Taï Chi en fête à Bandol les 8 et 9 septembre
Sous la direction de Louis Wan der Heyoten
La recherche du souffle vital
Lorsqu’on demande à Louis Wan des Heyoten l’origine du Taï Chi il reste intarissable. C’est un des plus grands maîtres respectés de cet art asiatique, entre philosophie, maîtrise de soi et recherche de l’équilibre vital. « Certaines légendes attribuent l’invention du tai-chi-chuan au moine taoïste semi-légendaire Zhang Sanfeng, vers le début de la dynastie Ming (XIIIe-XIVe siècle). Le Livre complet sur les exercices du tai-chi-chuan, écrit par Yang Chengfu (1883-1936), raconte que Zhang Sanfeng créa le tai-chi-chuan vers la fin de la Dynastie Song (960-1279) Il aurait été inventé par ce moine qui observait un combat entre un oiseau et un serpent. Puis il le transmit à ses disciples Wang Zongyue, Chen Zhoutong, Zhang Songxi et Jiang Fa. Zhang créa l’école intérieure par un syncrétisme néo-confucianiste des arts martiaux du bouddhisme Chan du monastère de Shaolin et de sa maîtrise du daoyin taoïste.
La recherche de l’énergie perdue.
Le tai-chi-chuan porte donc une attention particulière à l’enracinement. L’énergie doit aussi s’élancer des « racines » que constituent les pieds, puisque ce sont généralement eux qui, dans la majorité des cas, vont amorcer le coup que transmettra la main, ou tout autre partie frappante. On dit parfois, « le pied donne le coup, la hanche dirige et la main transmet ». L’énergie provient des pieds, puis elle est dirigée par la taille avant d’être transmise par les mains.
Gym anti-stress, il favorise une détente musculaire et vertébrale et un équilibre des fonctions métaboliques et circulatoires. Le Tai Chi Chuan est une discipline pratiquée depuis des siècles en Chine. C’est l’art martial le plus pratiqué au monde. C’est un savant mélange de gestes et de postures à réaliser en les enchaînant. Il évoque à la fois une danse lente et un combat au ralenti.
Le souffle du Qi
Le principe est simple. Il s’agit d’effectuer des gestes lents et souples. Ceux-ci doivent impérativement être faits de manière continue, afin d’éviter les saccades et les arrêts brutaux. (Voir vidéo)
La respiration est également au centre des exercices. Celle-ci doit être lente et profonde.
Le tai-chi-chuan implique un travail sur le souffle et non sur la force brute. C’est pourquoi l’entraînement est tout d’abord exécuté lentement pour sentir les flux du souffle qi, en vue d’exercices plus approfondis internes. Le centre de gravité et la respiration doivent être amenés au niveau de l’abdomen. Mais tout cela Louis Wan der Heyoten le fait découvrir par la pratique avec ses nombreux élèves.
Jean François Principiano
8 et 9 septembre rencontres avec le Tai Chi Chuan Tennis club de Bandol, 765 av Albert 1er, 83150 Bandol Horaires : Samedi : 9h30 à 11h 30 et 13h30 à 15h30 Dimanche : 9h30 à 12h 30
Site http://www.taichi-etki.com
