Les actions régionales et locales
Les Cuma se fédèrent au sein de fédérations de proximité et régionales. Chaque échelon fédératif constitue un appui à l’animation apportant conseils et services aux Cuma pour :
• Proposer des services de qualité adaptés aux besoins et attentes des Cuma : machinisme, gestion, social, juridique, agro-écologie, énergie…
• Développer le réseau et favoriser les échanges d’expériences entre Cuma.
• Anticiper le renouvellement des responsables par la formation et l’animation et communiquer auprès des jeunes.
• Assurer une représentation forte auprès des partenaires.
• Structurer le réseau régional et mettre en œuvre les évolutions et changements territoriaux.
• Développer et accompagner l’emploi en Cuma et donc en milieu rural.
• Soutenir les initiatives locales et accompagner la mise en oeuvre de nouvelles pratiques agricoles en faveur de l’agro-écologie, de l’énergie, de la gestion de l’espace…
Des Cuma fédérées au sein d’un réseau fédératif puissant
Les Cuma sont structurées autour de fédérations départementales ou interdépartementales, regroupées au sein de fédérations régionales.
La fédération nationale des Cuma (FNCuma) fédère l’ensemble de ces structures et assure différentes missions :
• Représenter et défendre les intérêts des Cuma.
• Apporter des conseils et un appui technique, économique et juridique.
• Accompagner l’adaptation et le changement par la formation.
• Organiser des démonstrations sur le terrain, des expérimentations et des essais avec les constructeurs.
• Proposer des outils informatiques et de gestion dédiés à l’activité des Cuma.
• Conduire des projets avec les acteurs du territoire et développer des nouvelles formes de coopérations économiques et solidaires
Une CUMA c’est quoi ?
La Cuma est une Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole, où des agriculteurs
mutualisent des moyens (machines, main-d’œuvre, hangars, ateliers…) nécessaires à leur activité agricole.
Ce cadre juridique permet à ses adhérents de réduire les coûts de mécanisation, d’accéder aux nouvelles technologies et d’optimiser les chantiers.
Les adhérents sont ainsi plus performants et innovants tout en partageant les risques liés
à l’investissement.
La Cuma est aussi un lieu d’échanges d’expériences et de diffusion de nouvelles pratiques, de formation permanente, de développement local sur son territoire, de lien social et de solidarité entre les hommes.
Les plus pour le territoire et l’activité économique
• Faciliter les installations des jeunes non issus du milieu agricole en particulier, au travers de la mise à disposition d’un outil de production performant qui
limite l’endettement.
• Créer des emplois stables, non délocalisables et à plein temps, car partagés entre les exploitations, et améliorer la qualité de vie au travail grâce à la mutualisation des compétences
• Développer les circuits courts : les ateliers collectifs de transformation participent à l’économie locale et à une réponse alimentaire locale au plus près des consommateurs
Les plus pour l’innovation et l’environnement
• Stimuler l’innovation, avec un cadre sécurisant pour tester des projets novateurs qui participe à une agriculture durable et de qualité»
• Favoriser le transfert de nouvelles technologies, agriculture de précision…
• Adopter des pratiques plus favorables à l’environnement : agriculture de conservation des sols,
conversion à la bio, irrigation maîtrisée…
• Améliorer la performance et l’autonomie énergétique : énergie indirecte (utilisation en commun
du matériel), maîtrise des consommations de carburant, développement des projets d’énergies renouvelables des territoires (bois-énergie, méthanisation).
Les plus pour les exploitations
• Maîtriser les coûts de production par la réduction des charges de mécanisation : la mécanisation est généralement le premier poste de charges des agriculteurs, en moyenne 30 % de l’ensemble des charges de l’exploitation.
• Améliorer les performances économiques par l’accès à une mécanisation plus performante mais aussi à des emplois partagés : chauffeurs qualifiés, mécaniciens, secrétaires, comptables…
• Améliorer les conditions de travail et la qualité de vie grâce à l’organisation collective des chantiers, l’entraide,la délégation de travaux, les échanges et les moments de convivialité partagés entre les adhérents.
L’investissement collectif et les financements
Dans un contexte économique et budgétaire contraint, le soutien à l’investissement collectif est
plus que jamais pertinent. Il permet de
• Réduire les dépenses publiques : il est plus économe de soutenir une seule fois un investissement collectif que plusieurs investissements individuels.
• Garantir une utilisation réglementée des fonds publics : la subvention accordée doit rester en réserve pour assurer la pérennité de la coopérative. Elle peut être «amortie» jusqu’à 50 % et constitue de ce fait une incitation économique à la mutualisation des charges de mécanisation.
• Favoriser des investissements et des projets raisonnés collectivement : le partage de matériel évite le suréquipement et le surendettement individuel.