Florilèges de la danse orientale à Meounes

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Samedi 26 octobre Meounes-les-Montrieux se mettra au goût oriental avec une soirée consacrée au meilleur de la danse orientale. C’est  le groupe Al Sharkiat qui sera à l’honneur invité à 20h30 à la salle Beaulieu.

L’office culturel de Méounes propose donc un spectacle de Danses Orientales assuré par la compagnie Al Sharkiat, dont l’objectif principal est de promouvoir et revaloriser la danse orientale comme Art à part entière. Al Sharkiat propose un large éventail de danses du Moyen Orient (de l’Egypte, en passant par le Liban, La Syrie et  la Turquie.)

Un art à découvrir en occident
On ne peut pas vraiment définir les origines de la danse orientale. Car il est impossible d’imaginer les mouvements de danse à partir de seuls dessins. Selon certaines sources, la danse orientale serait une survivance d’une forme de rituel sacré dédié à la Déesse mère des sociétés matriarcale pour assurer la fertilité des femmes. A l’origine, elle semblait aussi codifiée que la danse indienne : « elle reproduisait symboliquement les mouvements de la conception et de l’enfantement »    (S. de Soye “ La danse orientale et ses accessoires ”)

Transmise essentiellement de manière orale et par imitation des gestes, il est difficile de décrire précisément ces rituels, et par là même, de confirmer l’origine des mouvements du bassin.

On retrouve cependant des illustrations de ce type de danse dans de nombreuses cultures anciennes. Les mouvements du bassin sont présents dans de nombreux pays du monde entier (tamouré tahitien, femmes banjara de Dehli, danses tziganes..) mais c’est dans l’est du bassin méditerranéen que la danse a gagné le plus grand raffinement.

Nous retrouvons des évocations d’une danse intéressant le bassin sur des peintures, des statues et dans divers récits de l’Antiquité.

Il n’existe pas de documents relatant précisément les danses de l’Égypte pharaonique. Les égyptiens considéraient la danse comme une activité féminine, quelles que soient les occasions où elle était pratiquée. Bien que conservant des valeurs religieuses et sociales, la danse des égyptiennes se veut plus abstraite et plus organisée que celle de l’homme préhistorique.

Un renouveau attendu
“ C’est en Égypte aussi que l’on retrouve les premières danseuses professionnelles que l’on nommait Awalim, c’est-à-dire « sages ou éduquées ». En général elles étaient des esclaves dont le travail consistait à divertir le maître. ”L’évolution entre la danse rituelle et le divertissement a pu se produire lorsque les sociétés ont évolué vers le patriarcat : la danse perdait petit à petit son sens originel. De plus, avec l’expansion du Christianisme puis de l’Islam, les religieux tentèrent de faire disparaître la danse à cause de son ambivalence. “ Elle a pu se maintenir, transformée en danse de divertissement dans les régions où l’emprise de la religion était moins forte, dans les pays où les femmes se retrouvaient souvent entre elles et chez les peuples nomades vivant en marge de la société. ”

Le groupe Al Sharkiat installé à Aix en Provence souhaite plonger aux sources de cet art chorégraphique afin de mieux en extraire la substance esthétique loin des clichés et des préjugés. C’est une bonne idée de l’Office culturel de la jolie commune de Méounes d’en offrir un exemple de qualité.

Spectacle de Danses Orientales Samedi 26 octobre 20h 30 salle O.Beaulieu.  Informations : 04 94 13 83 36  Spectacle gratuit

Jean-François Principiano

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