Projet de loi pour une École de la confiance
Depuis quelques jours, un certain nombre de fausses informations circulent sur le projet de loi École de la confiance.
Notre époque est bien trop souvent caractérisée par la désinformation, je souhaite rétablir quelques vérités notamment sur l’école primaire car elle est la priorité du gouvernement.
On dit que l’établissement public des savoirs fondamentaux (EPSF) conduirait à supprimer des écoles rurales, c’est faux !
C’est l’inverse, cela est fait pour renforcer les écoles rurales, à l’initiative des collectivités territoriales intéressées qui pourront l’adapter à leurs spécificités locales. Ainsi, aucun projet ne verra le jour sans l’accord du ou des maires concernés, du conseil départemental et du recteur. L’objectif est de créer une continuité dans le parcours scolaire de l’élève pour éviter les effets de ruptures entre le collège et l’école, rien de plus.
On dit que l’EPSF est fait pour supprimer les directeurs d’école ou de les affaiblir, c’est faux !
C’est l’inverse, nous voulons au contraire donner un statut plus fort aux directeurs d’écoles. Il n’y aura pas de suppression des directeurs d’école. Si une école est associée au collège du nouvel EPSF, il y aura un principal en charge du collège et un directeur en charge de l’école. Chaque école conservera son responsable de site qui restera l’interlocuteur des familles et de la municipalité, et conservera son niveau indemnitaire et toutes ses fonctions.
On dit que les écoles maternelles et les jardins d’enfants seront mis en concurrence, c’est faux !
Un amendement permet aux jardins d’enfants de poursuivre leur activité durant 2 ans, le temps que l’abaissement de l’âge obligatoire d’instruction soit pleinement incorporé à notre système progressivement. C’est un renforcement de l’école maternelle qui est prévu au travers des projets de formation et de soutien à l’école maternelle et d’amélioration du taux d’encadrement.
Cécile Muschotti
Députée du Var 2è circonscription
