Lundi 6 janvier 14h30 au Park Hôtel de Hyères conférence de rentrée de l’UTD « Petite Histoire de la Beauté » par Jean François Principiano historien.
Qu’est-ce que la Beauté ? Qu’est-ce que l’art, le goût, la mode ?
Le Beau est-il quelque chose que l’on peut définir rationnellement, ou s’agit-il d’une appréciation purement subjective ? Voilà le sens de cette conférence au cœur de l’esthétique. À travers une étude détaillée des plus grandes œuvres de la culture mondiale et occidentale (de la Vénus de Milo jusqu’à la Marilyn d’Andy Warhol en passant par les monstres de Jérôme Bosch, les madones de Botticelli ou les odalisques de Manet).
Un état des lieux
La conférence dressera un état des lieux complet des multiples facettes de la Beauté, véritable voyage dans les sensibilités des civilisations du monde, de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Pour étayer son propos seront convoqués tous les artistes et penseurs qui ont, chacun à leur façon, tenté de répondre à cette interrogation éternelle.
À qui s’adresse la beauté ?
La beauté s’adresse à la personne tout entière, à la raison comme au cœur, à la pensée comme aux sens et à l’imagination; le beau émeut toutes nos puissances à la fois, de là la plénitude du sentiment qu’il excite. Schiller a exprimé d’une manière profonde et originale la nature de ce sentiment en le comparant au plaisir du jeu. De même que le jeu physique, chez l’enfant ou l’animal même, est l’épanouissement libre et joyeux de l’énergie vitale s’exerçant pour le seul plaisir de s’exercer; de même que les jeux de tout genre, à tout âge, consistent dans le déploiement d’une activité qui se comptait en elle-même, sans autre fin que la perfection de son acte, – de même, le plaisir de la contemplation esthétique, se ramène au libre jeu de nos diverses énergies mentales, simultanément excitées et jouissant d’elles-mêmes.
À quoi sert la beauté du monde ?
En présence d’une œuvre achevée, œuvre de la nature ou de l’art, l’homme prend conscience d’un mystère unificateur. Par ce sentiment commun du beau, les hommes sont Un. On voit comment la question de la beauté, psychologique avant tout, par un autre côté touche à la morale et à la métaphysique. Sans la beauté, il est probable que les doctrines idéalistes n’auraient jamais vu le jour : les interprétations mécanistes auraient suffi, semble-t-il, à expliquer le monde. La beauté se décline donc nécessairement en fraternité.
Entrée libre. Infos Elya Weismann 06 11 81 54 73 et Opéravenir 04 94 48 62 75