Guinguette Hot club à la Martre le vendredi 6 septembre 20h30 sous chapiteau
Concert organisé dans le cadre de la Fête de la forêt et dau bòsc, en partenariat avec le Syndicat d’initiatives des Hautes Vallées de l’Artuby et du Jabron et la mairie de La Martre avec le soutien du Fonds de développement de l’offre culturelle territoriale initié par le Centre National de la Chanson, de la Variété et du Jazz.
Le Guinguette Hot Club fête ses trois ans et sera de retour sous chapiteau pour l’occasion avec de jolies surprises ! Ce collectif revisite le bal populaire dans sa version la plus festive et la plus déjantée ! A quinze artistes sur scène, ses membres propagent sur la piste de danse, une réelle fièvre et une énergie brute, où la convivialité et le partage, danser, rire et chanter deviennent les seuls mots d’ordre. Leur interprétation de la chanson « Dans une rue de Panam » (les Ogres de Barback) est un petit bijou musical (voir vidéo).
D’authentiques musiciens
Avec une solide et virtuose section cuivre, une rythmique batterie de soubassophones qui groove au max, une première ligne à 4 voix, où se mêlent guitares, banjo, ukulélé, violon acoustiques cet ensemble développe un style personnel qui prend alors des allures de folklore slave.
En somme le haut-var va plonger en Tziganie, la Foule s’emportera sans doute à la manière gipsy, le swing de la Nouvelle-Orléans flirtera avec la cumbia, et les valses qui s’enchaînent … Un spectacle où l’on finira parfois épuisé, souvent très heureux, mais toujours on en redemandera ! Ce choix musical est du à la sagacité musicale de l’association Tandem qui œuvre avec intelligence pour proposer de la musique de qualité dans le Var.
La valeur sociologique du bal populaire
Bal musette, bal de société, bal salsa, bal folk, nouveau bal populaire… De l’âge d’or du bal aux formes contemporaines, l’histoire du bal en France a toujours évolué au gré des changements de la société et des influences venues d’ailleurs. Dans ces lieux, bientôt appelés « bals musettes », apparaissent après 1900 de nouvelles danses importées de l’étranger : boston, matchiche, cake-walk. La danse s’impose ainsi comme un loisir pratiqué par tous.
Comment les bals se sont-ils enrichis de répertoires et de danses issus des quatre coins du monde ? Quelles en sont les formes contemporaines ? Assiste-t-on aujourd’hui à un renouveau du bal populaire ? Une constante existe qui se vérifiera encore le vendredi 6 septembre à la Martre. Il s’agit du bonheur de partager un moment d’insouciance au milieu des inquiétudes du temps. C’est la raison du succès constant de cette manifestation. Un moment à partager en famille dans un des plus beaux coins du Var.
Jean-François Principiano
