Var : Élections des délégués cantonaux de la MSA

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Depuis le lundi 5 mai, s’ouvre la période de vote pour élire les délégués cantonaux de votre caisse MSA Provence-Azur, qui couvre les départements du Var, des Alpes Maritimes et des Bouches du Rhône.

Pourquoi voter ?
Les délégués cantonaux ont pour mission de constituer un maillage d’intermédiaires qui font le lien entre la MSA et les agriculteur·ices dans les territoires.
Être délégué·e cantonal·e, c’est la première étape pour pouvoir ensuite être candidat·e au conseil d’administration de la MSA Provence-Azur (qui est élu par les délégués cantonaux) et agir au niveau de la gouvernance de la MSA.

Du 5 au 16 mai, votez pour vos représentants MSA qui portent les valeurs de la Confédération Paysanne :
Pour une équipe à vos côtés et à votre écoute
Pour le progrès social des paysans et paysannes
Pour une retraite décente
Pour une MSA de proximité

Des droits sociaux, il nous en faut !
Les retraites agricoles restent faibles au regard des autres catégories socio-professionnelles
NON, la réforme des retraites prenant en compte les 25 meilleures années ne concerne pas les retraités : elle ne s’appliquera qu’aux pensions liquidées à partir de 2026.
NON, les pensions ne vont pas augmenter de 120€ en moyenne mais progresserons uniquement pour la moitié des paysannes et paysans : celles et ceux qui gagnent le plus.
Oui, les cotisations vont augmenter pour tout le monde : c’est la solidarité à l’envers !

Des revenus et des prix pour des exploitations en bonne santé
Les fermes sont d’autant plus fragiles que de nombreux·ses paysan·nes tirent très peu de revenus de leur activité. L’équilibre économique est souvent précaire et ne tolère pas d’écart. Pour cela nous continuons de lutter pour des prix justes au moins équivalents à nos prix de revient (prenant en compte nos coûts de production, nos revenus et nos cotisation sociales). Vivre de son métier c’est aussi pouvoir faire face aux coups durs.

Tomber malade lorsque l’on est paysanne ou paysan n’est pas une option
Maintenir sa ferme en vie lorsque l’on est malade est un véritable défi. Les indemnités journalières en cas de maladie ou d’accident de la vie privée sont prévues pour assurer un revenu de remplacement mais ne « visent pas à assurer la continuité économique de l’exploitation ou de l’entreprise agricole ». Pour embaucher un·e salarié·e en remplacement de la personne malade, le Service de Remplacement ne prend en charge qu’une partie du salaire pour une période de 30 jours et ce une seule fois dans sa vie.

Stop à la privatisation de l’aide au remplacement
Reste aux chef·fes d’exploitation la solution de se tourner vers des assurances privées très onéreuses, qui ne couvrent pas tous les risques.
Ainsi de nombreux paysan·nes ne sont tout simplement pas assuré·es et se retrouvent démuni·es en cas de maladie. L’aide au remplacement est un business juteux pour les assureurs alors même qu’elle devrait être un service public pour assurer la continuité des fermes et éviter les cessations d’activité. Produire de la nourriture est une fonction d’utilité sociale. Nous demandons un véritable service public de remplacement pour les paysan·nes en arrêt pour maladie ou accident de la vie privée.

Nous revendiquons !
Retraites
. Pour tous les retraités, une pension au moins équivalente au SMIC ( environ 1425 €) et indexée sur le SMIC.
. La réversion de la pension du défunt, sans affecter la retraite personnelle du conjoint survivant, dans la limite de 1,5 SMIC.
. La valorisation des années travaillées sans statut, comme c’est le cas pour de nombreuses femmes.

Financement de la protection sociale
EXIGER UN REVENU pour tous les paysans et paysannes c’est AUSSI exiger les moyens de
financer notre protection sociale et de meilleures retraites pour toutes et tous.
Nous militons pour un revenu digne grâce à des prix rémunérateurs qui couvrent le coût de production, la rémunération du travail et les cotisations sociales.

Droit effectif au remplacement, notamment arrêt maladie
Droit effectif au remplacement pour tous les paysans et paysannes quel que soit leur statut : arrêt maladie et accident, congé maternité ou paternité, formation…
Avec :
. Un remplacement pris en charge à 100% sur la totalité du congé maladie;
. Des indemnités journalières revues à la hausse ;
. Congé maternité ou paternité : remplacement sur la totalité des heures travaillées et déclarées.

Pour retrouver notre profession de foi, CLIQUER ICI

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