Les contrats aidés.
Il y en avait 459.000 en 2016. Seulement 293.000 emplois aidés seront signés en 2017, selon une programmation du gouvernement. Entamée à l’Assemblée à la fin de session extraordinaire, la mobilisation se poursuit sur le terrain à quelques jours de la rentrée scolaire qui pourrait se trouver impactée.
À La Réunion, alors que les effets se font sentir déjà très concrètement, la rentrée des classes a été reportée de cinq jours. Ces contrats, dont une partie du coût est pris en charge par l’Etat, sont plébiscités par les collectivités locales et les associations dans le secteur périscolaire. Dans notre département, on trouve des contrats aidés menacés au niveau des cantines scolaires par exemple, du périscolaire, des agents administratifs…
Dans le détail, l’arbitrage du gouvernement est présenté comme « protecteur » pour l’Éducation nationale qui bénéficie de près de la moitié des 110 000 contrats aidés encore disponible au budget 2017. Son «enveloppe» est allouée afin d’assurer la rentrée scolaire et, en particulier, pour l’aide aux enfants handicapés. 50 000 postes seraient donc « assurés » pour le second semestre. C’est toujours 20 000 de moins que ce qui avait été distribué au second semestre 2016 par le précédent gouvernement. 3 673 postes sont fléchés pour la région Paca. Il y avait urgence à confirmer certains contrats indispensables pour les établissements scolaires avant la rentrée de septembre, or, à un moment on s’est demandé si le gouvernement était conscient que la rentrée était le 1er septembre. Les précisions que nous vous donnons n’ont été annoncées qu’après que la Réunion a commencé un mouvement social. Lorsque nous sommes partis en vacances, beaucoup de nos collègues en contrat aidé ne savaient pas ce qu’ils allaient devenir.

Haro sur les fonctionnaires.
Dans tous les propos des ministres et/ou communicants du gouvernement, un sujet revient comme un leitmotiv lancinant : la baisse des dépenses publiques avec comme corollaire une remise en cause des missions actuelles de l’État et des collectivités locales. Le Premier ministre a affirmé devant l’Assemblée nationale que la dépense publique serait «une addiction française» dont il conviendrait de se désintoxiquer.
Faut-il rappeler qu’aux dires de tous les observateurs internationaux, si la France a su surmonter une partie de la crise sociale et économique c’est aussi grâce à eux ? Est il nécessaire, une nouvelle fois, de rappeler l’attitude exemplaire et les services rendus par les agents publics au moment des attentats ?
Nous considérons que l’image renvoyée à l’opinion, à travers de tels propos sur les services publics et leurs agents, est déplorable.
Les mesures envisagées auront des conséquences néfastes. Contrairement à l’affirmation énoncée lors des États généraux des comptes de la Nation, selon laquelle les dépenses supplémentaires ne sont pas égales à plus d’efficacité des services, à l’inverse les réductions de budgets et d’emplois non plus, l’histoire récente nous prouve même le contraire… Elles provoqueront de nouvelles dégradations dans l’accès aux droits fondamentaux des citoyen-nes sur l’ensemble du territoire. Elles dégraderont aussi le pouvoir d’achat et les conditions de travail des plus de 5 millions d’agents de la Fonction publique.
Disons-le clairement, la FSU a des sujets de désaccord majeur dans les premières annonces faites par le gouvernement

Tout d’abord, la FSU estime que notre pays ne peut plus être gouverné par la seule obsession de réduction de la dépense publique pour entrer dans le cadre des 3%. La relance de l’économie de notre pays, l’exigence des réponses à apporter aux défis technologique, numérique, écologique mais aussi à ceux de la croissance démographique et de l’espérance de vie qui augmente supposent d’investir dans l’éducation, la formation, la santé, la recherche… dans l’ensemble des services publics.

Ce qu’il convient de faire, c’est de changer de paradigme : l’action publique ne peut pas être réduite au moins d’État, au moins d’investissement par les collectivités mais doit être interrogée du point de vue des besoins et des conditions d’adaptabilité de la puissance publique pour répondre aux nouveaux enjeux et défis à relever par notre société.

C’est pourquoi la FSU a déjà demandé un audit de la Cour des comptes pour mesurer les dépenses nécessaires pour affronter les enjeux permettant plus de progrès pour toutes et tous. Elle demande aussi au gouvernement d’organiser un «Grenelle de l’action publique» qui pourrait se décliner selon 3 axes :

  • les missions dévolues à la Fonction publique
  • le rôle assigné aux agents
  • la programmation budgétaire pour réaliser ces objectifs intégrant la question d’une nécessaire réforme fiscale et de la lutte contre la fraude fiscale.

 

Des mesures à venir très inquiétantes.
Par voie de presse, le gel du point d’indice a été annoncé. Cette mesure est profondément injuste tout autant que mauvaise pour la Fonction publique. Les agents de la Fonction publique ont subi des pertes importantes de pouvoir d’achat depuis plus de 15 ans. Pendant cette période nombre de postes ont été supprimés, ce qui a alourdi leurs tâches, sans pour autant que cela n’entraîne une revalorisation de leurs rémunérations.

La FSU a obtenu, dans le cadre du protocole PPCR, un rendez-vous salarial et une première revalorisation de 1,2% intervenue en 2016. Cette première dynamique est enrayée alors même que nous sommes dans un contexte de reprise de l’inflation.

Quid ensuite de la compensation de la hausse de la CSG pour redonner du pouvoir d’achat ? Il ne peut en aucun cas pour la FSU s’agir de limiter les pertes de pouvoir d’achat pour les agents mais bien, conformément aux engagements du Président, de prendre des mesures permettant d’améliorer le pouvoir d’achat de tous les salarié-es donc aussi des agents de la Fonction publique. Pour les salarié-es, la hausse de 1,7 points fera passer la CSG de 7,5% aujourd’hui à 9,2%. Cette mesure sera toutefois compensée par la suppression des cotisations chômage et maladie prélevées sur les salaires, dont le taux est actuellement de 3,15 %. Au final, ces allègements devraient donc être supérieurs à l’augmentation de la CSG : les salaires nets versés devraient ainsi légèrement augmenter, avec une hausse de quelques dizaines d’euros dans la plupart des cas. Mais les fonctionnaires ne cotisent pas au chômage : si rien n’est fait la perte de salaire sera en moyenne de plus de 400 euros par an pour un fonctionnaire. Pour le moment le gouvernement dit qu’il compensera mais sans dire comment. Bref, dans le meilleur des scénarii, les fonctionnaires ne perdront pas d’argent mais eux ne verront pas leur pouvoir d’achat augmenter : sommes-nous des citoyens et des citoyennes de seconde zone ?

Quant aux retraité-es, alors que depuis plusieurs années, ils subissent une baisse des revenus sous le double effet du gel des pensions et de l’augmentation de leur fiscalité spécifique, le gouvernement veut faire passer le taux de la CSG de 6,6 % à 8,3 %, soit une augmentation de 25,76 % pour les pensions mensuelles au-dessus de 1 197€.

Par ailleurs, la FSU, ayant toujours estimé que le protocole PPCR était une première étape de mesures structurantes pour l’amélioration des déroulements de carrières et des grilles indiciaires, considère qu’une possible remise en cause du calendrier de mise en œuvre des mesures PPCR, serait inadmissible. Il s’agirait d’un coup dur porté au dialogue social et aux agents car ces mesures contiennent des avancées importantes pour eux.

Face à l’évolution croissante des besoins, liée en partie à l’évolution démographique, la FSU affirme que les agents ne peuvent pas faire mieux si les effectifs devaient encore être réduits. La difficulté à remonter la pente suite aux 80 000 postes supprimés sous Nicolas Sarkozy, est évidente par exemple à Éducation Nationale où des postes ont récemment été créés. Les abondements de postes dans certains secteurs ont été faits par redéploiement et on en voit aujourd’hui les limites : baisse de 7% des emplois à l’écologie alors qu’il est question de transition écologique, incidents graves par exemple dans le secteur des contrôles sanitaires au ministère de l’agriculture… nous amène à considérer qu’il faut créer les emplois nécessaires dans les différents secteurs comme aussi dans la Fonction publique territoriale où la baisse des dotations aux collectivités territoriales a déjà impactée négativement les services aux usagers et aggravée les conditions et la qualité du travail des agents.

Pour finir, l’annonce, une nouvelle fois sans concertation, de rétablir le jour de carence dans la fonction publique est injuste et inefficace. On fait insidieusement porter la responsabilité de la désorganisation des ​services et de l’accroissement des tâches sur les personnels s’arrêtant pour maladie. Rétablir le jour de carence revient à diminuer le salaire des fonctionnaires en arrêt maladie. C’est donc les punir doublement, considérant qu’ils seraient coupables d’être malades.

L’automne sera aussi marqué par l’organisation « d’assises de la Fonction publique » au cours desquelles le gouvernement entend « consulter » les personnels sur les améliorations possibles du service public. Difficile de croire aux bonnes intentions d’un gouvernement qui, pour l’instant, n’envisage les fonctionnaires que comme un coût. Il nous faudra donc défendre nos métiers pour exiger leur reconnaissance. Contre la précarité dans la fonction publique.
Notre combat est d’obtenir un nouveau plan de titularisation alors que le « Sauvadet », très insatisfaisant, arrive à échéance en mars 2018 ; revendiquer le droit au réemploi, le droit à la rémunération sur la base d’un contrat de travail à temps plein, le droit à une véritable formation, le droit à des conditions permettant que les contrats en emplois aidés facilitent des parcours d’insertion, etc.

La FSU appelle:
– du 2 au 6 octobre à des actions décentralisées
– le mercredi 8 novembre à un rassemblement à Paris.

 Poursuite de la mobilisation des retraité-es.
Le Président de la République veut donner l’illusion de donner du pouvoir d’achat aux salarié-es, en supprimant les cotisations maladies et chômage, pour prendre dans la poche des retraités, en dynamitant le régime solidaire de la Sécurité sociale et de l’assurance chômage.
Depuis plusieurs années, les retraité-es ont subi une baisse des revenus sous le double effet du gel des pensions et de l’augmentation de leur fiscalité spécifique.
Alors que des milliards continuent à être distribués, principalement aux grandes entreprises, sans aucun effet sur l’emploi, ou que la fraude et l’évasion fiscales privent le budget de l’Etat de près de 150 milliards, le gouvernement ne montre aucune volonté politique de s’attaquer vraiment aux paradis fiscaux et aux multiples cadeaux aux plus riches.
Prendre dans la poche des retraité-es pour donner aux salarié-es au nom de la solidarité intergénérationnelle, c’est ignorer que les retraités contribuent déjà largement, quand ils le peuvent, aux dépenses de leurs enfants et petits-enfants et que les priver d’une partie de leur pension n’améliorera pas leur situation.
Mais c’est aussi vouloir opposer les jeunes, les salarié-es, aux retraité-es
La FSU avec l’intersyndicale des retraités du Var est déterminée à créer toutes les conditions permettant de mobiliser les retraité-es pour défendre leur pouvoir d’achat (contre la hausse de la CSG et pour l’indexation des pensions aux salaires),elle appelle les retraité-es à participer massivement aux manifestations du 28 septembre prochain dans le département.

La rentrée scolaire 2017
La préparation de la rentrée 2017 est marquée par des inquiétudes fortes car les moyens dégagés s’avèrent insuffisants pour répondre aux besoins : classes surchargées, enfants de deux ans non scolarisés, remplacements difficiles, enseignant-es spécialisé-es en nombre insuffisant, difficulté de prévoir les redoublements en lycée en terminale…

1er degré :
Dans notre académie, la prévision est de + 407 élèves (+318 dans les AM et + 89 dans Var). Il faut noter que cette augmentation touche aussi le privé (+296) ce qui nous inquiète : il semblerait que la réforme des rythmes ait encouragé les familles à se tourner vers l’enseignement privé. Pour en revenir au 1er degré public, les 60 postes supplémentaires ne sont pas suffisants aux regards des besoins et des enjeux de notre département. En effet, ce dernier se retrouve dans les profondeurs des classements nationaux pour le E/C, le P/E,…
Nous avons, en juin, organisé des rassemblements pour nous opposer au redéploiement du dispositif « plus de maîtres que de classes » pour créer des CP à 12 élèves en éducation prioritaire. Pour nous ce combat là n’est pas terminé.

2nd degré :
Les lycées professionnels avec 5 fermetures et 7 créations, ont une balance qui reste positive avec + 2 postes par rapport à l’année dernière. Les lycées généraux en pré bac ferment tout de même 10 postes et en ouvrent 40. En collège, la dotation se traduit par une fermeture de 8 postes. Le ministère peut afficher une création de 60000 postes en 5 ans, les enseignant-es sur le terrain ne risquent pas de les voir !
Sur la réforme du collège, les assouplissements obtenus concernant le nombre d’EPI et les enseignements facultatifs (sections bilangues et européennes ou régionales, langues et culture de l’antiquité) doivent se concrétiser. Il reste un point noir : l’évaluation des élèves, sur lesquels la FSU agira cette année.
En lycée, le bilan catastrophique de l’affectation post-bac est le coup de grâce d’une politique de gestion des flux qui, de la Seconde à la Terminale et maintenant au-delà, se préoccupe d’affecter les lycéen-nes et non de leurs projets d’orientation. Le ministre a annoncé une réforme du baccalauréat pour la session 2021. La FSU défendra le maintien d’un examen national, terminal et anonyme.
Des assemblées générales auront lieu à la rentrée et seront aussi l’occasion de débattre des conditions d’exercice dans l’établissement (effectifs de classe, emplois du temps, heures supplémentaires, charge de travail, conditions d’emploi, vie scolaire…), de faire le bilan de ce qui se met en place – ou pas – dans le cadre de l’assouplissement de la réforme du collège mais aussi du dispositif « devoirs faits »…
Nous voulons offrir un autre avenir à cette jeunesse particulièrement touchée par le chômage dans une société où les différences sociales ne sont plus gommées autant qu’on le souhaiterait, l’ascenseur social est en panne. Nous continuons à demander plus d’heures parce que nous considérons que travailler à effectif réduit ne produit pas les mêmes résultats qu’en classe entière, parce que les professeurs que nous sommes courent après le programme pour le finir à temps tout en faisant de la méthodologie, rattrapant les difficultés des un-es et des autres.

Les agents :
La diminution des contrats aidés dans les établissements du second degré aura comme impact une surcharge de travail pour les agents. Contrats au combien nécessaire pour la bonne marche d’un EPLE d’autant que les enjeux énoncés par les différentes gouvernances territoriales sont ambitieux : plus de sécurité, développement du «mieux manger»…
De plus, le non remplacement de certains temps partiels, l’ouverture d’un lycée (Saint Mitre 13) sans aucune création de postes, les suppressions ou gels de postes dans certains établissements l’annonce du non remplacement des absences maladie pour les lycées dits « excédentaire », l’omerta faite sur le nouveau BRDE (barème régional des établissements), les anciens contractuels qui se trouvent sans poste à la rentrée et l’arrivée de nouveaux contractuels sans expérience … tout cela fait que la rentrée scolaire en région PACA s’annonce difficile !

Le supérieur :
La population augmente dans les universités et les moyens ne suivent pas. Dans les éléments de communication, on entend que trop d’étudiant-es échouent et LA solution c’est juste une « meilleure » orientation. On bidouille le logiciel d’affectation post bac, on instaure des tirages au sort en STAPS par exemple … on ne dit jamais qu’avec moins d’étudiant-es par section, plus de travaux de groupes … les étudiant-es réussiraient et pourraient faire le métier qui les passionne. Sans oublier que les bourses universitaires ne sont pas à la hauteur que trop de jeunes sont paupérisés et on de la difficulté à concilier le travail d’appoint pour payer leurs études et leurs études elles-mêmes. + de 50% des étudiant-es travaillent pendant l’année, le proportion passe à 73 % l’été.
Pour toutes ces raisons, la Fsu propose à l’ensemble des fédérations de fonctionnaires la construction d’une journée d’action au mois d’octobre, la plus unitaire possible, afin d’exprimer le désaccord des agents avec ces mesures, en exige la réorientation et porte les revendications pour les personnels.

Des droits, des libertés à préserver
A la veille de la rentrée scolaire, la FSU s’inquiète des conditions de vie faites aux migrant-es et des garanties de leurs droits particulièrement en ce qui concerne celui de l’éducation et des poursuites d’études. Elle rappelle qu’aujourd’hui un migrant sur deux est un enfant ou un jeune. En France, en vertu du principe inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant, rappelé dans le Code de l’Éducation, l’éducation est un droit pour tous les jeunes qui sont sur son territoire.
La FSU est particulièrement attachée à ce droit pour tous les jeunes. C’est un devoir de justice, d’égalité et de liberté pour notre société que de leur offrir la possibilité de se construire un avenir. C’est pourquoi, avec nombre d’organisations syndicales et associations, elle agit avec détermination auprès du ministère de l’Éducation nationale pour que ce droit à l’éducation soit garanti par des scolarisations ou des formations effectives.
La FSU rappelle aussi que l’État ne doit pas empêcher les migrant-es d’accéder aux démarches élémentaires auxquelles ils/elles ont droit mais qu’il revient à l’État d’héberger et d’accompagner les demandeurs d’asile sans compter sur des associations ou des citoyens pour endosser ce devoir humain. Et bien évidemment encore moins de les poursuivre lorsqu’ils s’en chargent à sa place ! Ainsi, elle dénonce la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence qui a condamné Cédric Herrou à 8 mois de prison avec sursis alors qu’il n’a fait qu’apporter son aide à des personnes, parmi lesquelles des enfants, en grande détresse. Elle partage avec lui l’idée qu’il revient bien au «citoyen en démocratie d’agir quand il y a une défaillance de l’État ». La FSU demande l’arrêt des poursuites à son encontre et la suppression du délit de solidarité.

Nous avons suivi cet été, la « parade » du bateau des identitaires en Méditerranée. Ces derniers ont quitté leur navire alors qu’il était question qu’ils accostent à Nice ou Toulon après avoir été rejetés de tous les ports sollicités sur les deux rives : comme quoi, il ne faut désespérer de rien ! Pour de nombreuses personnes l’accueil, la solidarité et la justice sont des valeurs qui servent de guide. »

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