Musique Joyeuse par Benjamin LION

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Il n’est pas rare de dire que la musique est le reflet de l’âme. Il n’est pas faux non plus de dire qu’elle influence notre âme. En ces temps troublés et anxiogènes, je vous propose un billet qui, je l’espère, vous procurera durant quelques instants de la joie. En musique, on parle de tonalités : on va parler d’un concerto en Ré Majeur. Sans rentrer dans le détail, les tonalités majeures donnent des harmonies plus lumineuses, voire brillantes, et on va les utiliser pour les musique que l’on veut gaie. On joue également sur tempo, c’est-à-dire la vitesse d’exécution, et le rythme enjoué, dansant. Cela marche également pour une musique de film ou une chanson.
Commençons avec une musique de film. Je vous laisse écouter, vous reconnaîtrez le grand Vladimir Cosma.

Hé oui, c’était le thème de Rabbi Jacob qui nous a si souvent mis le sourire aux lèvres avec sa rythmique dansante.

L’Italie est la patrie de de l’opéra et du bel canto. L’hymne italien ne pouvait être terne ; il est brillant. Verdien. Les amateurs de foot, de rugby, ou de la Scuderia le connaissent forcément. Faites-vous plaisir. Écoutez le Fratelli d’Italia qui, avant d’être un parti d’extrême droite, est l’hymne d’un peuple.

Quand je dis que cette hymne est Verdien, c’est qu’on le croirait tiré d’un opéra du grand Giuseppe Verdi, lui-même ardant défenseur de la liberté, de l’unité italienne sous la bannière de Victor Emmanuel. Les Garibaldistes scandaient VERDI ; ils en avaient fait un accronyme : Vittorio Emmanuele Re De Italia.
Dans ce qui est peut-être le plus célèbre opéra de Verdi, un de ses plus grand succès, la Traviata, inspiré de la Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas, il est une scène de fête enjouée dont le mot d’ordre est : buvons ! il est très connu sous le titre de Brindisi. C’est la fête chez Violeta. Alfredo, amoureux d’elle est là, ainsi que beaucoup de monde. Les verres sont pleins, ils tintent, la soirée est joyeuse. Réjouissons-nous avec eux !
Joseph Calleja, ténor maltais à la voix d’or, est Alfredo, Renée Flemming est Violeta. Antonio Pappano est à la baguette ; nous sommes à Londres, au Royal Opera House de Covent Garden.

Jacques Offenbach. Compositeur français du XIXème siècle. Parfois méprisé du fait des sujets légers qu’il mettait en scène dans ses opérettes, il était un grand compositeur, et ses œuvres demandent souvent une belle dose de virtuosité. Son esprit facétieux et frondeur ne manquait pas de transparaître dans ses œuvres. La Belle Hélène reprend l’histoire d’Hélène et de Paris. Il y a dans son opérette une scène hilarante : le couplet des rois.

En dehors de la musique joyeuse, des paroles improbables, cela laisse la place à l’imagination pour faire une mise en scène grotesque. J’ai vu les 2 Ajax en trottinette, Jacques Martin en Ménélas, Jules Bastin, 150 kg, barbe blanche, en jupette et spartiates incarner Agamemnon….

Passons au jazz avec le plus français des saxophonistes américains : Sydney Bechet. Marchons, défilons dans les rues au son du saxo !

J’ai pensé à vous, méditerranéen. Antibes n’est pas dans le Var, d’accord, mais pas si loin.

Pour finir, voici une chanson qui commence de façon improbable par une marseillaise ; eh oui ! 4 petits gars de Liverpool. Voyez-vous de qui je parle ?

J’espère juste, pendant quelques minutes, avoir mis un peu de soleil dans vos oreilles, pour commencer, et, pourquoi-pas vous avoir fait sourire. Bonne écoute.

Benjamin Lion

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