Depuis plusieurs semaines, Fréjus ne cesse d’être sur le devant de la scène médiatique mais malheureusement pas pour les bonnes raisons.
Après les propos racistes tenus par l’adjoint à la sécurité Patrick Renard, suspendu quelques semaines avant de redevenir adjoint au maire.
Après les révélations faites par Camille Vigogne Le Coat dans Les Rapaces sur le système affairiste du maire RN David Rachline et dont les faits avancés pourraient conduire le procureur de la République de Draguignan à ouvrir une enquête judiciaire.
Après l’affaire des « santons » où les plus proches agents municipaux de David Rachline et le directeur de la publication du bulletin communal (qui n’est autre que le maire) ont montré leur incompétence à moins qu’il ne s’agisse d’une insulte volontaire à nos traditions provençales ou pire d’un culte de la personnalité extrême de l’édile Rassemblement national. C’est désormais Christelle Plantavin, adjointe au commerce, qui se retrouve poursuivie par la justice suspectée d’avoir volé le téléphone d’une caissière dans un supermarché de Fréjus. Au vu de la gravité des accusations et de l’implacabilité des preuves existantes, Madame Plantavin se doit de démissionner de son mandat municipal.
Au-delà de la mauvaise gestion de la commune par le Rassemblement National depuis 2014 (commune surendettée, insécurité grandissante malgré l’augmentation des effectifs de police national, paupérisation volontaire de certains quartiers, stigmatisation volontaire de certains habitants, diminution drastique des budgets alloués pour le social et la culture …), la mairie de Fréjus est donc devenue une « no-go zone » où la majorité Rassemblement National se fiche du droit, de la probité et de l’intégrité dont doivent faire preuve les élus locaux.
Marine Le Pen n’a jamais, dans son programme présidentiel de 2017 et de 2022, évoqué la question de la probité, de l’exemplarité ou de l’intégrité des élus, ces valeurs n’étant pas pour le Rassemblement National, et comme le prouve David Rachline et son équipe, essentielles dans notre démocratie.
