Saint Maximin la Sainte Baume : Le 80ème anniversaire de la libération des camps

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Exposition : Le 80ème anniversaire de la libération des camps, le 8 mai 1945

“ Pour ne jamais oublier cette sombre période de notre Histoire, la Maison d’Histoire et du Patrimoine propose en partenariat avec le Souvenir Français (Antenne locale de Saint Maximin) une exposition temporaire exceptionnelle. ”

Maison d’histoire et du Patrimoine
Jusqu’au 14 novembre 2025 du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Tel : 09 60 42 21 70

à lire
J’avais 13 ans à Auschwitz de Karine Sicard Bouvatier

240 pages
format 17x23cm
Isbn 979 10 401 2218 0
Prix 14,90€
Éditions La Martinière

80 ans après la Shoah, la transmission à la jeune génération est plus que jamais essentielle.

En 2025, nous commémorons les 80 ans de la libération des camps. À l’heure où une partie de l’Europe est malmenée, où les voix des rescapés s’éteignent, transmettre leur parole aux jeunes générations est une priorité.

Plus de trente survivants, nés en Allemagne, Pologne, Hongrie, Ukraine, Slovaquie, République tchèque, Roumanie, Italie, Slovénie, Croatie, France, Belgique, Pays-Bas, Grèce, racontent avec des mots simples ce qu’ils ont vécu à des jeunes du même âge que le leur à l’époque de leur déportation. L’ouvrage, illuminé des photographies de ces rencontres bouleversantes, est enrichi d’un cahier pédagogique élaboré par le Mémorial de la Shoah pour mieux prendre la mesure des paroles recueillies et percevoir les différentes formes de l’entreprise génocidaire nazie sur notre continent.

Les récits, à la fois intimes et universels, se croisent, se répondent ; ensemble, ils racontent autrement l’Histoire, lui redonnent chair, confrontent le passé au présent, tout comme les photographies, qui font naître une émotion qui imprègne durablement le lecteur.

Pendant un an et demi, Karine Sicard Bouvatier a voyagé pour aller à la rencontre de ces témoins, les photographier et les enregistrer. Ce projet européen, intergénérationnel et interculturel, qui se déploie aussi dans l’exposition « Déportés, j’avais ton âge : une histoire européenne », participe du devoir de mémoire, d’une mémoire partagée. Il nous engage à lutter contre l’oubli des faits et des souffrances, mais aussi à réfléchir à ce qui fait la valeur de toute vie, dans l’espoir qu’en devenant des passeurs de mémoire et des citoyens éclairés, on ne laisse plus jamais une idéologie déshumanisante gagner le pouvoir.

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