Comparaison n’est pas raison … quoi que !

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Hier, alors que je sortais pour faire mon heure quotidienne de mon kilomètre autour de chez moi, mon voisin m’apostropha : « alors vous avez pris votre ausweiss ?
Sur le moment j’ai bien sur souri et chemin faisant, mes neurones oxygénés se sont connectés et se sont mis à délirer …

Bien sur, un peu d’histoire pour les moins de 80 ans! Mon voisin a 85 ans et nous avons causé.
Durant la seconde guerre mondiale il fallait une attestation de déplacement (ausweiss) à fournir à la maréchaussée de l’occupant à la moindre réquisition… tiens ça me dit quelque chose !
En allant plus loin, on pourrait se souvenir qu’avant cette guerre, on assura le bon peuple que nous étions prêts à faire face … Tiens ça me dit quelque chose.
Il y avait la ligne Maginot et ses ouvrages de défense inexpugnables, derrière lesquels on assura que nous ne risquions rien et que comme le nuage de Tchernobyl quelques décennies plus tard tout s’arrêterait à la frontière. Nous avions aussi plusieurs centaines d’avions (stockés dans la vaseline pour les protéger et qui ne décollèrent jamais).

En 2020, fidèles à la même stratégie, notre Commandant en chef et ses généraux (ministres, technocrates de tous bords) nous délivraient les mêmes arguments et nous assuraient … et d’autres avant eux, que notre système de santé était le meilleur du monde, que nous pouvions être rassurés car capable de faire face … ah bon ?!

Lorsque le « péril jaune » se développa, on continua à nous affirmer qu’il n’irait pas plus loin que le Yang Tsé, l’Himalaya, le désert de Gobi et autres défenses naturelles et qu’il n’y avait rien à craindre.
Et puis progressivement on constata une certaine fébrilité, puis carrément la panique.

Et là on s’aperçut que, oh rage oh désespoir, il n’y avait plus de masques … bof Mais ça ne sert à rien qu’on nous a dit …
Enfin ceux qui du côté de Bercy et que sans qu’aucun contrôle démocratique ne soit opéré et pour faire quelques économies avaient décidé de ne pas renouveler le stock.

Alors, notre Commandant en chef de façon martiale nous asséna que nous étions en guerre et comme auparavant notre ligne Maginot de notre système de santé sauta … Ben oui, le virus était venu en passager clandestin dans les valises de tel ou tel voyageur et n’avait pas, lui, son ausweiss.
La réalité montra que nous n’étions pas prêts et que comme d’habitude, sauf à mobiliser la troupe et à l’envoyer au casse pipe avec les armes de la guerre d’avant (les médecins, les infirmières, les soignants de toutes spécialités) nous étions voués à la défaite.

Alors s’ajoutèrent les restrictions diverses, couvre feux, confinement … On n’invente jamais rien de vraiment neuf ! À quoi sert l’École de guerre?
Et puis même si l’on ne mit pas en place des tickets de rationnement, le résultat en fut assez similaire : fermeture des petits commerces « non essentiels », des lieux de culte, sans doute jugés eux aussi non essentiels.
Les librairies, le livre c’est bien connu étant un bien non essentiel, furent interdites, sans doute pour éviter de se procurer et relire Fareiheit 451 roman de Ray Bradbury qui décrit une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur…
Vous avez dit imaginaire ? (toutes ressemblances avec des faits et personnage existants ne serait pas que fortuite)

Jean-Paul Jambon

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