Dans le cadre du 18è festival du court métrage de Fréjus, une exposition autour de Corto Maltese s’annonce à l’espace Paul Vernet.
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Festival du Court-Métrage de Fréjus, du 7 au 17 janvier
Silence, on regarde !
Il est des évènements qui, au fil des éditions, marquent et situent une ville. Le festival du court-métrage de Fréjus est de ceux-là.
Avant lui, il n’y a rien. En ce sens que le festival du court-métrage permet… d’étrenner le nouvel agenda, et d’y inscrire la date du premier événement culturel de l’année à Fréjus, voire du premier événement culturel… tout court.
Aujourd’hui, le festival célèbre sa 18e édition. Il est devenu une date incontournable dans l’univers du 7e art, sous ce format particulier du court-métrage.
Il est aussi, pour la ville de Fréjus, un formidable outil promotionnel. Au même titre (dans un autre style bien sûr) que le Roc d’Azur, il constitue un excellent moyen de mettre plein écran les atouts et la richesse patrimoniale de la cité romaine, notamment en terme de terre d’accueil de tournages, comme en 2013 avec un tournage de pub place Formigé
Les rencontres organisées en marge de la manifestation avec les professionnels du spectacle en général et du cinéma en particulier participent de ces volonté et ambition.
Thème libre pour les deux sélections
Pour autant, le temps fort du festival du court-métrage demeure la projection des œuvres, partagées en deux sélections, « Hermès » et « Aurélia », avec cette nouveauté pour l’édition 2015 de ne plus imposer de thème dans aucune des deux sélections…
Ils étaient ainsi près de 3000 – dont une majorité de lycéens et étudiants (plus de 40 %) – à s’être précipités au théâtre Le Forum en janvier dernier, à l’une des 5 projections du vendredi. Et la dernière, celle de 19h, qui se clôture par la divulgation du palmarès et la distribution des prix, demeure la plus demandée…
Mais là ne s’arrête pas (et ne commence pas plus d’ailleurs) la manifestation. Les organisateurs souhaitent habiller l’évènement d’animations, diverses et variées mais toutes centrées sur le court-métrage et le 7e art. Entre projections spéciales au Vox, ateliers et rencontres à l’espace Caquot de la base nature et au casino de jeux de Port-Fréjus, expositions photos à la villa Aurélienne, la médiathèque ou l’espace Paul-Vernet, chaque jour présente un événement original dans un lieu différent.
Raimu (doublement) à l’honneur
À tel point que l’on en oublierait presque de présenter le président du jury de cette édition 2015, LA présidente en l’occurrence. Celle-ci sera en effet Isabelle Nohain-Raimu, petite-fille du célèbre comique-troupier varois – et, du côté de sa maman, de Jean Nohain –, fondatrice du musée-Espace Raimu (récemment transféré de Cogolin à Marignane), et qui a permis l’exposition « Raimu dans sa Provence », présentée à la villa Aurélienne à compter du 19 janvier.
