Quel est le point commun entre la Californie, le Mexique, les Alpes, l’ouest de la Turquie, le centre de la Chine, Taïwan et le Japon ? Toutes ces régions sont régulièrement secouées par des séismes et toutes bénéficient de réseaux d’alerte aux tremblements de terre. Ce qui signifie, par contraste, que les autres zones fortement sismiques du globe en sont dépourvues. De la cordillère des Andes au Caucase, de l’Iran à l’Indonésie, de l’Himalaya à la Nouvelle-Zélande, « la plupart des régions du monde ne reçoivent pas d’alertes sismiques principalement en raison du coût qu’implique la construction de réseaux scientifiques de surveillance » des failles et des mouvements du sol, résume Benjamin Brooks. Dans une étude publiée le 10 avril par la toute nouvelle revue Science Advances, ce chercheur à l’U.S. Geological Survey (USGS) et huit collègues américains proposent une solution pour … Lire l’article de