Le Var est le premier département touristique de France (hors Île-de-France) avec une population qui double durant l’été.
Tout au long de la saison estivale, l’ensemble des services de l’État sont mobilisés pour lutter contre les atteintes aux personnes et aux biens, veiller au respect de la tranquillité publique et protéger les consommateurs varois et estivants.
Les services de l’État concourent ainsi à favoriser la professionnalisation des acteurs économiques et à améliorer la qualité des prestations offertes aux nombreux visiteurs accueillis dans notre département.
Les actions de prévention et de contrôle réalisées en direction de la protection des usagers et des citoyens s’organisent autour de 6 thématiques : la sécurité publique, la sécurité civile, la sécurité routière, la sécurité sanitaire et alimentaire, la sécurité des transactions et la protection civile.
Cela concerne :
• la sécurité des personnes et des biens
• le respect des règles sanitaires
• la police d’exploitation du port de commerce de Toulon-La Seyne-sur-Mer
• le maintien de l’ordre public
• la lutte contre l’insécurité routière
• l’accueil collectif de mineurs dans les centres de vacances (sécurité physique et
morale)
• le contrôle de la qualité des produits alimentaires
• la conformité des campings et structures d’accueil
• le respect des règles d’occupation des concessions de plages
• le contrôle de la qualité des eaux et des mouillages pour les embarcations
• la sécurité des pratiques sportives
• le suivi de la qualité éducative, de la qualification et de la certification des
encadrants et des intervenants dans les accueils de loisirs
• le respect de la loyauté, de la concurrence et des pratiques commerciales
• la lutte contre les fraudes et contrefaçons de toutes natures
• la vigilance en matière de santé publique et de contrôles sanitaires
• la lutte contre le travail dissimulé
• le respect des conditions de santé – sécurité au travail
• la vigilance en matière de suivi de l’évolution de la canicule, des risques liés aux
activités nautiques et aquatiques
II . La sécurité publique
La prévention de la délinquance et le maintien de l’ordre public
Le contexte particulier actuel : le risque attentat
Une présence constante et renforcée sur les lieux à fréquentation touristique :
Comme chaque année, la direction interdépartementale de la Police Nationale (DIPN 83) du Var va bénéficier pour la période estivale d’un renfort de fonctionnaires :
• 15 policiers dont 14 pour les unités de police secours et 1 pour une unité BAC du 11 juillet au 20 août 2025,
• 2 compagnies républicaines de sécurité (CRS) respectivement assignées à l’Est et à l’Ouest du département,
• 4 motocyclistes CRS (UMZ) du 11 juillet au 20 août,
• 11 maîtres nageurs sauveteurs (Six-Fours-les-Plages et
Saint-Raphaël) du 1er juillet au 31 août.
Le groupement de gendarmerie du Var recevra le renfort de :
• 50 réservistes opérationnels entre le 1er et le 16 juillet,- 20 réservistes et 1 compagnie de marche de 50 militaires entre le 17 juillet et le 24 août,
• 25 réservistes entre le 25 août et le 4 septembre 2025,
• 19 maîtres nageurs sauveteurs (7 au Lavandou, 4 à la Londe-
les-Maures, et 8 à Ramatuelle) du 1er juillet au 31 août.
• En outre, le groupement de gendarmerie départementale déploiera 3postes provisoires, 2 brigades nautiques côtières, et 1 poste à cheval du 18 juillet au 31 août.
Des militaires de l’opération Sentinelle pourront être amenés à patrouiller sur la frange littorale en coordination avec les équipages de la DIPN du Var.
Depuis le mercredi 18 juin jusqu ‘au 1er juillet 2025, 1 section du Bataillon des Chasseurs alpins sécurise les lieux de culte israélites à Toulon et la Seyne-sur-Mer ainsi que la gare SNCF de Toulon.
Les mesures mises en œuvre :
Surveillance des plages : des mesures préventives vont être mises en œuvre (prises de contact avec les gérants des bars, restaurants, postes de secours des plages…) ainsi qu’un dispositif opérationnel par la présence dynamique et une surveillance accentuée aux jours et heures de forte concentration de population (recherche et détection de tout objet, engin ou véhicule susceptible de constituer un risque pour la sécurité publique).
Sécurisation des festivités estivales
Sécurisation des plans d’eau, en liaison avec la préfecture maritime. Les brigades nautiques de gendarmerie du Lavandou et des Issambres seront également mobilisées au profit du contrôle et de la sécurisation des activités nautiques, y compris sur les lacs.
L’Unité nautique départementale de la police nationale du Var (APARA) assurera les missions de surveillance du littoral varois et sécurisera notamment les îles du département du 15 juin au 15 septembre 2025.
La vedette Police TARA de la police nationale affectée sur la circonscription de police nationale de Hyères-Carqueiranne, opérationnelle toute l’année, intervient tout particulièrement sur les îles d’Or (îles du Levant, Port-Cros et Porquerolles).
L’ensemble de ce dispositif concourra aux opérations de sauvetage en mer aux côtés des neuf stations permanentes de la SNSM, des moyens du SDIS et procédera au contrôle et à la police en mer des activités de commerce, de pêche plaisance et loisirs nautiques.
Afin de faire cesser et de sanctionner les infractions les plus graves en matière de règles de navigation et de vitesse notamment, la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) sanctionnera les contrevenants par la suspension voire le retrait des titres de conduite des navires, mesure administrative complémentaire aux poursuites pénales éventuelles.
Sécurisation des 5 îles (Le Levant, Port-Cros, Porquerolles, Bendor, Les Embiez) et du littoral varois en zone Police :
– l’unité nautique de la DIPN83 est active depuis le 15 juin et jusqu’au 15 septembre 2025 et procédera à des contrôles aléatoires d’embarcations.
Sécurisation des lieux de transport à forte concentration touristique (gares, ports, aéroports) : afin de garantir la sécurité et la sûreté des voyageurs au départ et à l’arrivée du port de commerce de Toulon-La Seyne-sur-Mer, la capitainerie est ouverte 24H/24 tous les jours de l’année. Les officiers de port, agents de la DDTM, veillent, sous l’autorité du préfet et de l’autorité portuaire (MTPM) au bon fonctionnement des services portuaires et la sécurité nautique durant une période de très forte affluence (600 000 passagers pour la Corse, les Baléares et la Sicile).
De même, le préfet a demandé à l’ensemble des autorités portuaires et des armateurs du
département de mettre en place, pour la saison estivale, un dispositif de sûreté lors des
embarcations visant à garantir la sécurité des passagers.
La brigade des transports de la gendarmerie de La Valette-du-Var assurera la sécurité des voyageurs sur les lignes régulières de TER du département.
Des passages fréquents de patrouilles dynamiques et des points fixes avec contrôles d’identité seront organisés notamment aux jours et heures de forte affluence par la DIPN 83 dans le cadre de la sécurisation des transports en commun et la lutte contre l’immigration irrégulière en profondeur (grandes et petites gares, trains, bus, réseau Mistral, navettes maritimes, vecteurs routiers, etc.).
L’opération tranquillité vacances
Dans le cadre du plan d’action de lutte contre les cambriolages, la campagne «Opération Tranquillité Vacances » est reconduite pour les vacances d’été.
Les services de police et de gendarmerie peuvent, sur demande, surveiller un domicile ou un commerce au cours de leurs patrouilles quotidiennes. Pour bénéficier de ce service, il convient de s’inscrire, avant le départ, auprès de son commissariat de police ou de sa brigade de gendarmerie. En cas de retour inopiné ou de modification de la date et/ou de la durée des congés, ne pas oublier de prévenir le commissariat ou la brigade.
En 2024, 589 personnes ont signalé leur absence auprès de la police nationale dont 209 pour la période estivale (Juillet/août).
Aucune habitation prise en compte dans ce dispositif n’a été cambriolée.
Des patrouilles et des contrôles pour une présence constante sur le terrain
Mise en place de contrôles, aléatoires ou ciblés, de manière autonome ou bien coordonnés avec les différents services de police, de gendarmerie, des douanes ou encore avec les autres administrations suivant les thématiques abordées (Comité départemental anti fraudes – CODAF).
Différents domaines sont ciblés et tous types d’établissements contrôlés (restaurants, hôtels, campings, vendeurs ambulants et bords de route, clubs de sport, activités de loisirs, marchés, services proposés sur les plages, prestations de services diverses).
Les services des douanes procéderont à des contrôles sur les principaux axes routiers et autoroutiers varois, dans le cadre de la lutte contre les trafics.
Des contrôles en mer et dans les airs
Sous l’autorité du préfet maritime, les unités nautiques des administrations sensibiliseront les plaisanciers au respect de l’environnement marin et procéderont à des contrôles concernant principalement la vitesse et la circulation dans les zones réglementées (bande littorale des 300 mètres, pourtour des îles d’Or et golfe de Saint-Tropez notamment), et l’état du matériel de sécurité à bord. L’activité de transport de passagers fera également l’objet d’une surveillance particulière.
L’unité nautique de la DIPN83, active du 15 juin au 15 septembre 2025 en coordination avec les autres forces des polices en mer, aura pour mission la police de l’environnement littoral et marin et le contrôle des embarcations (navigation de plaisance et les véhicules nautiques à moteur) sur la zone littorale et sur les 5 îles situées en zone police (Le Levant, Port-Cros, Porquerolles, Bendor, Les Embiez).
Sur le secteur du golfe de Saint-Tropez, un détachement de la compagnie de gendarmerie
des transports aériens de Nice procédera également au contrôle du trafic aérien à partir
de l’aérodrome de La Môle (hélicoptères).
III . La sécurité et la protection civiles
La prévention des feux de forêt
La fréquentation du public pendant la période estivale est un facteur aggravant le risque de feux de forêt. Les populations et les estivants doivent donc respecter la réglementation pour éviter les départs de feux. Les services de l’État se mobilisent pour prévenir ces derniers et lutter contre les incendies criminels.
La direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) pilote un dispositif de surveillance des massifs forestiers depuis le PC forêt basé au Muy, et coordonne son dispositif avec celui des comités communaux feux de forêt (CCFF) et avec celui du service départemental d’incendie et de secours (SDIS).
Ce dispositif se déploie dans tous les massifs du département au mois de juillet et août, et est constitué de patrouilles mobilisant des agents du Département, de l’Office National des Forêts (ONF) et du SIVU La Loube.
Ce dispositif est composé de :
• 44 patrouilles de surveillance et d’intervention qui ont pour mission la détection des feux, la caractérisation des fumées suspectes et l’intervention sur feux naissants
• 3 vigies forestières qui permettent la surveillance du territoire varois, en complément des dispositifs pompiers et CCFF, et la détection des fumées
suspectes
• 8 patrouilles de surveillance et de contrôle, qui ont pour mission la sensibilisation,
la dissuasion et la cessation d’infractions aux réglementations sur l’emploi du feu, l’accès aux massifs forestiers, le camping et caravanage dans les zones forestières etc.
• des patrouilles de surveillance et de police renforcées, qui exercent une mission de police pour faire respecter la réglementation DFCI, dans une logique de recherche d’infractions
• des patrouilles lacustres qui conduisent des actions de police de l’environnement en interservices (ONF, OFB, Gendarmerie, pompiers) sur les lacs du Verdon et de St- Cassien.
L’analyse du danger feux de forêts est réalisée par la cellule météo de l’État-Major
Interministériel de Zone sud, deux fois par jour.
Du 16 juin au 16 septembre, le service interministériel de défense et de protection civiles (SIDPC) ou l’agent de permanence de la préfecture publie, chaque soir avant 19h, en lien avec la DDTM la carte d’accès aux massifs forestiers en fonction du risque incendie Éléments d’information et carte disponible sur www.var.gouv.fr
Quotidiennement, le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours, le réseau multipartenarial de surveillance des massifs forestiers, la direction des territoires et de la mer, le Conseil départemental du Var et les comités communaux feux de forêt analysent alors le risque et déploient le dispositif préventif adapté.
Suivant le niveau de risque (très sévère et extrême), des contrôles d’identité et des fouilles de véhicules seront menées par la gendarmerie sur réquisition des procureurs de la République. L’accès, la circulation et le stationnement dans les massifs forestiers font aussi l’objet de contrôles de la part de l’ONF et de la DDTM.
Pour rappel, depuis le 1er juin, il est interdit à toute personne de porter ou d’allumer du feu en forêt et à moins de 200 mètres des massifs forestiers.
Service départemental d’incendie et de secours du Var (SDIS83)
Le Service interministériel de défense et de protection civiles (SIDPC)
Outre son implication dans la prévention des feux de forêts, le SIDPC est également en charge pendant la saison estivale :
Le risque lié à un épisode de canicule :
Mis en place depuis 2004 suite à l’été caniculaire de 2003, le plan canicule, décliné dans chaque département, est destiné à informer et à mettre en place des actions pour protéger les populations spécifiquement identifiées en cas de fortes chaleurs. Il est mis en œuvre entre le 1er juin et le 15 septembre.
Il comporte quatre niveaux de gravité :
• la « veille saisonnière » (niveau 1),
• l’ »avertissement chaleur » (niveau 2),
• l’ » alerte canicule » (niveau 3),
• la « mobilisation maximale » (niveau 4).
Le plan départemental de gestion d’une canicule dans le Var a pour objectifs :
• d’anticiper l’arrivée d’une canicule ;
• de définir les actions à mettre en œuvre au niveau local pour limiter les effets
sanitaires de celle-ci ;
• d’adapter les mesures de prévention et de gestion au niveau territorial en portant
une attention particulière aux populations à risques.
Consulter le Plan départemental de gestion des vagues de chaleur
Centre opérationnel départemental (COD) :
Le COD est un outil de gestion de crise à disposition du préfet qu’il active quand un événement majeur a lieu dans son département (importantes manifestations, épisode climatique impactant la sécurité routière, accident de grande ampleur…). Présidé par le préfet, il rassemble l’ensemble des acteurs de la sécurité civile, la police et la gendarmerie nationales, les services de l’État concernés et les représentants des collectivités.
Organe de décision, de commandement et de coordination de la réponse ORSEC, il est activé sur ordre du préfet. Il est dirigé par le préfet ou un des sous-préfets et a pour fonction de permettre au directeur des opérations de prendre les décisions appropriées.
IV . La sécurité routière
Prévention et contrôles routiers sur les routes du Var
Pour les grands départs de la saison estivale, l’accent doit être mis sur les opérations qui seront menées cet été en matière de sécurité routière.
Même si les 5 premiers mois de l’année 2025 ont vu le nombre d’accidents de la route diminuer de 14% par rapport à 2024, l’inquiétude demeure à l’approche des beaux jours.
En effet, même si la mortalité routière bénéficie également d’une tendance favorable avec 23 tués depuis le début de l’année contre 26 à la même période en 2024, le mois de mai 2025 est le plus meurtrier depuis près d’une dizaine d’années avec 10 tués.
À l’approche de la saison touristique, il existe un risque de voir les comportements dangereux réapparaître couplé à l’affluence des vacanciers.
Aussi, durant l’été, la police et la gendarmerie vont réaliser des opérations de sécurité routière avec la mise en place de contrôles aléatoires ou ciblés dans les créneaux sensibles (en nocturne, sur la frange littorale notamment), sur des secteurs identifiés comme accidentogènes. Certaines opérations seront médiatisées (vitesse, alcoolémie, stupéfiants) pour inciter les usagers à la prudence. Ces contrôles renforcés viseront notamment les infractions génératrices d’accidents graves (vitesse, addictions), le défaut d’équipements de sécurité (ceintures, casques) et l’emploi du téléphone au volant pour lequel les sanctions viennent d’être renforcées.
La Maison de la sécurité routière du Var sera également active quotidiennement sur ses réseaux sociaux Twitter et Facebook (@MsrVar) pour diffuser des messages de prévention auprès des usagers.
V . La sécurité sanitaire
Les contrôles sanitaires des eaux de baignades, de piscines et de l’eau
distribuée dans les campings
L’Agence Régionale de Santé (ARS) établit le programme de contrôle sanitaire des eaux. Les éventuels problèmes révélés lors du contrôle sanitaire sont gérés par l’ARS en collaboration étroite avec le préfet du Var et les personnes responsables (maires, directeurs de campings, directeurs d’établissements de natation, etc.). A minima, des prélèvements de contrôle complémentaires sont réalisés après tout résultat jugé non- conforme ou toute situation d’alerte susceptible de générer un évènement sanitaire.
La qualité des eaux de baignade en mer
178 sites de baignade répartis sur 26 communes donnent lieu à la réalisation de 3000 prélèvements pour analyses durant la saison (1er juin au 30 septembre).
• 24 sites de baignade sur 14 communes vont donner lieu à 150 prélèvements durant la saison (1er juillet au 31 août).
En fin de saison, l’ARS procède au classement des baignades à partir des résultats de contrôle sanitaire, selon les modalités définies par la réglementation (données sur 4 ans prises en compte)
La qualité des eaux de piscine
Au titre du contrôle sanitaire réglementaire des bassins des piscines pour l’année 2025, il est prévu 3000 analyses (au total 561 établissements et 1066 bassins de piscines publiques, de campings, d’hôtels, de résidences de tourisme, de clubs de sport…).
Pour les piscines de copropriétés, gîtes et chambres d’hôtes et autres hébergements touristiques marchands dont la capacité d’accueil est inférieure ou égale à 15 personnes, l’arrêté ministériel du 26 mai 2021 relatif au contrôle sanitaire et à la surveillance des eaux de piscine impose aux responsables de ces structures de prendre eux-mêmes l’attache d’un laboratoire agréé.
Eaux destinées à la consommation humaine
L’arrêté préfectoral du 16 mars 2015 a fixé les dispositions relatives à la surveillance sanitaire de l’eau distribuée dans les campings du Var, réalisée à l’initiative et sous la responsabilité des exploitants.
En saison estivale, le service de veille sanitaire de l’ARS enregistre une augmentation des cas de légionellose. Cette augmentation d’incidence est notamment due à la réouverture de nombreux établissements touristiques qui remettent en fonction leur circuit de distribution d’eau chaude sanitaire sans prendre les précautions d’usage pour désinfecter les réseaux de distribution et s’assurer de leur bon fonctionnement. Ces négligences entraînent dès lors la prolifération des bactéries légionelles.
Plan de lutte contre les moustiques potentiellement vecteurs de maladies
L’ARS est chargée du 1er mai au 30 novembre de la surveillance des cas d’arbovirose de chikungunya, de dengue et de Zika, maladies transmises par le vecteur moustique « tigre ». Pour chaque cas déclaré par un professionnel de santé, l’ARS établit avec le patient la liste des lieux fréquentés pendant sa période virémique. Des enquêtes entomologiques sont diligentées. Si la présence du vecteur est confirmée, des opérations de destruction mécaniques des gîtes larvaires et des traitements adulticides sont réalisés par l’opérateur de démoustication habilité Entente Interdépartementale Méditerranée (EIDM), en lien avec l’ARS et les collectivités concernées.
La mobilisation de chacun pour la lutte contre les gîtes larvaires à son domicile est nécessaire, le moustique tigre ayant un rayon de déplacement d’environ 150m.
Les collectivités jouent également un rôle crucial pour la prévention des gîtes larvaires sur le domaine public (avaloirs, parcs et jardins publics, et pour les bâtiments publics : gouttières, terrasses à plots, toitures terrasse…).
La surveillance du risque canicule
Pour éviter les conséquences sanitaires d’une vague de chaleur sur les populations vulnérables (personnes âgées et/ou handicapées, malades hospitalisés ou à domicile), en
:
• les indicateurs météorologiques et mobilise le cas échéant l’ensemble des acteurs de la santé et des établissements d’accueil pour personnes âgées (du 1er juin au 15 septembre) ;
• les données d’activité hospitalière (augmentation des admissions pour déshydratation des personnes âgées ou enfants en bas âge) ;
• les données de mortalité (certificats de décès). La surveillance des animaux de compagnie
Si la rage a été éradiquée en France sur le territoire métropolitain, ce n’est pas le cas dans les pays où la rage sévit de façon endémique, notamment en Europe de l’Est et dans les pays du Maghreb.
Chaque année, durant les vacances, des carnivores domestiques sont adoptés et ramenés de ces pays sans que leur statut vaccinal ne soit vérifié.
Or, un animal non valablement vacciné peut être porteur du virus de la rage et représenter un risque mortel pour les humains et les animaux avec lequel il va rentrer en contact. Malheureusement, il n’existe pas de traitement une fois l’apparition des premiers symptômes et cette maladie est alors inéluctablement mortelle chez l’homme.
VI .Protection et Sécurité des consommateurs : loyauté des transactions commerciales, sécurité des produits et qualité des services
La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) veille tout au long de l’année, et procède à des contrôles renforcés durant la saison estivale :
– à la protection économique des consommateurs (loyauté et qualité des services),
– à la sécurité des produits qu’ils consomment (alimentaires ou non),
– à la prévention de la sécurité incendie dans les Établissements Recevant du public.
Cette année encore la DDPP se mobilisera afin de protéger le consommateur-touriste qui reste vulnérable loin de ses repères habituels. Mais pendant cette période estivale, nos concitoyens varois ne sont pas oubliés dans l’attention que porte la DDPP à la protection des consommateurs.
Les objectifs principaux seront la détection de fraudes et la protection économique des consommateurs.
Ces contrôles participent à la protection économique des consommateurs.
Plusieurs de ces contrôles font l’objet d’une coordination avec les autres services concernés (services de l’État, partenaires du CODAF et services communaux hygiène).
Loyauté et sécurité de l’Alimentation Loyauté
Une attention particulière sera portée à la loyauté et à l’information des ventes de produits alimentaires sur les marchés et en bord de route notamment de fruits et légumes allégués « produits locaux ou pays ».
Ces opérations de contrôles permettent de vérifier que les consommateurs sont clairement informés des prix de vente des denrées alimentaires (affichage) et que la traçabilité effective des produits est en concordance avec les qualités et l’origine alléguées sur les stands de vente.
En outre des opérations de contrôles portant également sur la bonne information sur les prix et la loyauté des allégations de qualité figurant sur les menus sont prévus pour les restaurants des hauts lieux touristiques de notre département.
La sécurité alimentaire
La saison estivale est très souvent marquée par une recrudescence des signalements d’incidents alimentaires. La DDPP expertisera les signalements reçus d’incidents alimentaires dont les toxi-infections alimentaires collectives pouvant survenir en période estivale, transmis par le service de veille et sécurité sanitaire de la délégation départementale de l’agence régionale de santé (ARS), qui réceptionne l’ensemble des signaux relatifs aux incidents de santé.
Pour la saison estivale 2025, les priorités de contrôles en matière de sécurité et d’origine des produits alimentaires portent sur :
o la restauration commerciale saisonnière
o les activités saisonnières de distribution de denrées alimentaires sur les marché (respect des bonnes pratiques d’hygiène, respect des températures d’entreposage et d’exposition à la vente de denrées sensibles dans une période particulièrement chaude)
o la restauration dans les centres de vacances, notamment en relation avec le service départemental de jeunesse et des sports
o des contrôles d’hygiène et sécurité sanitaires interviendront dans les centres d’accueils de mineurs (« colonies de vacances ») pour vérifier si les règles d’hygiène y sont bien appliquées
o les plateformes de distribution de denrées alimentaires.
Une attention particulière sera portée au traitement des plaintes et des signalements. Le ciblage des établissements tiendra aussi compte de la fréquentation touristique, des priorités identifiées par l’analyse de risques et de l’historique des contrôles pour chaque établissement.
La sécurité des offres commerciales
Le renforcement des contrôles est d’autant plus nécessaire que les touristes ne sont plus dans leur environnement habituel, ont envie de s’amuser et consommer et peuvent devenir des proies faciles pour certains professionnels peu scrupuleux, n’exerçant parfois uniquement que l’été.
Ainsi, la DDPP, pendant la période touristique, renforce les contrôles concernant le respect des règles de sécurité et de la protection des consommateurs notamment sur :
• L’hébergement touristique
• l’hôtellerie classique (hôtels, résidences de tourisme, villages de vacances, hôtels haut de gamme)
• les campings
• les chambres d’hôtes (parfois sans déclaration à la mairie) et proposant des prestations annexes (table d’hôte, piscine)
• les gîtes (suite à l’accident mortel du 09 août 2023 de Wintzenheim, la campagne d’informations et de contrôles débute le 25 juin 2025 pour se poursuivre tout au long du 2ème semestre 2025)
• hébergements atypiques
La DDPP veille à une information complète et non trompeuse des consommateurs :
• sur les prix et des éventuelles offres promotionnelles
• sur les conditions de réservation et la politique d’annulation et remboursement (notamment en ligne)
• sur la remise de note
• sur l’absence de faux avis
• sur l’adhésion à un dispositif de médiation et à la diffusion au consommateur de cette information.
Les plateformes en ligne de réservation hôtelière
directions départementales où sont situés les sièges de ces opérateurs.
À noter que les annonces et contrats de locations saisonnières proposées par les agences immobilières sont également vérifiés à l’occasion du contrôle de ces agences.
• Les activités et produits liés aux loisirs
• les activités proposées par les chambres d’hôtes (parfois sans permis d’exploiter)
• les loisirs sportifs
seront aussi contrôlées grâce aux
La DDPP contrôlera :
• les aires de jeux pour enfants, cages de but et
paniers de baskets au sein des communes, des
campings et parcs d’activités privés
• les structures de jeu gonflables
• d’autres prestations et équipements sportifs
et de loisirs variés.
En 2025, des actions de contrôle ont déjà été menées pour rendre plus sûre la pratique du vélo et du VTT :
• gestion d’un alerte sur une batterie de vélo électrique
• gestion d’une alerte sur un dégraissant
• gestion d’alerte avec la douane s’agissant d’un recycleur de plongée (l’attention
des consommateurs et professionnels particulièrement est attirée sur les modifications « artisanales » apportées au matériel de plongée rendues de plus en plus possibles via des revendeurs de pièces de remplacement)
• 3 mesures administratives de mise en conformité ont été prononcées.
Aussi, les congés d’été sont une période propice aux travaux pour nombre de concitoyens : une attention particulière est portée sur les équipements de protection individuelle pour le bricolage et le jardinage.
S’agissant des travaux du jardin et de la maison, il convient de noter qu’en 2025, la DDPP a dressé des suites répressives à l’encontre d’un revendeur d’équipements immobiliers (notamment de pergolas) pour pratique commerciale trompeuse et défaut d’exécution de nombreuses livraisons. Cet opérateur faisait l’objet de nombreux signalements fondés sur la plateforme SIGNAL CONSO.
Équipements de protection individuelle :
Les contrôles d’équipements de protection individuelle seront ciblées sur les gilets, les casques, et les équipements de plongée.
Enfin, la principale attraction touristique du Var est la plage. La DDPP s’intéresse donc notamment à la sécurité des crèmes solaires et jeux de plage.
Le ciblage des contrôles s’effectuera en priorité par le biais du traitement des plaintes des consommateurs ou des professionnels.
• Le transport de personnes : taxis et VTC
La DDPP contrôle que les taxis et VTC donnent une information complète et loyale à leurs clients sur le prix des prestations.
Enfin, l’essentiel des touristes et locaux viennent et se déplacent dans le Var avec leur propre véhicule. Tout au long de l’année, la DDPP contrôle les concessionnaires et les garages. Une attention particulière est accordée aux plaintes et signalements dans ce secteur qui représente un poste coûteux pour de nombreux ménages.
Fin juin 2025, la DDPP participe à la commission technique d’agrément des dépanneurs des véhicules légers sur les autoroutes du département. Les garages des candidats seront visités avant prononcé d’un avis.
• Contrôles sur les marchés et dans les commerces :
Une attention particulière accordée aux allégations notamment sur l’origine géographique des produits (particulièrement sur la réalité des mentions « Fabriqué en France ») et aux contrefaçons.
• Poursuite de l’activité du quotidien :
Pendant l’été, la DDPP poursuivra ses autres enquêtes et continuera l’établissement des procédures pénales et administratives en cours.
Elle restera réactive dans le traitement des alertes sur les produits non alimentaires identifiés comme dangereux.
Aussi, la DDPP restera attentive aux plaintes et signalements qui lui parviennent au quotidien.
Pour l’exercice de ces différentes missions, la DDPP participera à des actions communes avec la gendarmerie nationale, la police nationale et d’autres Administrations de contrôles (CODAF comité opérationnel départemental anti-fraudes).
Les consommateurs mécontents ou constatant des anomalies sont invités à déposer leurs signalements sur le site signal.conso.gouv.fr
Ce site donne également des informations sur les droits des consommateurs.
Le signalement est alors visible par le professionnel qui peut apporter une réponse rapidement et, s’il concerne une entreprise située dans le Var, par les agents de la DDPP du Var qui sont habilités à faire les enquêtes.
Le contrôle du respect des dispositions du Code du travail
La DDETS du Var (Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités veille à l’application de la réglementation du travail. Elle sera, dans ce contexte particulier, particulièrement vigilante sur les conditions d’emploi, de logement et les conditions de santé et de sécurité des salariés.
Les agents de contrôle de l’inspection seront mobilisés collectivement au cours de la période de juillet à septembre 2025 sur une action de contrôle ciblée en direction du secteur de la restauration qui s’intéressera plus particulièrement à la lutte contre le travail dissimulé, le respect des règles relatives à la durée du travail (documents de décompte, durées maximales de travail et minimales de repos), le respect des dispositions applicables au travail de nuit et au travail des jeunes. Neuf dates de contrôle, y compris en soirée et le week-end, ont d’ores et déjà été planifiées sur le territoire départemental. Cette action a fait l’objet d’une présentation auprès de la profession, représentants des employeurs et des salariés.
Par ailleurs, les agents de la DDETS seront mobilisés à nouveau cette année pour prévenir et gérer les risques liés aux vagues de chaleur auxquels les travailleurs peuvent être exposés. Ils veilleront :
• à diffuser largement les consignes
et mesures de prévention en particulier l’organisation du travail (horaires), l’aménagement des postes de travail (boissons, protections…)
• à intensifier et à cibler les contrôles sur les secteurs les plus à risques : activités en extérieur comme le BTP et les travaux agricoles, la restauration, la boulangerie, les pressings, l’action sociale et sanitaire, l’industrie, etc
• à suivre la sinistralité en lien avec la chaleur.
En outre, les administrations de l’État participeront à plusieurs opérations coordonnées et/ou conjointes dans le cadre du Comité départemental anti-fraude (CODAF) dont la DDETS et la Direction départementale des Finances publiques (DDFiP) assurent le secrétariat. Dans ce cadre, une cinquantaine d’actions réunissant plusieurs services de contrôle ont été planifiées au cours de la saison estivale. Cette coopération permet de rendre les contrôles plus efficaces et la coordination des différents corps offre une plus grande cohérence d’intervention tant pour les usagers que pour les établissements visités.
Secteurs ciblés : ceux connaissant une forte activité en saison et visés par le plan national de lutte contre le travail illégal, en particulier : les hôtels-cafés-restaurants, l’hôtellerie de plein air, les boutiques, les commerces non-sédentaires, les loisirs nautiques, les entreprises de sécurité ; par ailleurs, les partenaires du CODAF s’intéresseront à nouveau cette année à la surveillance des activités de véhicules de transport avec chauffeurs (VTC).
Objectif : lutter contre les typologies de fraudes sur lesquelles portent les grandes orientations du plan national de lutte contre le travail illégal : la lutte contre le travail dissimulé sous toutes ses formes, les fraudes au détachement dans le cadre des prestations de services internationales, le recours aux faux statuts, la fausse sous-traitance en cascade ainsi que l’emploi des étrangers sans titre et la préservation de leurs droits. Les services de l’État s’attacheront également à rechercher et à constater les abus les plus graves commis à l’égard de salariés, abus pouvant être qualifiés d’exploitation par le travail : conditions de rémunération sans rapport avec le travail accompli, conditions de travail et d’hébergement indignes, voire dans les cas les plus extrêmes, situations de travail forcé, de servitude, de traite des êtres humains ou d’esclavage.
Afin de faire cesser et de sanctionner les infractions les plus graves en matière de travail illégal (travail dissimulé, prêt illicite de main d’œuvre, emploi d’étranger sans titre…) qui portent atteinte tant aux droits fondamentaux des salariés qu’à une saine concurrence entre les professionnels du secteur, les services de l’État pourront recourir, outre aux sanctions pénales, à la sanction administrative de fermeture temporaire de l’établissement en cas de constat de ce type d’infraction. Pour être dissuasive, cette sanction décidée par le préfet pourra être mise en œuvre soit au cours de la saison estivale actuelle, soit au cours de la saison à venir.
VII. Contrôle des activités sportives et d’accueils collectifs de mineurs et réglementation des activités sur le littoral
Le département du Var est le 1er département touristique après la région parisienne avec 9 millions de touristes, dont 62% déclarent pratiquer des activités sportives de loisirs.
Avec ses 432 km de littoral sécurisé, et des forêts couvrant près de 65% de son territoire, le Var est un des départements les plus attractifs pour les accueils de mineurs lors de la saison estivale, et un des plus actifs en termes de pratiques sportives sur cette même période. Les activités nautiques, aquatiques et en pleine nature y occupent une place prépondérante.
Les centres de loisirs jeunesse (CLJ) ont pour vocation la prévention de la délinquance des mineurs par les loisirs et les activités sportives et culturelles.
Deux CLJ seront ouverts du 07 juillet au 29 août 2025. Les deux structures se répartissent sur les communes de Hyères, de Fréjus et de Saint-Raphaël. Au total, 7 policiers accueilleront 300 jeunes âgés de 6 à 17 ans, prioritairement issus des quartiers sensibles.
L’accueil des mineurs
Pour la période de vacances scolaires d’été 2025, les déclarations reçues font déjà état de 375 séjours et de plus de 500 accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) prévus dans le Var pour la période juillet-août.
L’État veille à la sécurité des mineurs au travers d’actions de prévention :
• L’organisation de rencontres techniques mensuelles (une réunion spécifique sur la sécurité des baignades a eu lieu le 23 juin 2025) ;
• La diffusion systématique des instructions départementales ;
• La diffusion systématique des protocoles nationaux et des consignes gouvernementales aux organisateurs d’ACM.
Au travers d’actions d’accompagnement :
• Un accompagnement individualisé des directeurs, des organisateurs et des équipes d’encadrement est mis en place sur le département pour répondre au mieux aux questions concernant la réglementation. Le département compte 242 organisateurs.
Au travers des campagnes de contrôles :
• Des contrôles sont effectués sur les structures d’accueil de mineurs et peuvent déboucher sur des procédures administratives lorsque la sécurité des mineurs est engagée.
La campagne de contrôle pour l’été 2025 portera prioritairement sur :
• les séjours avec hébergement et plus particulièrement les séjours sportifs ;
•les accueils signalés et présentant potentiellement un risque pour la sécurité physique et morale des mineurs
les structures équipées d’une piscine ;
• les structures déclarant pour la première fois un accueil ;
• les accueils encadrés par des directeurs stagiaires en formation ou ayant une dérogation de direction ;
les séjours labellisés « colos apprenantes» financés par l’État.
Plus de 150 contrôles d’accueil collectif de mineurs sont prévus en 2025, dont une partie
se déroulera au cours de l’été.
Durant la saison estivale, le nombre de pratiquants pour les activités de pleine nature, de baignade, d’activités nautiques et subaquatiques est en nette augmentation.
Toute l’année, la division « Contrôles, Enquêtes et Contentieux » du Service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (SDJES) conduit des actions de prévention en direction des usagers et des professionnels pour garantir la sécurité de tous. La lutte contre les noyades reste toujours une priorité dans le Var. Cet hiver, avec le SDIS, le Système national d’observation de la sécurité des activités nautiques (SNOSAN) et les communes du littoral, le SDJES a engagé un travail afin de préciser le cadre réglementaire s’appliquant aux baignades surveillées et gratuites (les plages). À l’issue, un arrêté préfectoral a été pris le 04 mars 2025 portant organisation de la surveillance des baignades surveillées. Le SDJES participe activement à la diffusion de cet arrêté et accompagne les communes dans la mise en conformité de leur poste de secours. Une campagne de contrôle a déjà débuté.
Concernant le plan de contrôle estival 2025
Le service déploie son plan de contrôle en direction :
des activités aquatiques ;
des activités subaquatiques ;
des activités de pleine nature ;
des activités nautiques pour lesquelles des navires à moteur d’encadrement sont utilisés (kitesurf, bouées tractées, ski nautique…).
des établissements qui font l’objet de signalements, de mise en demeure, dans lesquels se sont produits des accidents graves, ou des signalements de violence.
Plus de 150 contrôles d’établissement d’activités physiques et sportives sont prévus en 2025 dont la moitié sur la large période touristique.
Piscines d’accès payant
Parcs aquatiques
Postes de secours baignade d’accès gratuit
Clubs de plongée ayant fait l’objet d’une mise en demeure en 2024 Kite surf
Véhicules nautiques à moteur (VNM)
Canyon
Escalade (SAE).
Certains de ces contrôles seront réalisés avec d’autres services lors :
• de journées organisées dans le cadre du comité départemental anti-fraude
les séjours labellisés «
colos apprenantes
» financés par l’État.
Plus de 150 contrôles d’accueil collectif de mineurs sont prévus en 2025, dont une partie
se déroulera au cours de l’été.
Les activités physiques et sportives (CODAF),
de contrôles de sécurité des loisirs nautiques conduits sous l’autorité du préfet ou du préfet maritime (selon la compétence territoriale), en lien avec les unités de contrôle en mer (gendarmerie maritime, gendarmerie nationale, DDTM/unité littorale des affaires maritimes, DIPN, DDPP).
Focus plongée: Le Var offre des sites de plongée exceptionnels. On dénombre environ 100 établissements de plongée auxquels s’ajoutent les plongeurs individuels.
La plongée est devenue une activité accessible et de masse mais avec une accidentalité élevée.
En 2024, 134 accidents ont été recensés en structures dont 4 mortels. Aujourd’hui, nous déplorons déjà 47 accidents dont 2 mortels. Le SDJES contrôlera, cette saison 2025, environ 50% des clubs.
Le respect des règles d’occupation des concessions de plages et des zones de mouillage des navires
La direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) du Var poursuivra durant l’été la surveillance de l’occupation du domaine public maritime et du littoral. Des contrôles des activités exercées sur les plages (restauration, location de matelas/parasols, loisirs) seront réalisés en complément de l’action de la métropole TPM ou des mairies (concessionnaires des plages), voire conjointement avec elles. Les zones de mouillages individuels de navires de plaisance feront également l’objet de contrôles, de même que le mouillage forain des navires sur des habitats à enjeux environnementaux.
● Contrôle des plages :
➔ Contrôle des lots de plages exploités dans le cadre de délégations du service public de bain de mer contractualisées entre les communes et les plagistes sur les plages concédées.
L’activité concerne : la location de matelas/parasols, de la restauration légère, et des activités nautiques selon les concessions de plages.
Les contrôles seront effectués par la DDTM à partir d’un planning établi par le service et porteront sur le respect des prescriptions contenues dans les sous-traités de chaque lot et dans les cahiers des charges des concessions : vérification de l’emprise des lots, des activités permises par lot, de la bande de libre usage et passage du public le long de la mer (minimum de 3 ou 5 m selon les plages).
Toute infraction exposera le propriétaire de l’établissement à une procédure de mise en demeure du plagiste de respecter son sous- traité. Dans le cas où la mise en demeure n’est pas suivie, ou s’il y a récidive, le sous-traité d’exploitation du lot pourra faire l’objet d’une résiliation. Dans le cas d’une occupation du DPM (Domaine public maritime) pour une activité commerciale sans droit ni titre, une procédure pénale de délit de vente à la sauvette (confiscation du matériel puis jugement par le tribunal correctionnel) pourra être mise en œuvre.
➔ Lors de ces contrôles, la DDPP s’intéressera plus particulièrement à la loyauté des transactions et à la sécurité alimentaire ainsi qu’au caractère non privatif des plages pouvant déboucher sur des refus de prestation.
● Contrôle des zones de mouillages organisées des navires :
➔ Les contrôles portent sur la vérification de la correspondance entre les autorisations délivrées et l’immatriculation des navires amarrés, et le respect des prescriptions environnementales quant au type de mouillage utilisé. La protection de l’herbier de posidonie, espèce protégée, constitue un enjeu majeur, non seulement au titre de la protection des habitats sensibles, mais également pour lutter contre le phénomène d’érosion des plages.
Toute infraction donne lieu à la suppression du mouillage et l’engagement de poursuites administratives passibles de 1500€ d’amende.
➔ Au sein des Zones de Mouillages et d’Équipements Légers (ZMEL), les contrôles du respect des règles d’utilisation (amarrage sur bouée,…) seront menés par les services de l’État, des communes et du gestionnaire de la ZMEL.
VIII. Les mesures sécheresse
Le département du Var est soumis à un climat méditerranéen, avec des étés chauds et secs, induisant des situations récurrentes de manque d’eau.
Sur les 210 millions de m3 consommés chaque année, le Var est surtout consommateur en eau pour l’alimentation en eau potable (62%) et l’irrigation agricole (32%).
Il s’agit principalement de ressources propres au département (2/3 des prélèvements dans les cours d’eau et les eaux souterraines) mais également de ressources extérieures (eau du Verdon provenant du lac de Sainte-Croix et dans une moindre mesure du lac de Saint- Cassien provenant de la Siagne). Il y a une forte hétérogénéité d’usage sur le territoire : prédominance de l’eau potable sur les territoires très urbanisés du littoral à forte pression touristique et prélèvements agricoles plus prégnants dans l’arrière-pays varois.
Un enjeu important est propre aux canaux d’irrigation, 150 sur le département, permettant via leurs prélèvements dans les cours d’eau d’irriguer des terres agricoles et d’être utilisés par les particuliers.
La gestion conjoncturelle de la sécheresse – Arrêtés-cadre départemental et interdépartemental
Le Var a connu plusieurs périodes de sécheresse intenses, particulièrement les années 2021, 2022 et 2023. Ces sécheresses se sont traduites par une quinzaine de communes recensées par l’ARS comme en tension en eau potable, particulièrement les communes du pays de Fayence et de la Dracénie, certaines ayant été alimentées par camion citerne dans les périodes les plus critiques. La situation actuelle est plus favorable, le début d’année 2025 ayant été
pluvieux, et aucune mesure de restriction d’usage n’est pour l’heure envisagée. La situation peut toutefois se dégrader rapidement au cours de l’été.
La gestion des épisodes de sécheresse est essentiellement basée sur un arrêté cadre départemental, articulé autour d’une dizaine de zones de sécheresse et de quatre niveaux de gravité (vigilance, alerte, alerte renforcée et crise). Les mesures de restrictions d’usage vont croissantes et privilégient en crise l’eau potable (AEP), l’eau pour lutter contre les incendies ainsi que les débits minimum biologiques dans les cours d’eau.
L’arrêté cadre départemental de 2022 a été révisé et un nouvel arrêté cadre vient d’être signé, après concertation et consultation du public. Cette révision a permis d’intégrer les retours d’expérience des années très sèches de 2022 et 2023, ainsi que les évolutions induites par les concertations étroites menées avec tous les partenaires.
Le Var est également concerné par un arrêté cadre interdépartemental, piloté par le préfet des Bouches-du-Rhône, pour la gestion des lacs-réservoirs associés à la Durance, au Verdon et à la Siagne. Le département bénéficie en effet d’apports importants extérieurs gérés par la société du canal de Provence (SCP).
Le recours à cette ressource s’est fortement intensifié ces dernières années, et la sécheresse de 2022 a mis en exergue la nécessaire gestion de ces ressources, elles-mêmes non inépuisables, par la mise en place de l’arrêté cadre interdépartemental de juin 2024.
Le lac de Saint-Cassien, à l’est du département, constitue également un stock important de 10 millions de m3 par an, et un fort enjeu de sécurisation pour le Pays de Fayence.
La vigilance et la gestion économe de la ressource en eau est l’affaire de tous. Économiser l’eau permet de retarder ou d’éviter l’atteinte des seuils d’alerte, d’alerte renforcée ou de crise. L’objectif recherché est également de préserver le plus longtemps possible les ressources locales pour l’approvisionnement en eau potable.