Le Liberté au pas de marche

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Pour les fêtes, Le Liberté organise dans le centre historique de Toulon des ateliers et un grand spectacle déambulatoire festif et gratuit. Étonnant et coloré !

Le Liberté fête Noël Rue des Arts ! Tous les Toulonnais sont conviés à des activités gratuites Rue des Arts et dans le centre historique de Toulon le samedi 15 décembre avec le soutien de la société Carim.

La Cie Rara Woulib s’empare de la Rue des Arts et entraîne la foule dans la folie de la transe collective ! Son cortège déambulatoire mené par 15 acteurs, chanteurs, musiciens, danseurs invite à une grande fête musicale aux effets visuels magiques. Les artistes, avec ou sans lampion, entrent en transe par leurs chants sacrés du vaudou haïtien et les musiques afro-cubaines. Dans cette atmosphère de liesse, percussions, instruments traditionnels et un chœur participatif créent une scénographie vivante qui permet à tous, de 7 à 77 ans, de s’immerger dans un grand moment musical et jubilatoire !

Mais qui est Rara Woulib ?
C’est un collectif d’artistes « tropicaux »dont l’embryon est apparu entre Port-au-Prince et Marseille en 2007.

À l’origine  ce projet musical tournait autour du rara haïtien sorte de transe artistique collective.

Il s’est enrichi ensuite par l’arrivée de nombreux artistes (musiciens, comédiens, plasticiens, costumières, constructeurs, artificiers…) provenant d’horizons élargis. Puis il s’est  transformé en un projet théâtral cohérent et festif prenant ses aises dans l’espace public.

Dès 2009, Rara Woulib investit les rues de la cité phocéenne et commence à développer des formes rituelles urbaines, convoquant un public toujours plus nombreux. (Leur siège est  situé à Marseille au 17 de la rue Melchion dans le cinquième arrondissement
contact@rarawoulib.org

Un théâtre musical déambulatoire.
Dans les même temps, le collectif s’attache à diffuser son théâtre musical déambulatoire dans les festivals et autres carnavals, avec son spectacle emblématique « Bann à Pye ».
2011 marque un tournant dans l’histoire de la compagnie, qui décide, faute de soutien, d’utiliser ses propres moyens et l’espace de sa propre ville comme terrain de recherche, d’écriture et de création de son projet « Deblozay » (désordre  heureux en créole haïtien).

La compagnie invite de manière régulière le public à des visites nocturnes et poétiques des espaces cachés de sa propre ville, de manière complètement alternative et illégale.
La compagnie continue aujourd’hui sa recherche sur la création de formes théâtrales poétiques vivantes qui prennent leur place autant au cœur de réflexions intimes que dans les grands questionnements qui agitent le monde tout en continuant à se saisir des paysages comme autant de surfaces nouvelles à explorer.

Une bonne pioche pour tous ceux qui considèrent la rue comme terrain de culture et de protestation ou tout au moins de reconnaissance.

Jean François Principiano

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