Toulon : Alzheimer : le risque et l’espoir

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Conférences et exposés se sont succédés à l’hôpital Sainte-Musse à Toulon, dans le cadre de la Journée Mondiale Alzheimer.

Dépister, organiser, considérer : les principes sont revenus en boucle, lundi après-midi, dans la salle des Conférences de l’hôpital Sainte-Musse, où l’on a pu évoquer la prise en charge de la
maladie d’Alzheimer, des premiers signes, au quotidien.
Une journée ouverte par Mme Josée Massi, présidente du CCAS et maire de Toulon, Mme Dominique Andreotti, vice-présidente et M. Yann Le Bras, directeur du CHITS.
L’intervention du Dr Gil Petitnicolas, neurologue au CHITS, a permis de faire le point sur cette « Consultation Mémoire », redoutée et attendue, puisque la prise en charge commence dés que tombe
le diagnostic. Rater le rendez-vous chez l’ophtalmologiste, mais se souvenir de la naissance de son premier enfant, est un grand classique. Chercher ses mots, se perdre dans un lieu fréquenté régulièrement, avoir soudain des difficultés pour conduire sans vouloir renoncer à son autonomie, oublier la prise de médicaments, sont des « signaux » à ne pas négliger. Fort heureusement, les
malades et leurs proches ne sont pas seuls : des structures, des associations, des services publics sont aujourd’hui à leurs côtés.

France Alzheimer, en première ligne
Créée en 1985, France Alzheimer travaille en lien avec une centaine d’associations départementales, et ses représentantes, Brigitte Perraud, pour France Alzheimer Aidants, et Arlette Maronne pour le Var, ont animé une « Table Ronde » fort instructive. Tous les dispositifs existant pour soutenir la personne aidée et les aidants, ont été passés en revue. Des dispositifs souvent mal connus et qui ont le mérite d’envisager tous les cas de figure, jusqu’à l’hébergement temporaire.
Avec l’aide de Montaigne, Aristote et Descartes , Eric Fiat, professeur des Universités et philosophe spécialisé en philosophie morale et éthique, nous a expliqué comment passer de la sidération, lors du diagnostic, à la considération, que l’on doit au patient Alzheimer, comme à l’aidant, parfois épuisé. Une façon originale de clôturer cette journée, qui s’est achevée avec le traditionnel « pot de l’amitié ».

Nicole Fau

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