L’élection du député RN Franck Gilletti avec 55 % des votes exprimés doit alerter l’ensemble des citoyens et des élus en place sur leurs responsabilités :
– Les citoyens tout d’abord n’ont pas voté ! 46 % des électeurs seulement se sont déplacés vers les urnes. Pire encore, seuls 30% des jeunes de 18 à 24 ans se sont exprimés.
Le Rassemblement National élu avec 23 % des électeurs inscrits sur la sixième circonscription ne peut donc pas faire du triomphalisme comme il reprochait (à juste titre) à Monsieur Macron de le faire.
– Les médias nationaux en ne mettant en lumières que les quatre premières formations politiques potentiellement en tête ne laissent pas leur chance aux candidats qui proposent de faire de la politique autrement. Il faut sûrement légiférer pour que la réglementation soit plus juste pour l’expression des candidats.
– Les élus en place récoltent ce qu’ils ont semé. Le phénomène n’est pas nouveau, il ne fait que s’amplifier. Qu’ont-ils mis en place pour endiguer le problème ?
RIEN.
Ne croyaient-ils pas profiter de cette abstention des jeunes (qui votent plus à gauche) de la diabolisation du RN (qui sert d’épouvantail) ?
il est urgent que les membres de l’Assemblée nationale se penchent sur ces questions et sur les solutions..
Je ne suis pas élu mais en qualité de candidat qui a essayé d’apporter des solutions je propose à qui voudra bien les saisir : la mise en place du vote électronique pour faciliter l’accès des jeunes , des travailleurs du dimanche et autres personnes trop occupées (soignants, commerçants,…) à l’expression de leur choix.
Des campagnes électorales officielles sur les réseaux sociaux regardés par les jeunes car ils se déconnectent de plus en plus des médias traditionnels.
La proportionnelle pour que tous les courants d’idées soient potentiellement représentés, ce qui obligera à organiser de vrais débats sur les dossiers porteurs de notre avenir, seule manière de stopper le mouvement enclenché depuis plusieurs décennies.
Le virage est pris, il nous faut changer la manière de faire de la politique sinon nous atteindrons le bout de l’impasse !
Didier Cade
