Dans le Cycle Histoire et Religion, lundi 6 mai à 14h30 Salle Benoîte Groult du Park Hôtel de Hyères l’UTD (université du temps disponible) propose une conférence sur la place du fait religieux dans l’Histoire du monde de la Mésopotamie à nos jours.
Dans cette conférence illustrée, Jean-François Principiano professeur d’Histoire, exposera du point de vue historique, et en toute objectivité, les caractéristiques des grandes croyances religieuses de l’Antiquité à nos jours. Ainsi seront analysés leurs origines, leurs apports à l’histoire spirituelle de l’humanité mais aussi leurs défaillances, leurs violences, leurs intolérances. Tout fait religieux basé sur des certitudes ne peut que se heurter aux autres.
En paraphrasant Jaurès on peut dire que « les religions portent l’intolérance comme les nuées portent l’orage ».
L’aspect négatif des religions
Il suffit de regarder pour comprendre que toutes les religions sont impérialistes et cherchent à « rassembler » le maximum de fidèles, fut-ce au prix de conversions forcées, de massacres et de guerres.
Car toutes les religions, pratiquent le lavage de cerveau, l’endoctrinement, la restriction de la liberté de penser qui devrait être la liberté fondamentale, quand ce n’est pas la restriction de la liberté tout court (que l’on pense en particulier aux femmes).
Beaucoup d’hommes pensent que l’on n’a nullement besoin de religion pour avoir une morale et une éthique. Ne tue pas, ne vole pas, tout ça peut être compris sans religion.
Des millions d’humains pensent que Dieu n’existe pas. Pas plus que le père Noël. Les religions sont, selon eux, des inventions humaines qui permettent à des humains d’asservir d’autres humains. Et si elles ont pu avoir une utilité à certaines époques, ce n’est plus le cas. Si l’on veut que l’humanité arrive à l’âge adulte, commençons par nous débarrasser des religions disent-ils !
L’aspect positif des religionsA
D’autres pensent que le fait religieux touche toute l’humanité. Et que malgré certains abus, les religions contribuent à l’amélioration de la condition humaine. L’Histoire le prouve indubitablement.
Sans la religion de nombreuses œuvres d’art n’auraient pu naître, notamment les Cathédrales ou les Pyramides… La transcendance et la foi donnent un sens à des millions de fidèles. « Nous n’avons pas de gouvernement assez puissant pour pouvoir affronter, par la moralité naturelle seule, les passions humaines débridées. » C’était l’opinion de Montesquieu dans l’Esprit des Lois.
L’instruction et la croyance religieuses demeurent donc aujourd’hui, pour beaucoup, la force vive de l’esprit moral des sociétés. La religion n’enseigne pas seulement la vertu, elle catalyse l’action morale. Ce faisant, la religion joue un rôle essentiel dans la société, lui garantissant une considération spéciale. En somme, la religion apaise l’angoisse existentielle, la peur de la mort, du néant. Mais disent leurs contradicteurs les dogmes qui sont à l’origine de cet apaisement dispensent d’affronter le réel et de chercher soi-même un sens à sa vie. La religion devient alors une compensation illusoire (Freud), un opium (Marx) qui soulage la douleur et qui nuit à la capacité de l’homme d’agir sur la réalité. La religion détourne l’attention de l’homme et masque le réel. S’en remettre à quelqu’un, à Dieu qui décide (ou a décidé à travers la Révélation) pour soi revient à renoncer à son autonomie et à sa responsabilité.
Toutes ces questions seront évoquées. Le conférencier soulignera les multiples aspects des religions mondiales sans pour autant conclure laissant chacun face à sa conscience.
Lundi 6 mai à 14h30 «À quoi servent les religions ? » par Jean François Principiano historien UTD de Hyères 14h 30. Entrée libre.
Infos Elya Weismann Operavenir 04 94 48 62 75 et 06 11 81 54 73. www.operavenir.com
