Atteint par la limite d’âge pour obtenir la prolongation de son mandat à la tête du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), Bernard Bigot a été choisi en novembre dernier pour succéder au japonais Osamu Motojima, directeur du projet de recherche international ITER implanté à Cadarache.
Bernard Bigot est depuis 2009 vice-président du Conseil de surveillance d’Areva, société qui annonce ces jours-ci une perte de 5 milliards d’euros.
Or, les nuages s’accumulent sur le projet ITER : retard du chantier, explosion des coûts, incertitudes sur la couverture du tokamak, doutes scientifiques sur la filière deutérium-tritium, difficultés techniques de l’assemblage d’un puzzle géant de plus d’un million de pièces en provenance du monde entier…
Bientôt un second naufrage ?
Emma Chamard
