Des livres et vous

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L’économie en 10 étapes de Pietro ALESSANDRINI , Giulia BETTIN , Mario PEPE
Voyage au cœur d’une science sociale
ISBN : 978-2-271-09183-3
Format : 14.0 x 22.0 cm
Reliure : Broché
Pagination : 240
22,00 €
CNRS éditions
«L’économie, je n’y comprends rien » : si l’on a soi-même jamais prononcé cette phrase, on l’a néanmoins très souvent entendue. L’économie rebute, et pourtant nous sommes tous des acteurs économiques. Nous percevons des revenus, consommons, développons des stratégies à plus ou moins long terme. L’économie ne se résume pas à de simples rapports de marché. Elle implique divers aspects de la vie en société, et exige l’intervention des institutions pour établir et faire respecter un certain nombre de règles. L’économie occupe donc une place éminente au sein des sciences sociales, tout en étant en étroite interdépendance avec d’autres disciplines.
Mais l’économie a un fonctionnement tout à la fois mystérieux et complexe.
D’où l’utilité de diffuser le savoir économique, ce que cet ouvrage se propose de faire au cours d’un voyage où l’essentiel est vu et l’attention attirée sur une série de thèmes fondamentaux : l’économiste lui-même, et les instruments dont il dispose ; l’économie réelle, et les notions de production, revenu, bien-être, pauvreté, entreprises et marché; la sphère financière et monétaire, dont les mécanismes doivent être connus, et les risques soigneusement évalués.
Enfin, l’endettement public, les crises financières et l’examen des échanges internationaux. Un ouvrage court et didactique pour y voir enfin clair en économie.

Israël/Palestine : la défaite du vainqueur de Jean-paul CHAGNOLLAUD
Format 12,5 x 19,0
152 pages
ISBN 978-2-330-07837-9
prix indicatif : 14, 50€
éditions Actes Sud
On entend souvent dire que le conflit israélo-palestinien a perdu de son acuité et de sa centralité au Proche-Orient en raison du caractère tragique des bouleversements dus à l’invasion américaine de l’Irak, à l’interminable guerre en Syrie et à l’irruption de Daech. La question palestinienne peut ainsi paraître stable avec “seulement” quelques accès de fièvre. Cette apparente stabilité masque en fait la profonde et constante aggravation d’un conflit qui a pris d’autres formes depuis le naufrage du processus d’Oslo en 2000.
À l’occasion du 50e anniversaire de la guerre de juin 1967, Jean-Paul Chagnollaud montre que la violence est toujours là, partout et à chaque instant, mais elle est silencieuse, insidieuse, fragmentée, et donc moins visible qu’auparavant. En poursuivant la colonisation de la Cisjordanie, malgré les injonctions de la communauté internationale, les gouvernements israéliens successifs n’ont cessé de mettre en cause la solution dite des deux États, la seule possible et raisonnable pour l’établissement d’une paix juste. Celle-ci passe forcément, en dernière instance, par un accord entre les parties, fondé sur le droit international. Sans cette nécessaire recherche de légitimité par le droit, les victoires remportées sur le terrain demeurent précaires et préfigurent sur le long terme la défaite du vainqueur.

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