Le pape des pauvres et des sans droits, défenseur de la paix et protecteur de la planète s’est éteint.
Nous voulons honorer la mémoire vivante de celui qui a bousculé l’Église dans un sens progressiste : pauvreté, écologie, migrants et réforme de la Curie auront été les préoccupations essentielles de François. Au-delà de divergences toujours possibles, nous nous retrouvons dans ses combats pour une meilleure humanité, une Église plus ouverte au monde et aux antipodes de ce que prônent certains dans une instrumentalisation rétrograde de la religion.
Nous partagions la croyance en un mot : « populaire », qu’il avait porté près de nous en Corse, abordant respectueusement les ferveurs populaires, les différences et la laïcité à la française sans l’écorner, entouré à Marseille des responsables des autres religions avec fraternité et pacifisme, où nous partagions également ses paroles d’alors, face à la mer des migrants naufragés : « Nous sommes à un carrefour : d’un côté la fraternité, qui féconde de bonté la communauté humaine; de l’autre l’indifférence, qui ensanglante la Méditerranée. »
C’est pourquoi nous saluons un pontificat historique et nous manifestons notre fraternité laïque aux catholiques en ce moment douloureux.







