Journée mondiale de lutte contre l’accident vasculaire cérébral (AVC)
Mercredi 29 octobre 2025
La Journée Mondiale de lutte contre l’AVC sur le thème « Femmes et AVC : Mythe ou Réalité ? », se déroulera mercredi 29 octobre de 9h à 17h, dans le hall de l’hôpital Sainte Musse, en présence des équipes du service de neurologie qui tiendront des stands d’information pour sensibiliser le grand public.
Des neurologues, des kinésithérapeutes, des orthophonistes, une tabacologue et de nombreux partenaires seront présents pour répondre à vos questions sur les AVC : les facteurs de risque, les signes d’alerte, les traitements, la prévention, la vie après un AVC … Les équipes proposeront un espace dédié aux enfants pour reconnaître les signes de l’AVC, des initiations aux gestes qui sauvent avec l’UDSP 83, des ateliers de sophrologie et de l’art thérapie. Un défi vélo sera proposé avec l’équipe nationale Féminine 3 de Littoral Var Basket.
L’objectif de cette journée est de sensibiliser le grand public sur les signes d’alerte des AVC qui surviennent de façon soudaine et inattendue (asymétrie du visage, baisse de force d’un bras, d’une jambe ou de tout un côté du corps, baisse de sensation ou engourdissement d’un bras, d’une jambe ou de tout un côté du corps, trouble de la parole, baisse de la vision…).
La connaissance des signes d’alerte permet de penser à appeler les secours (à l’apparition d’un ou plusieurs des symptômes, il faut appeler en URGENCE le 15) pour entrer dans la « filière neuro vasculaire » et déclencher une prise en charge la plus rapide possible, pour limiter au maximum un éventuel AVC et ses conséquences.
Pour en savoir plus
En France, près de 150 000 personnes en sont victimes chaque année. L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de mortalité après l’infarctus du myocarde et les cancers.
Un accident vasculaire cérébral (A.V.C) est une souffrance cérébrale liée à un défaut d’irrigation du cerveau en sang et en oxygène.
Cette interruption peut être provoqué pour 2 raisons principales :
– L’occlusion d’une artère par un caillot de sang : c’est l’AVC ischémique, également appelé
infarctus cérébral.
– La rupture d’un vaisseau sanguin à l’intérieur du cerveau entraînant une hémorragie : c’est
l’AVC hémorragique. Un hématome se forme et comprime la zone cérébrale atteinte.
En fonction de la zone cérébrale touchée, la personne va présenter brutalement un ou plusieurs symptômes tels que :
Fourmillements ou une baisse de sensibilité ou une paralysie d’un côté (gauche OU droit) du corps (visage, bras, jambe)
– Troubles de la vue (réduction du champ visuel, perte de la vue d’1 œil, vision double)
– Troubles de l’équilibre à la marche (sensation d’ébriété brutale)
– Difficultés pour parler (articuler, trouver les mots ou comprendre)
A la différence de l’infarctus du myocarde, on ne ressent généralement pas de douleur lors d’un AVC.
Quel que soit le type d’AVC (ischémique ou hémorragique), les symptômes sont identiques car ils dépendent seulement de la zone cérébrale qui dysfonctionne.
Dès l’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes, il s’agit d’une urgence vitale. Il est donc très important d’appeler le 15 ou le 112.