Géopolitique de l’intimidation de Frédéric Charillon
Seuls face à la guerre ?
304 pages
Format : 145 x 220 mm
EAN13 : 9782415011352
Prix : 23,90€
Éditions Odile Jacob
En quelques années, les discours et actes violents ont transformé la scène internationale : invasion de l’Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l’État hébreu… Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde : place aux stratégies viriles promettant ordre ou vengeance !
Cette violence est loin d’être irrationnelle : elle est la marque d’une nouvelle ère, celle d’« hommes forts » qui font le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l’intimidation, déclinée sous plusieurs formes que l’auteur nous aide à décrypter. Du Proche-Orient à l’Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes, le monde bascule.
Dans ce contexte, comment les Européens vont-ils pouvoir rester dans l’Histoire ? et avec quels moyens ?
Ce livre dresse avec pédagogie un panorama inquiétant mais lucide des dynamiques internationales aujourd’hui à l’œuvre.
L’Europe, ce continent sauvage de Caroline Dodds Pennock
Traducteur : Julie Loncin
384 pages
format : 240.00 mm x 153.00 mm
EAN : 9782226456519
Prix : 24,90€
Éditions Albin Michel
On nous a longtemps enseigné que l’histoire moderne commençait en 1492 lorsque le « Vieux Monde » rencontrait le « Nouveau », avec la « découverte » de l’Amérique par Christophe Colomb. Or, comme le montre Caroline Dodds Pennock dans ce livre novateur, pour des dizaines de milliers d’Aztèques, de Mayas, de Totonaques, d’Inuits et d’autres indigènes américains – esclaves, diplomates, explorateurs, serviteurs, commerçants, ce n’est pas ce qui s’est produit : ils ont découvert l’Europe au XVI et XVIIe siècles, l’enrichissant de cultures différentes.
Pour eux, l’Europe était un continent sauvage, une terre de richesses et de merveilles, mais qui les laissait perplexe par ses disparités brutales en termes de richesse et de qualité de vie, et ses croyances déconcertantes. L’histoire de ces indigènes américains en Europe est souvent synonyme d’enlèvement, de défaite, d’appropriation culturelle, et finalement d’apocalypse – une histoire pourtant largement absente de notre conscience collective.
Du roi brésilien qui a rencontré Henri VIII aux Aztèques qui ont simulé des sacrifices humains à la cour de Charles Quint ; de la fameuse « fête cannibale » d’Henri II et Catherine de Médicis aux enfants métis des Espagnols qui sont rentrés « chez eux » avec leurs pères ; sans oublier les nombreux serviteurs employés par des Européens de tous rangs : voici un peuple qui a été rendu exotique, rabaissé et marginalisé, mais dont les visions du monde et les cultures ont eu un impact profond sur la civilisation européenne.