Elian Bachini, le lyrisme sous l’objectif

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L’Exposition du travail du photographe Elian Bachini  sera visible du 4 au  27 septembre à la Galerie d’Art « FlorDavelia » 21 rue Peiresc Toulon. À ne pas manquer !

J’ai d’abord connu Elian Bachini professeur d’Italien ce qui nous a beaucoup rapproché lorsque Gérard Paquet en avait fait le photographe officiel de l’aventure de Châteauvallon. Et depuis plus de 35 ans il photographie la danse, le théâtre et les événements culturels. Mais pas seulement.

Curieux de nature, il explore ce qui l’entoure avec le plaisir que peut avoir un photographe à prospecter des terrains nouveaux. Il a su développer un style personnel fait de lyrisme et  de passion.

« Si l’humain – et par là le corps – reste son domaine principal de travail et de recherche, les éléments du monde minéral, de l’eau, de la nature dans son ensemble, prennent de plus en plus de place dans ses images. »

De l’Italie à la Provence.
Né en Toscane, terre d’artistes, il dessine, peint, fait des études de Lettres Italiennes à Aix-en-Provence, avant de s’adonner à la photographie, devenue sa passion.

Attaché pendant plus de vingt ans Châteauvallon, scène nationale de Toulon de 1980 à 2000  il en a été sa mémoire visuelle. Puis il a été  invité aux Hivernales d’Avignon (de 1991 à aujourd’hui), il photographie la danse, le théâtre et les événements artistiques. Ses images partent à travers le monde avec les compagnies et font l’objet de plusieurs expositions (Mémoire de Danse, Archives subjectives, Donjon soleil…).

Un nouveau support
Mais à partir de 1997 il sort du papier glacé traditionnel et crée son propre support pour ses expositions personnelles. Il tire ses photographies sur toile de jute ou de lin, ou sur papier aquarelle qu’il sensibilise dans son labo, créant lui-même son « papier photo » de façon artisanale. Ce procédé, accompagné d’un aspect incompiuto volontaire, rapproche, par la toile et le relief obtenu, la photographie argentique du dessin ou de la peinture. Ainsi naissent les séries Picturale de danse et Silences écrits de danse de purs petits chefs d’œuvre.

D’autres travaux de commande portant sur le monde minéral, réalisés en collaboration avec le calligraphe Bernard Vanmalle, aboutissent à une exposition appelée Pierre(S) faite de tirages argentiques sur papier aquarelle ou sur pierre plate sensibilisées.

Ces mêmes travaux ont inspiré une série de créations photographiques numériques, Osmoses minérales, dans laquelle matière minérale et corps s’unissent.

Fixer les traces
Une commande de la Ville de Brignoles (Var) lui permet de travailler sur les fontaines et l’eau. Il en résulte une exposition surréaliste : Fantastiques fontaines de Brignoles. (Voir Vidéo).

Les diverses expériences vécues amènent naturellement le photographe à la série Amours premières, dans lesquels la photographie évoque aussi le dessin, la peinture ou la sculpture. Une de ses dernières séries, Incrustations, rappelle les traces que l’homme laisse depuis la préhistoire pour marquer son passage.

Aujourd’hui, Élian Bachini suit la double évolution de la photographie pure et celle d’une photographie plasticienne très personnelle. En gardant le même plaisir dans la pratique de l’une et de l’autre il est devenu un des artistes les plus reconnus.

L’exposition à  FlorDavelia
Elian Bachini expose une belle rétrospective de son travail jusqu’au 27 septembre sur les murs de la Galerie d’Art FlorDavelia. Ce sera parfait  pour découvrir l’œuvre de cet artiste attachant et généreux, 21 rue Peiresc.  Rencontre  avec l’artiste le 4 septembre de 15 h à 19h.

Impossible de manquer cette rencontre. Infos : david@flordavelia.com.

Jean-François Principiano

 

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