Au moment où d’importants travaux s’annoncent à Brégaillon et à la Tourrache, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var a décidé de se séparer de son Vice-Président qui pilotait la commission des appels d’offres. Non qu’il ait comme son prédécesseur eu des problèmes avec la justice jusqu’à être condamné de façon définitive, mais plus simplement parce qu’il a perdu tous ses points sur son brevet de thuriféraire.
Ce fait du prince n’est pas sans poser problèmes, puisque l’autorité de tutelle n’en a pas été informée préalablement et qu’en l’état passer de nouveaux marchés sans Président à la commission d’appels d’offres ne sera pas sans problème, ni sans conséquence.
Lors de la récente assemblée générale où l’ordre de quitter l’institution fut formulée, sans autre procédure, personne n’a rien trouvé à redire*1. Seul le Vice Président congédié a osé dire qu’il n’en resterait pas là. Par contre depuis, ils sont quelques uns à nous contacter pour nous dire combien cette décision est inique, certains vont même jusqu’à parler d’illégalité.
A ce stade, qu’il nous soit permis de formuler trois remarques :
– La légalité de la démarche est à l’appréciation de Monsieur le Préfet. Espérons qu’il ne tardera pas à faire connaître son point de vue , ni même à étendre ses investigations.
– La performance d’une équipe et de sa stratégie se mesure au terme du mandat. Il ne faudra donc plus attendre longtemps, pour parler de la perte de la gestion des ports, de la perte de la partie enseignement, de la perte de la gestion de l’aéroport et de la perte de la crédibilité quand on est élu avec plus de 85% d’abstention. Les menaces à peine dissimulées ni changeront rien …
– Au lieu de nous contacter sous couvert d’anonymat, que les gens qui participent aux assemblées générales de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var aient le courage d’enrichir le débat. Au cas où ils auraient des preuves de faits délictueux dont ils parlent, qu’ils ne se privent surtout pas de contacter Monsieur le Préfet et/ou Monsieur le Procureur de la République, ils finiront bien par être entendus.
Trois points, c’est tout !
En guise de conclusion rappelons ce qu’écrivait Étienne de La Boétie dans Le Discours de la servitude volontaire : « Les grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux, levons nous !«
Laurent di Gennaro
*1 précison le 18 avril à 10h30 A l’exception d’une élue qui est intervenue et a quitté l’assemblée générale.
Pour votre information et pour compléter ce que vous dites, voici une précision.
La CCI a un grand projet éducatif. En lieu et place de la Tourrache et de l’hôpital Chalucet, la CCI a pour projet d’installer Kedge Business School et depuis plusieurs semestres les négociations vont bon train.
Pas de chance : L’ex directeur de l’école Euromed (devenue Kedge Business School) et son fils en correctionnelle pour favoritisme, recel … Excusez du peu. Ils sont bien évidemment présumés innocents mais avouez que dans le Var nous n’avons pas de chance dans le choix de nos partenaires !