Un Déni français de Caroline du Saint
Enquête sur l’élevage industriel
300 pages
Format : 140x225mm
Isbn : 978 2385 77 1225
Prix : 21€
Éditions Récamier
L’histoire d’un déni collectif : comment l’idée de tuer 3 millions d’animaux par jour en France est-elle devenue acceptable par tous ?
Après son documentaire diffusé sur Arte, L’Usine des animaux, dénonçant les dégâts et la cruauté de l’élevage industriel dans le monde, Caroline du Saint se focalise dans cet ouvrage sur l’élevage industriel en France.
En 2022, Caroline du Saint réalise un documentaire sur l’élevage industriel, L’Usine des animaux, diffusé sur Arte. Pour cela, elle a visité des élevages et abattoirs dans le monde entier.
Mais en France, impossible de filmer. Il faut préserver un mythe sacré: au pays de la gastronomie et des terroirs, les paysans élèvent leurs bêtes dans des fermes familiales, au milieu de verts pâturages.
En réalité, notre pays est un leader mondial de l’élevage industriel. 3 millions d’animaux sont abattus chaque jour, 1 milliard chaque année. La patrie des paysans a transformé ses éleveurs en ouvriers, travaillant en combinaison et armés de kärchers, dans des usines grises éclairées au néon.
Pourquoi refusons-nous de le voir ? Pourquoi est-il si compliqué d’en parler ?
Entre témoignages et enquête, Caroline du Saint décortique la fabrication d’un mythe. Ce » déni français » s’est construit au service d’un système qui ne profite plus à personne : ni aux animaux, ni aux éleveurs, ni aux consommateurs, ni à la planète.
La politisation de Laurent Le Gall
128 pages
Format : 120x190mm
Isbn : 978 2348 079450
Prix : 11€
Éditions La Découverte
En France, les élections législatives surprises de l’été 2024 n’ont cessé de poser la question pendante de la politisation. Mais qu’est-ce qu’être politisé ? Ce mot banal dans le lexique des sciences sociales est par ailleurs utilisé au quotidien. Il renvoie à des pratiques et à des représentations qui ont en commun des investissements dans un espace politique irréductible au seul ordre électoral. S’il fallait ne retenir qu’une définition de la politisation, ce serait la requalification d’un certain nombre d’activités sociales en des activités politiques.
L’ouvrage part de cette interrogation centrale : qu’est-ce qui fait qu’un geste, une action, une mobilisation est, apparaît ou est présenté comme politique ? Il y est question tout autant de » frontières du politique » que de croyance démocratique, de carrières militantes que d’apathie. Si la politisation recouvre un ensemble de processus qui conduisent à produire un état (le sujet politisé), elle est aussi un prisme qui permet de lire, autrement, les vies en société.