Théâtre
mardi 23 janvier 20h30
Ceux qui errent ne se trompent pas
Entre conte fantastique et comédie noire, Ceux qui errent ne se trompent pas, succès du Festival d’Avignon 2016, invente une nouvelle forme de révolution : l’épidémie blanche.
C’est la tempête ! Des trombes d’eau s’abattent sur le plateau. En ce jour d’élections nationales, alors que les ministres célèbrent déjà leur succès, les résultats des votes vont déclencher un tsunami : plus de quatre-vingts pour cent des électeurs de la capitale votent blanc.
Comment faire face à une révolution par les urnes ? Ceux qui errent ne se trompent pas, mis en scène par la jeune Maëlle Poésy, est un texte de politique-fiction aux atours fantastiques inspiré de La Lucidité de José Saramago. Cette analyse saillante des crises démocratiques contemporaines menée par six comédiens survoltés est une comédie noire, une enquête bien menée sur les dérives du pouvoir. Des questions que se pose une génération inquiète de la représentativité politique, du sens de l’acte électoral et de la fragilité d’un système qu’on croyait immuable. L’inondation progressive de la scène par des pluies diluviennes, comme un navire prenant l’eau en pleine mer avec des marins pataugeant entre l’espoir, le désarroi et l’incompréhension, est à l’image des tempêtes qui aujourd’hui jalonnent notre actualité.