Draguignan : Rossini le sourire de la musique

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L’association Arts et Sociétés animée par son président Eddie Copin (président), Georgette Barrade et Mireille Chauvin, en partenariat avec Opéravenir, propose une conférence sur la vie et l’œuvre de Rossini par Jean François Principiano, mardi 2 octobre 18h 15 à la Maison de la Jeunesse et des sports de Draguignan.

De l’effervescence au silence
Gioacchino Rossini est né le 29 février 1792 à Pesaro. Très jeune il accompagne son père au violon dans des orchestres de village. Il débute l’étude du cor d’harmonie et du chant, et suit les cours de violoncelle, de piano, puis d’écriture au conservatoire de Bologne.

À douze ans il compose ses premières Sonates pour violons (1804), violoncelle et contrebasse. À quinze ans, il recopie les grands airs des opéras de Mozart, en travaillant lui-même les harmonisations. Rossini quitte le conservatoire en 1810, révélant bientôt la fécondité de son inspiration.

Il écrit son premier opéra, le Barbier de Séville (1816), en treize jours. C’est le premier d’une série de quarante opéras, dont les plus joués et les plus appréciés de nos jours sont l’Italienne à Alger, (1813), la Pie voleuse, (1813), le Turc en Italie, (1814), et Semiramide (1823) Tout comme Mozart, Rossini n’hésite pas, pour faire face à tant de commandes, à reproduire d’une œuvre à l’autre des passages entiers. Ses mélodies, qui frappent l’attention de l’auditeur, ont immédiatement un grand succès. Mais ses opéras bouffes séduisent ses contemporains pour bien d’autres raisons. Se servant du bel canto, le compositeur façonne des mélodies brillantes, que les chanteurs interprètent avec des effets saisissants et beaucoup d’expression.

Un autre des secrets de composition de Rossini réside en effet dans l’emploi qu’il fit du crescendo : grâce aux élancements qui en résultent, il parvient à emporter littéralement ses auditeurs, mais aussi les musiciens de l’orchestre, eux-mêmes saisis par la frénésie de sa musique.

Un amoureux de la France
En 1823, invité à Paris il prend la direction du Théâtre Italien. Le compositeur est accueilli avec enthousiasme, comme en témoigne la première  » biographie  » de Rossini que publie Stendhal en 1824. Dès lors il ralentit le rythme de ses compositions. En 1829, c’est Guillaume Tell. Après la première représentation qui dura plus de quatre heures Rossini n’obtint qu’un succès d’estime, sans pouvoir atteindre le grand public. Âgé alors de trente-sept ans, il décide de ne plus écrire pour le théâtre.

Il semble, qu’ayant découvert un autre univers musical, dans les opéras de Wagner ou de Verdi, il préfère jouir du luxe qui s’offre à lui. Bon vivant il donne des soirées culinaires où il invite le Tout-Paris. En dépit de cette longue retraite, il demeura l’une des personnalités les plus influentes du monde musical. Il mourut à Passy le 13 novembre 1868. Les œuvres lyriques de Rossini sont les derniers et les meilleurs opéras bouffes italiens, dont la musique est empreinte de bonne humeur et de vivacité.

Mardi 2 octobre 18h 15 « Rossini le sourire de la Musique » salle de Conférence de la Maison de la Jeunesse et des Sports Boulevard Max Dormoy Draguignan 83300.

Entrée Libre.

06 79 89 47 30 et arts.societes@laposte.net

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